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Venise-Bourg (EuroCup), Frederico Casarin (président Venise): « On ne voit pas pourquoi on devrait reprogrammer »

Jusqu’à cette semaine, le règlement de l’EuroCup et de l’Euroleague prévoyait que si un club ne pouvait pas aligner 8 jours valides sur le terrain, l’équipe perdait par forfait 20-0. Ce qui est arrivé à Bourg cette semaine, fortement touché par la Covid-19 et qui ne s’est donc pas rendu en Italie à

Jusqu’à cette semaine, le règlement de l’EuroCup et de l’Euroleague prévoyait que si un club ne pouvait pas aligner 8 jours valides sur le terrain, l’équipe perdait par forfait 20-0. Ce qui est arrivé à Bourg cette semaine, fortement touché par la Covid-19 et qui ne s’est donc pas rendu en Italie à Venise pour la journée d’EuroCup. Même tarif pour l’ASVEL en Euroleague pour deux journées à domicile.

Devant le tollé provoqué par la situation, l’Euroleague a réagit en changeant en cours de saison et rétrospectivement les règles de sa compétition. Ces matches seront reprogrammés. Sauf qu’évidemment, le remède créé de nouveaux maux. Certains clubs contestent la décision d’un point de vue « juridique » et surtout, la promesse de décaler des matches dans un calendrier particulièrement chargé reste problématique. Certes, cela permet de faire baisser la pression face au mécontentement général, mais cela ne règle pas le problème de fond : trop de matches dans un contexte sanitaire tendu qui demande de la souplesse et une adaptation.

Résultat, Frederico Casarin président de Venise, s’engouffre dans ces deux brèches :

« Nous avons reçu une communication informelle, où on nous explique que ECA est en train d’évaluer la possibilité de reprogrammer le match contre Bourg. Le règlement est pourtant très clair et même s’ils veulent changer le règlement maintenant, cela ne peut pas s’appliquer rétroactivement. On ne voit pas pourquoi on devrait reprogrammer. Nous avons déjà un calendrier chargé avec plusieurs matches par semaine. Ils voudraient qu’on fasse quoi ? On devrait jouer le mardi puis le jeudi ? On a des matches de ligues italienne à jouer. Là, on est en train de nous demander de jouer six fois – et que des matches très difficiles, à Cantu, contre la Virtus Bologne, contre Sassari – en 15 jours ? »

Evidemment, on peut regretter qu’un président fasse passer l’intérêt de son club avant l’intérêt général. Mais il est difficile de lui reprocher. La balle est désormais dans le camp des gestionnaires de l’EuroLeague et de l’EuroCup pour trouver une solution viable.

Photo: Mitchell Watt (Eurocup)

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