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Le pool de sponsors de l’Euroleague est constitué de 27 marques

L’Euroleague semble repartir du bon pied après la période de pandémie qui a asséché ses revenus liés au sponsoring.

L’Euroleague semble repartir du bon pied après la période de pandémie qui a asséché ses revenus liés au sponsoring.

Le sponsoring représente un tiers des revenus totaux de l’Euroleague, qui avant la pandémie de COVID-19 s’élevaient à plus de 60 millions d’euros. Celle-ci a évidemment lourdement affecté les revenus, sans que les chiffres soient à ce jour révélés. La prévision pré-pandémique était de doubler les revenus de sponsoring d’ici huit ans, en 2026, mais le plan est tombé à l’eau en raison des dégâts économiques.

« Nous nous sommes remis de la pandémie en moins d’un an et nous annoncerons de nombreux renouvellements et nouveaux accords dans les mois à venir, nous avons fait preuve de résilience, mais nous ne pouvons pas oublier qu’il nous a fallu deux ans pour être en nombre pré-Covid », explique Luis Rosa-Medina, directeur du département sponsoring de l’Euroleague à 2Playbook .

Le pool de sponsoring est constitué de 27 marques, dont Turkish Airlines et 7Days, qui possèdent les droits de naming de l’Euroleague et de l’Eurocup. Le contrat avec Domino’s Pizza a été renouvelé jusqu’en 2023 et celui avec Nesine jusqu’en 2025, et de nouveaux partenaires tels que Fedcom ou Brokereo ont été signés.

« La tendance du marché et la notion d’exclusivité ont changé. Nous cherchons à donner l’exclusivité aux marques non pas dans l’ensemble, mais dans des domaines précis où elles peuvent être fortes », explique José Luis Rosa-Medina en donnant l’exemple d’Adidas avec le tournoi de l’Euroleague junior. « Le modèle UEFA Champions, avec très peu de marques et une exclusivité totale, a très bien fonctionné, mais même eux ont des problèmes. La tendance est de miser sur des modèles hybrides dans lesquels plusieurs marques d’un secteur sont présentes », souligne-t-il.

Selon elle, la popularité télévisuelle de l’Euroleague a fait un boom de 23 % en moyenne en Europe en 2020-2021, et sur des marchés stratégiques comme la Turquie, l’Allemagne, ou… la France cette augmentation de l’attention des téléspectateurs était encore plus élevée. Mais la saison 2021-22 vient de démarrer et dans notre pays, c’est toujours l’écran noir…

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