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Boulogne-Levallois : le retour fracassant de Tremont Waters en Betclic Elite

De retour de blessure après un mois et demi sans jouer, Tremont Waters (1,80 m, 25 ans) vient de montrer cette semaine, contre Nancy et à Pau, qu’il était le maillon essentiel aux Metropolitans 92 en relais de Victor Wembanyama.

Le retour aux affaires de Tremont Waters est la bonne nouvelle de la semaine chez les Mets. Déjà déterminant ce mardi lors de la victoire - sur un fil - à Pau-Lacq-Orthez (20 points, 8 passes décisives et principal acteur du moneytime), l’international portoricain a éclaboussé de son talent le Palais des Sports Marcel-Cerdan trois jours plus tard avec 25 points à 6/12 à 3-points, 3 passes décisives, 3 rebonds et 3 interceptions pour 25 d'évaluation en 35 minutes contre Nancy (93-87).

Avec 22 points - dont cinq tirs primés - en première mi-temps (52-35), le meneur de poche a assuré le spectacle. Il a inscrit 16 unités dans le seul deuxième quart-temps, conclu sur un 15-3 collectif, pendant que Victor Wembanyama admirait le show depuis le banc après sa deuxième faute personnelle. « Waters a mis deux ou trois shoots à 10 mètres, c’était assez impressionnant », n’en croyait pas ses yeux le coach nancéien Sylvain Lautié en conférence de presse.

« Un récital jusqu’à la mi-temps »

L’ancien Celtic a parfaitement mis sur la voie les Metroplitans 92 vers un 17e succès en championnat, confortant ainsi leur deuxième place (17-6) au classement, devant Cholet (15-7). « On a eu un récital de (Tremont) Waters jusqu’à la mi-temps. Il a beaucoup de talent. Il a été incroyable ce soir pendant 20 minutes, à la fois par l’adresse au tir et tout le reste », a loué Vincent Collet en conférence de presse.

Mais, car il y a un mais, le meneur portoricain a manqué de jus dans le final. Il fut même légèrement crampé, ce qui a failli coûter cher à des Mets... qui ont tout de même assuré l’essentiel. « Il ne doit pas s’arrêter de jouer comme il a pu le faire ce soir. C’est une de ses marges de progression, a tempéré son coach. En deuxième mi-temps, je crois qu’il était fatigué aussi. Il s’est mis à marcher et ça nous a un peu enlevé le rythme ».

« On continue de grandir. On a très bien joué en première mi-temps, j'ai marqué mes tirs, on a bien bougé le ballon. On s'est un peu endormi en deuxième mi-temps mais on va apprendre de cela », a rétorqué l’intéressé, heureux d’être de retour sur les parquets. Sa commotion cérébrale survenue à Fos-sur-Mer le 18 janvier dernier n’est semble-t-il plus qu’un lointain souvenir.

Un seul être vous manque…

Et c’est Boulogne-Levallois qui en bénéficie. La preuve en chiffre : avec lui, les Mets ont gagné 84 % de leurs rencontres. Sans lui pendant sept semaines, ils ont grandement souffert. Battus deux fois en trois rencontres de championnat, éliminés en huitièmes de finale de la Coupe de France et dès les quarts en Leaders Cup, les Metropolitans 92 n’ont remporté qu’une seule rencontre en son absence. C'était face à Dijon, à domicile (93-86, avec 29 points de Victor Wembanyama).

Le retour dans ses standards du meilleur joueur du mois de janvier est donc primordial. Au même titre que la bonne arrivée de l’intérieur TaShawn Thomas (14 points, 7 rebonds de moyenne en 31 minutes sur ses deux premiers matches) et le retour de blessure d’Armel Traoré, quatre mois après son opération du ménisque (2 points, 2 rebonds en 5 minutes contre Nancy). Il fallait bien ça aux Metropolitans 92 pour relancer leur dynamique à l’heure du sprint final vers les playoffs.

À Boulogne-Levallois.

Photo : Tremont Waters (Thomas Savoja)

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