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FIBA – Euroleague, une rencontre mais pas de progrès

À l’heure du bilan de l’année 2022, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis, a confirmé avoir rencontré le nouveau président de l’Euroleague, Dejan Bodiroga. Il a admis qu’aucun progrès significatif n’avait eu lieu, pour le moment, dans les discussions FIBA – Euroleague.

À l’heure du bilan de l’année 2022, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis, a confirmé avoir rencontré le nouveau président de l’Euroleague, Dejan Bodiroga. Il a admis qu’aucun progrès significatif n’avait eu lieu, pour le moment, dans les discussions FIBA – Euroleague.

Ce lundi, le secrétaire général de la FIBA, Andreas Zagklis, a tenu sa visio-conférence de presse annuelle. Comme souvent, les questions des journalistes se sont rapidement orientées sur la question des relations entre FIBA et Euroleague, et plus particulièrement avec la nouvelle direction de cette dernière. L’exécutif grec de la fédération internationale a confirmé qu’il avait rencontré le nouveau président de l’Euroleague, Dejan Bodiroga, sans noter de progrès majeur.

« Je peux confirmer que nous nous sommes rencontrés. C’était une bonne rencontre, mais à ce stade, nous n’avons pas avancé. L’ambiance est bonne. On a aussi le sentiment que la FIBA est ouverte à la discussion mais on fait des efforts seuls depuis 18 mois. Nous avons inclus la NBA dans la discussion, nous avons changé les dates des fenêtres de novembre pour accueillir les équipes nationales et les joueurs. Cependant, de l’autre côté, nous n’avons vu que quelques matches reprogrammés. Nous sommes heureux de ces changements et je tiens à remercier tous ceux qui les ont rendus possibles. En ce moment, au sein de l’Euroleague, il y a une majorité claire et une minorité dans le processus de prise de décision. Nous ne nous attendons pas à ce que quoi que ce soit change pour la prochaine fenêtre de février. Nous avons inclus toutes les personnes impliquées dans nos réunions, y compris la NBA, et nous attendons toujours des progrès », a-t-il glissé.

La FIBA est ainsi dépendante d’une unité au sein même de l’Euroleague, sans quoi elle ne pourra apporter de réponse concrète aux problèmes actuels, notamment en termes de calendrier.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’un alignement dans les objectifs stratégiques. Nous devons donc savoir ce que veulent ces clubs d’élite et voir si c’est compatible avec ce que veulent les autres centaines et milliers de clubs, les ligues et fédérations. Je suis sûr que la nouvelle direction de l’Euroleague essaie de comprendre ce que ces clubs qui possèdent l’ECA veulent faire. La deuxième étape est de voir comment ces plans sont compatibles avec ce que nous voulons faire. Cependant, pour des questions très importantes comme le calendrier, il doit y avoir un accord minimum et c’est facile. Il pourrait par exemple y avoir des matches mardi et ensuite avoir des ouvertures pour les fenêtres. Il existe des solutions simples et rapides et je suis vraiment inquiet lorsque je lis que des matches d’Euroleague peuvent changer d’horaire en raison de la Coupe du monde de football pour des raisons d’audience et qu’il n’y a pas de changement pour les fenêtres de la FIBA », a regretté Andreas Zagklis.

Photo : Andreas Zagklis (FIBA)

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