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Eric Bartecheky (Élan Béarnais) après la défaite contre Monaco : « Ce qui fait mal, ce sont les quatre lancers-francs ratés »

Ce dimanche à Gaston-Médecin, l’Élan Béarnais n’est pas passé loin d’un exploit face à la Roca Team (83-77). Les Monégasques, qui pensaient avoir un match facile avant le choc contre l’Olympiakos, ont dû s’employer en fin de match pour sécuriser la victoire. Pourtant, Pau-Orthez a eu l’occasion de p

Ce dimanche à Gaston-Médecin, l’Élan Béarnais n’est pas passé loin d’un exploit face à la Roca Team (83-77). Les Monégasques, qui pensaient avoir un match facile avant le choc contre l’Olympiakos, ont dû s’employer en fin de match pour sécuriser la victoire. Pourtant, Pau-Orthez a eu l’occasion de passer devant dans les toutes dernières secondes, mais le 0/4 aux lancers-francs a anéanti leurs chances de s’imposer.

Dans les tribunes de Gaston-Médecin, la tension fut palpable aux alentours de 19h dimanche soir. Supporters monégasques et béarnais ont un temps retenu leur souffle. Sur la ligne des lancers, Vitalis Chikoko et Michael Stockton, sous une bronca généralisée, ont tous deux manqué leurs tirs.

Dommage pour eux car les Palois avaient fait jeu égal pendant une large partie de la rencontre. Les joueurs de l’Élan Béarnais pourront nourrir des regrets après cette fin de match, comme l’a expliqué le coach Eric Bartecheky en conférence de presse.

« On était au coude-à-coude sur la fin, mais on a mal géré notre dernière possession. On fait le stop défensif qu’il faut mais aucun système n’est annoncé sur l’attaque et on prend un panier en contre derrière. Ce qui fait mal, ce sont les quatre lancers-francs ratés. On doit passer au moins à +1 ou +2 après cette séquence. Mais je pense qu’on les a inquiétés. Tout n’était pas parfait mais ils n’ont mis que 83 points, c’est moins que d’habitude. 19 ballons perdus de notre côté, c’est beaucoup trop. Nous avons laissé trop de libertés à Mike James. Pour terminer dans le jeu, on leur laisse 13 rebonds offensifs. Ce match reste toutefois satisfaisant. Au final, ça se joue sur quelques possessions et les lancers-francs. Monaco est une équipe avec beaucoup d’individualités, qui joue l’Euroleague avec un match tous les trois jours depuis plusieurs semaines. Ce soir, on n’avait pas de pression et ça devient presque frustrant de ne pas concrétiser après un tel match. On va surtout retenir le positif et avancer. Le prochain match contre Blois sera différent, on doit mieux le préparer pour être plus précis sur certaines phases de jeu. »Eric Bartecheky

Pour Landing Sané (11 points, 4 rebonds), il y a de la frustration après être passé si près du but. Avec 18 minutes jouées, il a été l’un des artisans de la remontée béarnaise.

« Mes sentiments sont partagés. Forcément, il y a de la déception car on s’est donnés toutes les chances de gagner ce match. Ce sont des choses qui arrivent. On a beaucoup donné face à une équipe usante et difficile à jouer. En tant qu’équipe, il faut être plus précis sur les pertes de balle et les lancers-francs. On a manqué de lucidité, il faut être plus incisifs. En ce qui concerne les lancers-francs, ils se décident sur l’instant. Aujourd’hui, Michael Stockton et Vitalis Chikoko les ont ratés, mais demain ils les mettront. C’est malheureux mais c’est comme ça. À la toute fin, on a perdu la balle qui pouvait nous sauver, je pense que c’est ça le plus frustrant. Je ne pense pas que la passe soit mauvaise bien qu’elle soit puissante, c’est un problème de placement. On va devoir garder ces automatismes avant d’affronter Blois. Cette victoire contre Monaco, ça aurait été du bonus. À la fin de saison, on ne va pas se battre avec eux. Il y a beaucoup de positif à tirer de ce match. On a laissé passer notre chance, mais c’est de notre faute. Ce n’est pas Monaco qui perd la balle. Mais on va rester sur une note positive, tout le monde n’a pas l’occasion de battre cette équipe, et on retiendra ça. »Landing Sané

En attendant, l’Elan Béarnais cherche toujours un renfort pour donner un peu de profondeur à son banc et s’éloigner de la zone rouge (6-10, 14e).

L’Olympiakos, une revanche à prendre

Du côté des locaux, toujours leaders du championnat (12-3), on se contente de cette victoire acquise dans la douleur face à l’Élan Béarnais. Pour Donatas Motiejunas, « l’Élan Béarnais est une bonne équipe difficile à jouer. On s’attendait à un match peu évident. Tout le monde a fait ce qu’il a pu, chacun a donné son maximum pour revenir à la fin et gagner. On a douze bons joueurs dans l’équipe, enfin 11 (NDLR : Adrien Moerman a été écarté du groupe) maintenant (rires). Je suis content qu’on se soit battus en tant qu’équipe. En plus, Donta Hall nous a gratifié de deux dunks exceptionnels. Il offre des moments incroyables aux fans et même à ses coéquipiers. En Euroleague, il va y avoir un gros duel avec Moustapha Fall, le travail en amont va être primordial. Nous avons un passif avec l’Olympiakos, et une revanche à prendre (NDLR : l’Olympiakos a éliminé Monaco en playoffs au match 5 l’an passé).«

Des propos partagés par l’entraîneur de la Roca Team Sasa Obradovic : « On retiendra la victoire. On continue d’avancer en championnat. Évidemment, ça sera un tout autre match mardi contre l’Olympiakos, qui va faire le déplacement avec l’ambition de nous battre« .

À Gaston-Médecin (Monaco).

Photo : Eric Bartecheky – Elan Béarnais (Jacques Cormarèche)

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