Aller au contenu

Massimo Cancellieri (coach Limoges) : « On ne se cherche pas d'excuses »

Avant d’affronter Dijon en ouverture des quarts de finale de la Leaders Cup ce vendredi (13h), le coach du Limoges CSP Massimo Cancellieri a livré son analyse sur la mauvaise passe de son équipe.

Battus pour la huitième fois en dix rencontres en Coupe de France mercredi soir, les Limougeauds arrivent à la Leaders Cup avec l’étiquette d’outsider. Malgré la dynamique en la défaveur de son groupe, Massimo Cancellieri s’est montré optimiste sur la suite des événements. En conférence de presse jeudi soir, il a livré à la poignée de journalistes présents à l’Arena de Saint-Chamond - dans un français de plus en plus parfait - un véritable show, en toute décontraction.

Sans doute que le coach limougeaud a été prévenu que la Leaders Cup, et son format en matches couperets, a souvent réservé son lot de surprises. Toujours est-il que le technicien italien n’a pas caché les difficultés du moment, liées aux blessures, à la surutilisation de certains joueurs, mais aussi à la forte adversité en BCL comme en Betclic Elite.

« Quand on nous pose une question sur la forme du moment ou sur les blessures, il y a deux façons de répondre. Soit on cherche des excuses, soit on dit la vérité. Dans notre cas, on ne se cherche pas d'excuses. Il faut dire qu’on a accumulé des blessures, mais comme beaucoup d’équipes durant la saison. Nous allions dans la bonne direction, nous avons fait d’excellentes choses jusqu’en janvier. Et après janvier, tout a changé. Maintenant, je sens que mon équipe a besoin de recommencer à travailler ensemble. Car on est dans une machine à laver avec des matches tous les trois jours, avec en plus du championnat un groupe extrêmement relevé dans le top 16 de BCL. C’est difficile de rivaliser pour viser les playoffs. Les pertes de Desi Rodriguez et Bryce Jones nous ont fait du mal. L’alchimie s’est brisée, mais ce n’est pas forcément notre faute. Ce n’est pas que nous sommes désunis, c’est surtout lié à une surutilisation des joueurs. Honnêtement, ils sont fatigués. Et après, je ne suis pas un entraineur qui veut reposer les joueurs parce qu’on a besoin de travailler aussi. L’équipe a perdu un peu de confiance, donc on va reprendre avec des choses basiques. En tout cas, notre parcours de revalorisation de l’équipe a déjà commencé. Nous avons encore besoin de temps mais cela débutera avec des matches comme celui de vendredi. Avec moins de 48h de repos entre la Coupe de France et la Leaders Cup, on va jouer motivés. On va s’amuser… On va même kiffer ! (rires) », a-t-il conclu entre quelques blagues adressées à Nicolas Lang et aux journalistes.

En attendant, le CSP a l’occasion de se relancer ce vendredi face à un adversaire, Dijon, qui a aussi marqué le pas ses dernières semaines - défaites contre Strasbourg, Villeurbanne et Boulogne-Levallois, victoire après prolongation à Antibes. À l’heure du repas, nul doute que la bande à Cancellieri mettra un peu de piment à cette première rencontre du weekend (entre-deux à 13h, à suivre sur LNB TV).

À Saint-Chamond.

https://www.basketeurope.com/livenews-fr/652645/victor-wembanyama-boulogne-levallois-les-defenses-sont-plus-adaptees-que-jamais-a-jouer-contre-moi/

Photo : Massimo Cancellieri (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité