Pour sa première saison en Betclic Élite, Blois a démarré tambour battant en restant leader invaincu jusqu’à la quatrième journée. Depuis, l’ADA est rentrée dans le rang et tente de se réajuster malgré un marché relativement fermé. Mais, même après sa série noire, la plus petite masse salariale de la division réalise un début de saison cohérent… avec quelques belles affaires.
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Blois – saison 2022-2023
Budget : 3 609 000 euros (16e, +32 %)
Masse salariale : 1 106 000 euros (18e, +39 %)
Classement après 16 journées : 16e (5-11)
Après six saisons en Pro B dont deux douloureuses où les portes de la première division se sont refermées sur elle – en 2018 faute d’un centre de formation agréé, en 2020 suite à l’arrêt de la saison pour cause de pandémie -, l’Abeille des Aydes a enfin touché le Graal : la montée en Betclic Élite.
Comme tout promu, le club blésois n’a pas fait de miracle au niveau de son budget. Celui-ci est bien installé en queue de peloton (3,61 millions d’euros, 16e contre 3,31 pour Fos, 18e, et 3,50 pour Le Portel, soit relativement loin de Nancy, 4,32 millions, 15e). Et avec la masse salariale qui va avec puisqu’il dispose de la plus faible de la première division (1,106 million d’euros brut), tout proche du « rival » provençal (1,114 million).
À titre de comparaison, deux équipes de Pro B sont censées dépasser cette barre de masse salariale cette saison (Chalon et Orléans). On pourrait croire cela banal mais en réalité, jamais le club du Loir-et-Cher n’avait disposé d’aussi grands moyens, ses finances plafonnant ces dernières années autour des 2,5 millions d’euros – 2,72 de budget, 795 000 euros de masse salariale sur le dernier exercice -, soit une augmentation de l’ordre du tiers d’une année sur l’autre ! Une première victoire pour l’ADA.
La barre des 100 000 euros franchie deux fois
Cela se ressent dans le standing des joueurs étrangers, à débuter par…
Photo : Mbaye Ndiaye (Tuan Nguyen, montage Basket Europe)
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