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Euroleague : l’ASVEL subit la foudre de Belgrade

Dans l’ambiance étouffante de la Stark Arena, l’ASVEL a coulé ce mardi soir contre le Partizan Belgrade (92-71). C’est la plus lourde défaite de la saison villeurbannaise en Euroleague.

Dans l’ambiance étouffante de la Stark Arena, l’ASVEL a coulé ce mardi soir contre le Partizan Belgrade (92-71). C’est la plus lourde défaite de la saison villeurbannaise en Euroleague.

L’ASVEL n’est pas guérie. En progrès depuis l’arrivée de Dee Bost et sa victoire référence contre Fenerbahçe, l’équipe de T.J. Parker est retombée dans ses travers face au Partizan Belgrade. Et pas qu’un peu. Devant les 16 000 spectateurs de la Stark Arena, les Villeurbannais ont mené une minute… Puis ils ont subi un véritable cavalier seul de la formation de Zeljko Obradovic.

Avec 50 points encaissés en première période, l’affaire était déjà pliée (50-36). Mais le pire restait à venir pour l’ASVEL, encore à côté de ses pompes dans un troisième acte à nouveau à sens unique (25-16) et dans un dernier quart aux allures de All-Star Game. Au final, c’est une défaite de 21 points, soit le plus lourd revers de sa saison en Euroleague – avec le même tarif que lors de la troisième journée contre Fenerbahçe.

Le Partizan poursuit sa remontée

L’assassin principal des Villeurbannais n’est autre que Kevin Punter, auteur de 22 points à 8/15 aux tirs dont 3/5 derrière l’arc et 4 passes décisives… en tout juste 21 minutes. Le Français Mathias Lessort (12 points, 4 rebonds, 1 contre), Zach LeDay (9 points, 7 rebonds, 3 interceptions) et Dante Exum (13 points) ne se sont pas vus – non plus – offrir une grande résistance.

La domination des Serbes se retrouve dans les statistiques : 7 pertes de balle contre 17 pour les Villeurbannais, 8/21 à 3-points contre 4/15, entre autres… Plus que jamais, revoilà les hommes de Zeljko Obradovic, revenus à un bilan à équilibre (11-11, 10e), dans la course aux playoffs.

Nando De Colo se rapproche du record

Côté Villeurbannais, il n’y a rien à retenir et tout à oublier de ces 40 minutes. Cela a au moins eu le mérite de donner du temps de jeu à Yves Pons, auteur de 14 points et 6 rebonds en 22 minutes. Ménagé pendant la quasi-totalité de la deuxième mi-temps, Nando De Colo (7 points, 4 rebonds, 3 passes en 17 minutes) est désormais tout près de devenir le meilleur marqueur de l’histoire des coupes d’Europe.

L’international français n’est plus qu’à trois unités du record de la légende grecque Nick Galis (4 904 points). Sauf blessure, le Nordiste devrait s’emparer de ce record contre la Virtus Bologne ce vendredi soir (21h) à l’Astroballe. En attendant, l’ASVEL retombe au 16e rang, pour un bilan de 8 victoires et 13 défaites, et s’éloigne quasi-définitivement des playoffs.

Boxscore Partizan Belgrade – ASVEL / Classement Euroleague / Calendrier Euroleague

Photo : Nando De Colo (Euroleague)

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