Patrick Comninos (PDG de la BCL) : "Le Final Four le plus relevé de notre histoire"

Le PDG de la Basketball Champions League, le Grec Patrick Comninos, a tenu une conférence de presse au cours du Final Four de la BCL qui se tient à Malaga. Voici quelques extraits.

"Tout d'abord, je tiens à remercier les autorités locales et le club de Malaga pour l'aide apportée dans l'organisation de cet événement. Nous n'avons pas eu beaucoup de temps et je sais les efforts qui ont été faits pour mettre sur pied un grand événement, a t-il déclaré. Demain (aujourd'hui), nous allons couronner un club qui n'a encore jamais gagné ce titre, et un pays qui n'a jamais remporté la BCL. Je sais qu'il y a eu un peu de déception dans la communauté locale, suite à l'élimination des deux clubs espagnols, mais je pense toujours que l'événement de demain sera un succès.

Les deux demi-finales se sont jouées sur la dernière possession, une première. Et il n'y aura pas d'équipe espagnole en finale, ce qui est une raré même si Malaga et Tenerife sont deux équipes de très haut niveau. Qu'est-ce que ce Final Four dit du niveau actuel sportif de la BCL ?

Cela montre le très haut niveau de compétition de cette saison de BCL. Avant même le début de ce Final Four, nous savions que nous avions le Final Four le plus relevé de notre histoire. Deux équipes du Top 5 de l'ACB, la ligue nationale la plus compétitive d'Europe, deux équipes qui ont joué la finale de la Copa Del Rey. Bonn est une success story en BCL et en ligue allemande et Hapoel Jerusalem est un bastion du basket européen, la deuxième meilleure équipe d'Israël. Hier, en demi-finale, on a vu ça. Trois points d'écart cumulés pour les deux matches, c'est un record. Si on regarde les équipes engagées en BCL et leur niveau dans leurs ligues respectives, nous sommes tous très content de la façon dont grandit saison après saison la BCL.

Des réunions ont lieu entre la FIBA et l'entité qui gère l'Euroleague. On parle de rumeurs de fusion entre EuroCup et BCL. Que pouvez-nous dire à ce sujet?

Ce n'est jamais bon de répondre aux rumeurs. Ce que je peux dire, c'est qu'on a un dialogue très ouvert avec le nouveau management de l'Euroleague, avec toujours en tête, l'envie de trouver une solution optimale aux problèmes du basket de club européen. Il y a un consensus entre tous les participants à cette discussion pour dire qu'il y a un écart trop important entre la popularité du basket de club en Europe et la valeur commerciale qui est générée. Cela nous unit. Et on est assis à la même table et nous avons une approche très holistique de la situation, nous regardons et parlons de beaucoup de choses, pas simplement BCL ou EuroCup. Et on espère qu'on pourra prochainement partager beaucoup plus d'informations et pas simplement commenter les rumeurs. De notre côté, par rapport à la structure de la compétition de clubs, il y a beaucoup de progrès à faire. On veut pouvoir offrir aux acteurs économiques de la clarté et des certitudes. Les fondations pour un environnement qui entend progresser. Aujourd'hui, il y a de la confusion et de l'incertitude et ce n'est pas bon pour la croissance économique. Donc, tout le monde veut aller vers plus de clarté pour obtenir un environnement qui puisse produire de la valeur pour tout le monde.

Le format actuel de la BCL est né sous la contrainte pendant le Covid. Il y a-t-il des changements à attendre ?

Le basket européen a beaucoup souffert par le passé des changements de formats. Un format de compétition ne peut pas être évaluée uniquement sur une seule saison. Il faut un peu de temps. Pour la prochaine saison, on va rester sur le même format, et aller au bout d'un cycle de trois saisons. Ensuite, on fera les évaluations nécessaires. On consultera les clubs et au final, notre conseil d'administration tranchera les solutions proposées par notre commission compétition. On écoutera aussi les fans, les partenaires télé. Il n'y a pas de format parfait. Le format actuel a beaucoup de qualités."