Une fois encore, la saison du Tarbes Gespe Bigorre n’est pas de tout repos. Entre la perte de Serena Kessler, qui n’a pas été remplacée depuis, puis le récent appel aux dons, le TGB pourrait sembler en difficulté. Une réalité toute autre pour l’entraîneur François Gomez, fier d’avoir posé les bases d’un projet jeune et 100 % français en Occitanie.
Dixième au classement avant deux dernières affiches, à domicile face à La Roche Vendée et Villeneuve-d’Ascq, le destin tarbais se décidera probablement en playdowns. Cela n’inquiète pas outre mesure François Gomez. Depuis la troisième blessure aux ligaments croisés de Serena Kessler, Tarbes évolue pourtant à sept joueuses, mais avec l’étincelante Isabelle Yacoubou, 36 ans et quatrième évaluation du championnat, et cinq autres qui ont 24 ans ou moins.
« On peut expliquer cette 10e place par un effectif un peu court mais, finalement, le TGB a creusé l’écart avec les deux derniers et n’est qu’à deux victoires des playoffs. On s’est loupé sur trois-quatre matches peut-être car notre effectif était court, aussi car il nous manquait une joueuse d’expérience. Notre ligne arrière est très jeune, Marie Pardon a seulement 22 ans, Carla Leite en a 18 ans. Quand on joue contre les deux Américaines de Toulouse estampillées WNBA, cela devient plus difficile. Il manque un petit truc qui fait que l’on bascule souvent vers des défaites. Dernière chose, il nous reste un match de plus que les autres équipes donc la pièce peut encore tomber du bon côté malgré notre petit effectif jeune et sans joueuse étrangère. Et même si
Photo : © TGB