Mardi soir, l’ASVEL a « cassé la figure » aux Metropolitans 92 d’un certain Victor Wembanyama, conservant ainsi un espoir de revenir à hauteur de la deuxième place en Betclic Elite. En conférence de presse, son ancien coach, T.J. Parker, et Yves Pons, sont revenus sur le retour de Wemby à l’Astroballe, la montée en puissance du collectif villeurbannais depuis la Leaders Cup mais aussi la folle semaine qui se présente… avec potentiellement quatre matches en six jours, championnat, Euroleague et top 8 de Coupe de France compris à Trélazé.
Ce 14 mars 2023 avait tout d’un événement pour l’ASVEL. Outre le fait qu’ils accueillaient Boulogne-Levallois, deuxièmes au classement, à guichets fermés – pour la 16e fois de la saison -, les Villeurbannais attendaient surtout le retour de Victor Wembanyama, élevé au rang de star depuis son départ après le titre de champion de France 2022. En amont comme en aval du match, on avait rarement vu une telle effusion pour un joueur adverse à l’Astroballe.
Ils étaient donc nombreux, de tous âges, à être venus découvrir ou redécouvrir Wemby, qui a peut-être – déjà – effectué sa dernière danse à l’Astroballe avant son départ inévitable vers la NBA. Mais, après quelques autographes signés à la hâte au buzzer final, le phénomène ne s’est pas éternisé. Il s’est engouffré dans le tunnel qui mène au vestiaire, la mine déconfite. N’y voyez pas une dent contre les supporters villeurbannais, c’est simplement que les Metropolitans 92 se sont littéralement faits « casser la figure », dixit le coach Vincent Collet en conférence de presse après le lourd revers de son équipe (86-69).
« Deux équipes peuvent avoir ce niveau d’intensité en France : l’ASVEL et Monaco » – Vincent Collet, coach de Boulogne-Levallois
Quelques chiffres illustrent l’outrageuse domination villeurbannaise de ce mardi soir. Les hommes de T.J. Parker ont construit leur succès sur un contrôle total du rebond (29 prises à 13 à la pause, 50 à 30 au final). Mais ils ont aussi fait parler leur collectif (20 passes décisives) tout en profitant de la maladresse adverse (5/21 à 3-points dont 1/12 à mi-parcours) afin de prendre le large dès la première mi-temps (47-34). « Cela va bien au-delà des statistiques…
Photo : T.J. Parker – ASVEL (Infinity Nine Media)