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Jean-Aimé Toupane avant France – Finlande : « Il n’y a plus de petites nations »

Ce jeudi soir à Saint-Chamond, l’équipe de France a rendez-vous avec la Finlande dans le cadre des qualifications à l’EuroBasket 2023. Le faux-pas est interdit avant de défier l’Ukraine, un adversaire qui l’avait battu en novembre 2021, ce dimanche à Roanne.

Ce jeudi soir à Saint-Chamond, l’équipe de France a rendez-vous avec la Finlande dans le cadre des qualifications à l’EuroBasket 2023. Le faux-pas est interdit avant de défier l’Ukraine, un adversaire qui l’avait battu en novembre 2021, ce dimanche à Roanne.

Deux mois après la campagne prometteuse à la Coupe du monde en Australie, l’équipe de France est de retour pour les qualifications à l’EuroBasket 2023. Dans la Loire, les Bleues inaugureront d’abord la magnifique Arena de Saint-Chamond, à quelques kilomètres de Saint-Étienne, ce jeudi soir contre la Finlande (20h30) avant de défier l’Ukraine dimanche (17h) à Roanne – deux matches à suivre sur Sport en France. La claque reçue à Kiev il y a un an (71-90) pour la première de Jean-Aimé Toupane à la tête des Bleues ne laisse plus de droit à l’erreur.

« Nous n’oublions pas que nous ne sommes pas qualifiées. Tous les matches vont être importants, et déjà ce premier contre la Finlande qui pourrait nous permettre d’entamer cette qualification de la meilleure des façons. Je le répète tous les jours, il n’y a plus de petites nations. Un match n’est jamais gagné avant de l’avoir joué. Nous travaillons dans l’humilité, nous pensons à nous. Nous comprenons bien les enjeux : c’est un match après l’autre. Si le premier se basse bien, il est évident que nous gagnerons en confiance pour la suite. Il faut d’abord faire le travail que l’on a à faire. L’humilité sera très importante. Il ne faudra pas prendre la Finlande de haut », a livré le sélectionneur des Bleues à l’Hôtel du Golf de Saint-Etienne, à la veille du premier match.

« Nous avons beaucoup souffert du rebond cet été, c’est le fil rouge de notre préparation »

59e au classement FIBA, la Finlande n’est pas un adversaire à prendre à la légère. Car si elle a perdu ses deux premiers matches, ceux-ci étaient aboutis contre deux nations fortes en Europe (-10 contre la Lituanie, -6 contre l’Ukraine). Les Nordiques s’appuieront sur leur phénomène Awak Kuier, 21 ans, 23,0 points et 12,5 rebonds de moyenne sur les deux premiers matches des qualifications à l’Euro 2023, et leur adresse extérieure.

« Chaque nation à sa spécificité. La Finlande une nation très portée sur l’adresse, ça shoote beaucoup. Les joueuses sont très mobiles et sont toujours en mouvement. Comme c’est une phase assez particulière où l’on ne sait jamais qui joue réellement, on se concentre beaucoup plus sur nous. Nous restons sur nos fondamentaux. Nous essayerons de défendre de manière très agressive, ce qui est notre ADN, mais aussi de contrôler le rebond. Nous avons beaucoup souffert du rebond cet été. C’est le fil rouge de notre préparation », a prévenu Jean-Aimé Toupane.

Iliana Rupert préservée

Côté tricolore, le sélectionneur a dû se résoudre à se passer de Sandrine Gruda (mollet), qui reviendra sur les parquets dans les prochaines semaines, mais aussi de Gabby Williams, sa meilleure marqueuse à Sydney (15,8 points de moyenne), qui a pris soin de son corps et de ses genoux (injection de plasma). Mais il aura à sa disposition Marine Johannès, qui avait été privée de Mondial en septembre dernier et qui est bien revenue avec l’ASVEL ces dernières semaines.

« Les filles sont arrivées en forme et contentes de se retrouver. Certaines sont dans une bonne phase de réussite, d’autres avec un peu moins. Mais même celles qui n’étaient pas en phase, venir en équipe de France leur fait du bien. J’espère que l’association avec les autres leur permettra de sortir de cette phase difficile (…). Je trouve que, par rapport à cet été, les choses étaient beaucoup plus en place, les habitudes ont été conservées. Cela nous a fait gagner du temps. Une seule joueuse n’était pas là cet été, c’est Valériane (Vukosavljevic), mais toutes les autres ont fait au moins la préparation. Valériane est expérimentée, ça fait très longtemps qu’elle est en équipe nationale. C’est très facile de l’intégrer, ça n’a pas dénoté des autres, elle s’est bien intégrée (…). Quant à Gabby, elle nous a beaucoup apporté cet été. On aurait voulu qu’elle soit là, mais j’ai plus tendance à parler de celles qui sont là que celles qui ne le sont pas », a ajouté le sélectionneur.

Au-delà de l’absence de Gabby Williams et du retour de Valériane Vukosavljevic sur le poste 3, le sélectionneur compte aussi sur Janelle Salaun, qui réalise « une très bonne saison » à Villeneuve d’Ascq. En revanche, Iliana Rupert ne disputera pas le match contre la Finlande, préservée car diminuée. Une absence de marque, certes, mais le réservoir français a de la ressource.

À Saint-Etienne.

Photo : Jean-Aimé Toupane (FIBA)

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