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Pauline Astier, l’avenir de l’équipe de France conjugué au présent

En avance sur les temps de passage, Pauline Astier (1,78 m, 20 ans) a de nouveau été appelée en équipe de France à l’occasion d’une fenêtre internationale décisive pour la qualification à l’EuroBasket 2023. La meneuse de Bourges, aux six sélections chez les Bleues, s’affirme de jour en jour comme le

En avance sur les temps de passage, Pauline Astier (1,78 m, 20 ans) a de nouveau été appelée en équipe de France à l’occasion d’une fenêtre internationale décisive pour la qualification à l’EuroBasket 2023. La meneuse de Bourges, aux six sélections chez les Bleues, s’affirme de jour en jour comme le futur du basket français. Basket Europe s’est entretenu avec elle.

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Pauline Astier devient une habituée de la liste de Jean-Aimé Toupane. Appelée dans le groupe A pour préparer la Coupe du monde en Australie, elle était également du voyage en Océanie l’été dernier. Conviée une nouvelle fois au rassemblement des Bleues au mois de novembre, la meneuse des Tango Bourges s’installe comme une joueuse essentielle au projet du sélectionneur, qui a sans doute un oeil rivé sur Paris 2024. Questionnée sur son sentiment après une nouvelle sélection, elle nous a répondu tout sourire :

« À chaque fois, je suis très contente. Quand la liste sort, c’est toujours une belle surprise même si je fais ce qu’il faut en club ou pendant les stages pour en faire partie. »

Pauline Astier en équipe de France est ni un choix anodin, ni un choix par défaut en l’absence de joueuses arrières des Bleues, comme Alix Duchet ou Olivia Epoupa. Après avoir été une des patronnes de la sélection U20 au championnat d’Europe de la catégorie en août 2022, elle avait directement enchaîné avec les Bleues. À la suite de son été, la Tarbaise a pris les responsabilités qui lui ont été aisément allouée à Bourges, en l’absence de quelques cadres. MVP du match des champions face à Basket Landes, elle a commencé sa saison de la plus belle des manières avant de connaître un léger coup de fatigue en fin d’année.

« Cette saison, c’est la deuxième fois où je joue une compétition européenne. Cela se passe bien même si j’ai eu un petit coup de mou en fin d’année, à force d’enchaîner tous les étés. Il y a forcément un moment où la fatigue arrive. En janvier, j’ai repris le rythme et mes repères avec Bourges en fonction des joueuses présentes ou non. Il faut tout le temps se réadapter. »

L’adaptation, le maître mot de Pauline Astier en club comme en sélection. Capable d’évoluer au poste 1 comme au poste 2, elle apporte de la polyvalence au jeu et crée sans cesse pour ses coéquipières. Ses quasiment trois passes décisives de moyenne en 18 minutes cette saison en témoignent :

« Je veux apporter quelque chose que l’équipe n’a pas. Du rythme, ma fougue liée à ma jeunesse et de l’énergie ».

Un renouveau qui fait du bien aux équipes dans lesquelles elle évolue, et elle ne passe jamais inaperçue une fois sur le terrain. Joueuse moderne par excellence, c’est un profil que ne possède pas l’équipe de France.


« J’ai beaucoup à apprendre de Sarah Michel, j’aime comment elle réfléchit, elle défend. Je retrouve des similitudes dans nos jeux. »

Une arrière à la « Sarah Michel », avec l’expérience en moins, le rapprochement est tout trouvé. Les Berruyères évoluent ensemble en pro depuis 2019, bien que Pauline Astier ait rejoint le centre de formation dès 2016. Rapidement, la désormais capitaine des Bleues est devenue un modèle pour elle :

« Je peux être associée à Sarah sur les lignes arrières, c’est un avantage, on arrive à se relayer. Il ne faut pas se fermer de portes ni trop s’éparpiller, c’est un juste milieu à trouver quand on évolue sur les deux postes. J’arrive à retrouver des similitudes entre les deux postes et aussi dans nos deux jeux. J’ai beaucoup à apprendre de Sarah Michel, j’aime comment elle réfléchit, elle défend. »

Sarah Michel n’est évidemment pas la seule joueuse familière à Pauline en équipe de France. En plus d’avoir croisé toutes les filles une multitude de fois en tant qu’adversaires, nombreuses d’entre elles sont également passées par le Tango Bourges Basket. Des amies qui ont aussi facilité son arrivée en équipe de France. Iliana Rupert et Alexia Chartereau, entre autres, ont marqué Bourges, chez qui Pauline a décidé de prolonger jusqu’en 2025. Elle revient sur ce moment fort en début de saison, lorsqu’elle fut honorée par surprise au centre du parquet par sa présidente Agnès Saint-Gès :

« Je ne m’attendais pas à une telle cérémonie. Je pensais qu’ils allaient l’annoncer juste sur les réseaux sociaux. J’étais hyper heureuse« .


À bientôt 21 ans, le début de carrière de Pauline Astier est remarquable. Elle s’en donne les moyens, peu importe dans quel contexte elle évolue. Sous les ordres de Jean-Aimé Toupane comme ceux d’Olivier Lafargue, à Bourges, le courant passe très bien. Les deux coaches lui font confiance et « n’ont pas peur de lui laisser prendre des initiatives ». Dans le club qu’elle qualifie « d’excellence », elle note aussi la chance qu’elle a d’évoluer dans un tel cadre, aux côtés de joueuses qui facilitent sa progression. Une déclaration d’amour au Tango Bourges Basket :

« À Bourges, nous avons tout à notre disposition pour évoluer dans les meilleures conditions. Il y a les coachs, les structures, les bénévoles et le public bien évidemment. Quand on est bien dans un endroit, cela nous pousse à y rester. »

Pour le moment, c’est sur l’équipe de France qu’elle se focalise. Les Bleues affrontent ce jeudi la sélection de Lituanie, qui compte dans ses rangs la pépite Juste Jocyte, « une forte shooteuse avec beaucoup de talent », prévient Pauline Astier. Sans déjà penser aux Jeux Olympiques à la maison, la meneuse compte d’abord se battre pour faire partie de la liste de l’EuroBasket 2023 – en cas de qualification des Bleues – du 15 au 25 juin prochain.

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Pauline Astier devient une habituée de la liste de Jean-Aimé Toupane. Appelée dans le groupe A pour préparer la Coupe du monde en Australie, elle était également du voyage en Océanie l’été dernier. Conviée une nouvelle fois au rassemblement des Bleues au mois de novembre, la meneuse des Tango Bourges s’installe comme une joueuse essentielle au projet du sélectionneur, qui a sans doute un oeil rivé sur Paris 2024. Questionnée sur son sentiment après une nouvelle sélection, elle nous a répondu tout sourire :

« À chaque fois, je suis très contente. Quand la liste sort, c’est toujours une belle surprise même si je fais ce qu’il faut en club ou pendant les stages pour en faire partie. »

Pauline Astier en équipe de France est ni un choix anodin, ni un choix par défaut en l’absence de joueuses arrières des Bleues, comme Alix Duchet ou Olivia Epoupa. Après avoir été une des patronnes de la sélection U20 au championnat d’Europe de la catégorie en août 2022, elle avait directement enchaîné avec les « vraies » Bleues…

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Photo : Pauline Astier (FFBB)

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