En progression constante depuis son arrivée à Roanne en 2020, Ronald March s’impose cette saison comme l’un des meilleurs joueurs de Betclic Elite. Leader offensif d’une Chorale ambitieuse, l’Américain de 29 ans n’a qu’un seul but en tête : ramener son équipe en playoffs après dix ans d’absence.
QT1 – Dans le rétroviseur
« En Inde, j’ai marqué 62 points dans un match »
Les coachs qui vous ont le plus marqué ?
Chester et Jay Hayes. Ce sont deux frères, ils étaient mes coachs pendant mes quatre ans au lycée (Thunderbird High School). Ils m’ont inculqué très tôt la discipline et le goût du travail, ils ont été très importants pour moi. En tant que professionnel, le premier coach que j’ai eu en Suisse, Vladimir Ružičić, est probablement l’entraineur que j’ai préféré. C’est un coach serbe, il était très cool, abordable, il pouvait te parler de tout et n’importe quoi. Mais si on parle de tous les coachs que j’ai eus dans ma vie de basketteur, mes coachs du lycée restent ceux qui m’ont le plus marqué.
Le match le plus mémorable que vous avez joué ?
Pour ma première année en professionnel, j’ai joué en Inde. Dans un match, j’ai marqué 62 points, avec 8 rebonds et 7 passes décisives. Je n’oublierai jamais ce match. On a perdu de 12 points, mais j’ai quand même marqué plus de 60 points dans un match professionnel !
Le plus grand coup de gueule que vous avez vécu ?
Je joue pour Jean-Denys Choulet, donc on a connu beaucoup de coups de gueules (rires). Tout le monde le connait pour ça. Je ne peux pas vraiment en ressortir un seul. Mais il en a eu quelques-uns qui étaient fous. Je pense que c’est juste parce qu’il veut vraiment gagner.
Pourquoi portez-vous le numéro 4 ?
Photo : Ronald March (Tuan Nguyen)