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Sur un game winner de Barry Brown Jr, Boulogne-Levallois double la mise et met la pression sur l’ASVEL !

Dominateurs ce mardi soir devant plus de 15 000 spectateurs à l’Accor Arena, les Metropolitans 92 ont vu leur avance fondre au pire moment, à 13 secondes de la fin, quand Dee Bost est parvenu à égaliser… avant d'arracher ce match 2 sur un game winner à 3-points de Barry Brown Jr (86-83) ! Les hommes de Vincent Collet mènent 2-0 avant de se rendre à Villeurbanne et ne sont plus qu’à une victoire de la finale de Betclic Elite.

C’est un énorme coup réalisé par les Metropolitans 92. Un coup de projecteurs fantastique avec une délocalisation express réussie à l’Accor Arena, devant plus de 15 000 spectateurs. Et évidemment un coup sportif, avec une deuxième victoire en trois jours contre l’ASVEL qui, si elle est suivie d’un autre succès à Villeurbanne ou même dans un éventuel match 5 à Marcel-Cerdan, garantirait au club sa première finale en championnat de France.

L’équipe de Vincent Collet a arraché ce match 2 au bout du suspens grâce à un game winner de Barry Brown Jr (11 points à 4/8 aux tirs, 3 rebonds), discret durant toute la partie puis monumental dans le moneytime, lui qui a inscrit les 7 derniers points de son équipe dont le 3-points de la gagne (86-83). Mais aussi à sa force collective puisque les Mets ont mené durant l’intégralité de la rencontre grâce à leur domination aux rebonds (37 prises à 22) et à une adresse extérieure, sans forcer qui plus est (9/14 à 3-points contre 11/33 pour les Villeurbannais) pour compenser leurs 20 ballons perdus.

C'est ainsi qu'ils ont résisté au retour villeurbannais dans l’ultime quart-temps, et donc, à l’égalisation de Dee Bost à 13 secondes de la fin. Un exploit qui n’a pas suffi à inverser la tendance, qui induit le même constat que celui du match 1 : l’ASVEL ne développe pas le même basket offensif sans Nando De Colo, toujours touché au mollet.

L’expérience de Lahaou Konaté a mis les Mets sur la voie

Devant 15 000 spectateurs, dont D.J. Snake, Jules Koundé ou encore Camille Combal, la partie avait débuté sur les mêmes bases qu'en ouverture de série avec deux équipes en place défensivement, une ASVEL sans solution offensive et des Metropolitans 92 un peu plus adroits.

Ceux-ci se détachaient progressivement grâce à l’adresse extérieure de Lahaou Konaté, 34 % en saison régulière mais 4/4 à 3-points en première mi-temps, dont les trois premiers en six minutes (13-7, 6e). Mais aussi par l’activité de ses jeunes, Victor Wembanyama bien sûr - malgré son 0/4 initial - ou encore Bilal Coulibaly (15 points) et Armel Traoré (9 points) qui portaient l'avance à +9 en fin de premier quart (21-12, 10e). Seule ombre au tableau des Mets : la sortie définitive de Devante Jones sur blessure, poche de glace sur la hanche, après un contact avec Dee Bost en fin de premier acte.

Rapidement privée de Youssoupha Fall pour deux fautes, l’ASVEL réagissait dans le deuxième quart-temps dans un premier temps grâce à Dee Bost, qui avait déjà brillé à Bercy en janvier contre Paris (27-21, 13e). Mais les hommes de Vincent Collet, plus physiques, gardaient la main grâce notamment à la maladresse villeurbannaise (11/27 aux tirs dont 5/15 à 3-points), seulement compensée avant la pause (43-36) par l’activité de Retin Obasohan (4 points, 2 interceptions) et Charles Kahudi (11 points à la mi-temps).


Yves Pons et Dee Bost, héros malheureux

La bévue des hommes de T.J. Parker continuait dans le troisième acte, notamment en raison du chantier de Tashawn Thomas (12 points, 6 rebonds). L’affaire semblait pliée quand Armel Traoré, très actif, a inscrit son unique tir à 3-points de la soirée (62-46, 27e). Et pourtant, tout s’est inversé à l’entrée du quatrième quart (65-56).

Réveillée par les interceptions successives de Retin Obasohan et Yves Pons, l’ASVEL a passé un 15-5 en trois minutes. Le vainqueur du concours de dunk (13 points au final) s’est rappelé sa folle soirée de Bercy en décembre dernier en passant plusieurs dunks et même un 3-points qui faisait recoller son équipe à deux unités (74-72, 35e). Mais les dernières munitions n’ont pas suffi à contrer les coéquipiers de Wemby (13 points à 5/12 aux tirs, 10 rebonds mais aussi 5 ballons perdus et 4 fautes), moins solides que durant les 30 premières minutes mais suffisamment pour résister à un ultime coup de chaud de Dee Bost (11 points), auteur du tir de l’égalisation à 13 secondes du buzzer, en vain.

Dos au mur, l’ASVEL semble désormais bien loin d’un quadruplé historique espéré en début de saison. Mais elle en a vu d’autres. Avec ou sans Nando De Colo, sera-t-elle capable de renverser la série, à Villeurbanne ou Levallois, et de montrer son vrai coeur de champion ? Début de réponse vendredi soir à l’Astroballe (18h, BeIN Sports).

Boxscore Boulogne-Levallois - ASVEL

Le programme du reste de la série :
Match 3 : Vendredi 2 juin à 18h – BeIN Sports 1
Match 4 (potentiel) : Dimanche 4 juin à 17h05 – France 3 Régions et BeIN Sports 2
Match 5 (potentiel) : Mercredi 7 juin à 20h30 – BeIN Sports 1


Photo : Barry Brown Jr (Thomas Savoja)

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