A 34 ans passés, Antoine Diot démarre un nouveau cycle de deux années à Roanne. Un nouveau départ pour l’ancien Villeurbannais, qui se juge en forme et loin d’imaginer prendre sa retraite.
Après une carrière entière à disputer des Coupes d’Europe en France et en Espagne, et fort de quatre dernières saisons d’Euroleague à Villeurbanne, Antoine Diot (1,92 m, 34 ans) s’est engagé pour deux saisons à Roanne. Nouveaux objectifs, secrets de la construction de la Chorale, retour sur ses blessures, départ de Villeurbanne, attachement à Bourg-en-Bresse… le champion d’Europe 2013 passe en revue les sujets du moment avant le match d’ouverture de la saison de Betclic Elite contre Cholet ce samedi à 16h, dans un entretien exclusif à Basket Europe.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre Roanne ?
« Tout d’abord, l’histoire avec l’ASVEL s’est terminée un an plus tôt. Le club ne souhaitait pas continuer avec moi. Il y avait une option sur mon contrat qui me permettait de partir. Roanne est apparu assez tôt dès le début de mes recherches. Le projet présenté par Jean-Denys Choulet était très intéressant. C’est un club qui a une vraie histoire. Quand j’ai commencé en pro (en 2007), le club était champion de France. C’est un club historique avec une vraie salle, une vraie ambiance, et avec un coach qui est un vrai passionné. Ce nouveau projet, dans son intégralité, me bottait pas mal.
Quels souvenirs aviez-vous de la Chorale avant d’y signer ?
Ce qui marque toujours à Roanne, c’est l’ambiance. C’est l’ambiance très électrique de la salle. En jeunes, ça t’impressionne toujours un petit peu, ça te met sous pression. A contrario, ça galvanise les joueurs de la Chorale. Je n’ai pas de doute sur le fait que cette ferveur perdurera cette année avec l’équipe. En gagnant quelques matches, je pense que le public, qui est un public de connaisseur, saura nous le rendre si on donne tout sur le terrain.
Comme Maxime Roos, vous avez vécu de grosses blessures dans votre carrière. Quels conseils lui avez-vous donné dans cette période que l’on imagine difficile ?
Forcément, ça a été difficile parce qu’il était déjà en récupération d’une blessure importante. Cette rechute fait extrêmement mal, surtout qu’elle est survenue, de ce qu’on en sait, sur un exercice totalement banal. Tout de suite après, je suis allé le voir, j’ai essayé de lui transmettre un peu mon vécu. J’ai passé 444 jours sans terrain et…
Photo : Antoine Diot (Jade Avet L’Oiseau)