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Sarunas Jasikevicius, coach de Barcelone, fier d’être Lituanien : « Nous sommes chanceux d’être indépendant, d’avoir une démocratie et de choisir notre destin »

La Lituanie a déclaré son indépendance en 1990. Sarunas Jasikevicus avait alors 14 ans. Lors d’une interview à Catalunya Radio, le coach du FC Barcelone s’est souvenu de cette période difficile et de la fierté des Lituaniens à s’être débarrassé du joug soviétique.

La Lituanie a déclaré son indépendance en 1990. Sarunas Jasikevicus avait alors 14 ans. Lors d’une interview à Catalunya Radio, le coach du FC Barcelone s’est souvenu de cette période difficile et de la fierté des Lituaniens à s’être débarrassé du joug soviétique.

« Quand tu deviens indépendant de la Russie, c’est dur parce qu’ils te coupent tout. J’avais l’habitude de faire la queue avec mes parents pour manger. Après, vous êtes content d’être un pays indépendant. Nous sommes ravis de faire partie de l’Otan », a insisté le Lituanien.

Jasikevicius a expliqué ses souvenirs de la période où il y avait une pénurie de produits de base.

« On manquait de nourriture, de boisson, d’essence… Je me souviens bien des premières années de notre indépendance. Il y avait des files d’attente pour acheter du riz, du papier toilette… Tout était limité. »

Jasikevicius est bien connu en tant qu’ambassadeur de Lituanie dans le monde, l’une des raisons pour lesquelles il est un héros national.

« J’ai eu la chance d’étudier aux États-Unis, et quand je revenais chaque été, j’ai pu voir de nouvelles choses, comment tout se construisait. Heureusement, j’ai pu vivre neuf ans dans mon pays. Nous sommes chanceux d’être indépendant, d’avoir une démocratie et de choisir notre destin. »

C’est parce qu’il a souffert de l’oppression soviétique que Jasikevicius a alerté récemment les Espagnols à propos de l’invasion des troupes russes en Ukraine.

« Si les gens pensent qu’ils vivent trop loin, ils se trompent. J’ai toujours été contre la politique, mais ce n’est pas de la politique, c’est une guerre. Vous allez sur Facebook ou vous voyez des photos et vous vous sentez mal. Ça va tacher nos vies. C’est pire que la pandémie. »

Photo : Euroleague

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