Après trois années à l’INSEP, Rayan Rupert (1,99 m, 18 ans) est parti à la découverte du championnat australien pour y lancer sa carrière. Le frère d’Iliana vient de terminer sa saison avec les New Zealand Breakers, avec l’expérience d’une finale de NBL au dénouement malheureux. Il nous a accordé quelques instants, le temps de faire le bilan de sa saison et de se projeter sur la suite, la Draft NBA en ligne de mire.
Malgré des offres en France l’été dernier, et des discussions avec Paris, Blois, Pau ou Le Mans, Rayan Rupert a choisi de lancer sa carrière professionnelle en NBL. Le jeune homme a suivi les pas d’Ousmane Dieng, son ancien coéquipier de l’INSEP, et d’Hugo Besson, tous deux draftés après leur saison chez les New Zealand Breakers.
Mais, en NBL, Rayan Rupert a connu beaucoup plus de victoires que ses prédécesseurs. Avec son équipe, le combo guard a terminé deuxième de la saison régulière, compilant 6,6 points à 36,4 % aux tirs (25 % à 3-points), 2,5 rebonds, 1,0 passe et 0,8 interception pour 5,2 d’évaluation en 20 minutes de moyenne sur 20 matches. Il a terminé son aventure océanienne sur un échec en finale, contre les Sydney Kings, au terme d’un match 5 décisif au dénouement épique. Une expérience humaine et sportive enrichissante, dont il nous dévoile les contours. Avant la Draft NBA ? Peut-être, mais pas sûr. Entretien.
Avec une saison de recul, était-ce la bonne décision de lancer votre carrière professionnelle en Australie ?
« Je n’ai aucun regret, je suis très satisfait du choix que j’ai fait. C’était une superbe expérience tant sur le plan basket que le plan humain. Partir à l’autre bout du monde à 18 ans, aller dans un endroit où je ne maîtrisais pas totalement la langue en partant, c’est un accélérateur d’apprentissage, d’autonomie. Je n’en retire que du positif.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en NBL ?
Le plus surprenant, c’est que les salles sont blindées à chaque fois. L’amour que les gens ont pour le basket en Australie et en Nouvelle-Zélande, je ne pensais pas que….
Photo : Rayan Rupert (NBL)