Aller au contenu

Leaders Cup - Frédéric Fauthoux (Bourg) : « On n’a pas volé notre place en finale »

Après avoir sorti Monaco, la JL Bourg s’est qualifiée pour la finale de la Leaders Cup en dominant le tenant du titre, Dijon (77-94). Le coach Frédéric Fauthoux est fier de ses joueurs, qui ont fait preuve de « solidarité » et de « force collective ».

Frédéric Fauthoux, coach de la JL Bourg : « Ce soir, il y a eu une vraie force collective et de la solidarité. On a bien fermé la raquette. Ils ont eu un déficit d’adresse en première mi-temps, cela nous a quand même pas mal aidé. Mais pour une fois qu’on contrôle le rebond, c’est plutôt encourageant. Je pense qu’on a réussi à trouver notre équilibre offensif. On avait ciblé David Holston. On savait qu’il avait des petits pépins physiques sur la main donc on pouvait imaginer qu’il n’était pas à 100 %. Il fallait stopper ce joueur-là. »

« Je ne suis plus vraiment surpris (de notre niveau de jeu) car depuis un petit moment, on arrive à développer un vrai jeu collectif des deux côtés du terrain. Depuis quinze jours, c’est très dur de sortir un joueur de cette équipe. C’est un vrai collectif qui joue ensemble. Je tiens vraiment à les féliciter de produire un basket comme ça. Mais c’est jamais gagné car le très haut niveau, c’est très dur. Dans le sport de haut niveau, on sait que c’est toujours très fragile de maintenir un très haut niveau. On va essayer d’en profiter le maximum. Mais je suis heureux car on a mis en place des choses en place qui paient aujourd’hui, c’est tout bénef. Pourvu que ça dure ! »

« On s’est donnés une mission. Maintenant, on ne va pas changer notre préparation de match. Il va falloir se reposer. Jouer une finale, ce n’est pas neutre. Pour certains, ce sera leur première. Il faudra appréhender tout ça. Ramener un trophée à Bourg, c’est un challenge très important. Quand on sait à quel point c’est dur de construire un club, de le structurer, ce n’est pas rien. L’objectif de tout dirigeant, supporter, joueur et staff, c’est de gagner un trophée. Donc je vais pas dire qu’on aura plus de pression que ce soir mais ce serait un très beau symbole de remporter un titre avec cette équipe. Cette équipe, elle a quelque chose. Ce serait bien de gagner, et en plus en jouant bien. »

« Si on joue contre l’ASVEL ? Ce serait un beau symbole que de le retrouver en finale. De l’intérieur, je sais comment ils préparent ces matches. Ce serait un joli clin d’oeil à l’histoire. Mais il y a Le Mans, aussi. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’a pas volé notre place de finaliste. On joue bien, on développe un très beau jeu collectif, avec de la solidarité. Quoi qu’il se passe demain, ce sont des très beaux signaux pour la suite de la saison. On a une semaine dure et excitante. »

Axel Julien, meneur de la JL Bourg : « On a fait le boulot. On a essayé d’embêter David (Holston), c’est vrai qu’il revient d’une blessure (au doigt) qui peut le gêner sur son tir. On a tout fait pour le faire déjouer mais c’est surtout le travail qu’on fait tout au long du match qui nous permet de l’emporter, l’intensité qu’on a mis. On a joué un peu intelligemment, à part les dernières minutes où on s’est fait un tout petit peu peur. Mais c’était un gros match dans l’ensemble. On a été constants sur 40 minutes. »

« Avec Alex Chassang, on tentera de défendre ce titre qu’on a gagné en 2020. Une Leaders Cup, ce n’est que des matches contre des grosses équipes. Si on joue mal, on sort. Maintenant, c’est à nous d’encore monter notre niveau en finale. En tout cas, on ne peut pas passer à côté du match demain après ce qu’on a fait hier et aujourd’hui. On essaie de jouer avec le collectif, que tout le monde soit bon, mais quand un joueur comme James (Palmer) fait ce genre de prestations, avec si peu de déchets, ça aide forcément l’équipe. Ça lui a profité, et tant mieux, qu’il continue comme ça, moi ça me dérange pas. »

Jordan Floyd, arrière de la JL Bourg : « Quand on a joué à Dijon, Markis McDuffie et David Holston ont été bons. On s’en est souvenus. On leur devait une revanche. Notre effort défensif a été spectaculaire. Nos quatre défaites de janvier ont été une prise de conscience qu’il fallait revenir à ce qu’on faisait avant. Et maintenant, on se partage de nouveau la balle. C’est notre façon de jouer. Quand tout le monde touche le ballon, on peut approcher les 90-100 points. Et un soir, Pierre Pelos va mettre 20 points, un autre ce sera Alexandre Chassang. Tout le monde peut prendre feu, sans exception. Notre équipe est vraiment spéciale et unique. »

Nenad Markovic, coach de la JDA Dijon : « Dès les premières minutes, on a eu du mal. On n’a jamais su s’organiser. La JL Bourg a probablement la meilleure dynamique de tout le championnat maintenant. Je le disais avant la Leaders Cup. Ils jouent de manière excellente, ils bougent le ballon, ils sont en contrôle absolu des deux côtés du terrain. Défensivement, nous les avons laissé développer un jeu rapide, nous étions tout le temps en retard. Nous les avons laissés s’installer dans leur jeu rapide. Ce n’était tout simplement pas assez bon pour une demi-finale, surtout contre une aussi bonne équipe. »

Jonathan Rousselle, meneur de la JDA Dijon : « Nous avons été déficients sur trop de domaines. Il y a eu une vraie défaillance en défense en terme d’intensité, de rebonds. Nous avons subi. On n’est pas rentré dans le match comme il fallait. Le fait de reculer a été une constante pendant tout le match. La JL Bourg surfe sur une dynamique impressionnante. Ça se sent dans leur jeu, c’est fluide, il y a un flow offensif élevé. Ça fait mal de savoir le reconnaître mais la meilleure équipe a gagné. »

À Saint-Chamond.

Résultats/Programme Leaders Cup

https://www.basketeurope.com/livenews-fr/653084/leaders-cup-bourg-elimine-dijon-le-tenant-du-titre-et-file-en-finale/

Photo : Frédéric Fauthoux (Hervé Bellenger - LNB)

Commentaires

Fil d'actualité