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Luca Baraldi, PDG de Virtus Bologne : « D’ici 2-3 ans, nous voulons atteindre le Final Four de l’Euroleague »

Le Président Directeur Général de la Virtus Bologne, Luca Baraldi, était l’invité de Basket City sur TRC, et il a été aussi interviewé par Resto del Carlino et Tuttosport. Un résumé de ses déclarations.

Le Président Directeur Général de la Virtus Bologne, Luca Baraldi, était l’invité de Basket City sur TRC, et il a été aussi interviewé par Resto del Carlino et Tuttosport. Un résumé de ses déclarations.

« Il y a cinq ans, j’ai fait des déclarations qui ont fait rire toute l’Italie. Nous avions des idées très claires et, grâce au Président qui a beaucoup de passion et, en plus, de disponibilité économique, nous avons pu rendre la confiance réciproque à travers les résultats. C’est le mérite de chacun, pas seulement le mien et de Paolo (NDLR: Ronci, le DG). Cette façon de faire nous a permis d’atteindre de grands objectifs en temps voulu.

L’Euroleague est actuellement en pleine mutation, la gouvernance change et on s’attend à la nomination d’un nouveau commissaire. J’espère que l’approche changera un peu et qu’on considèrera que pour un club important participer à l’Euroleague, c’est faire de gros investissements et la formule actuelle n’est pas très acceptable car elle ne fait pas grandir les clubs qui pourraient le faire. J’espère que les nouvelles stratégies pourront prévoir un changement dans les règles du jeu, depuis deux ans nous avons montré à Bertomeu avec M. Zanetti (NDLR: le propriétaire du club) la volonté de devenir membre de l’Euroleague et c’est une hypothèse qui ne s’est jamais concrétisée pour le moment. De notre côté, il y a toujours la possibilité d’entrer avec une licence pluriannuelle, Virtus était déjà membre de l’Euroleague mais ensuite la situation a été gérée avec peu de prévoyance et d’attention.

Le Legabasket ? La phase 2 démarre demain mais il est important de faire profil bas. À ces occasions, nous devons montrer que nous sommes heureux, mais je crois que notre chemin continue à essayer de nous améliorer, en travaillant en silence avec des idées claires. Durant ces cinq années nous avons eu des coachs qui ont gagné, nous avons bien su les choisir mais c’est aussi grâce au club qui est structurée et organisée et qui repose sur des valeurs importantes comme celle de la famille. Les valeurs humaines, tout en parlant de travail, sont essentielles et les gars qui sont avec nous se soucient de leur travail et sont unis dans leur travail. Nous avons remporté deux compétitions, il en manque maintenant une troisième et il faut avoir un grand entraîneur à la barre. L’entraîneur que nous avons maintenant est un gagnant parce qu’il a une mentalité de gagnant pas tant sur le terrain qu’au cours de la semaine.

Le budget va-t-il augmenter ? Je dirais 20-25%, mais il est trop tôt pour se prononcer. J’en profite pour dire que c’est vrai que nos fans paient un peu plus cher que les autres, mais c’est aussi vrai qu’ils voient un meilleur spectacle. Après tout, un concert d’un grand artiste coûte plus cher que celui d’un confrère moins populaire .

(Marco) Belinelli a également été très important car il est entré sur le terrain avec la bonne attitude et beaucoup de disponibilité. Les deux dernières arrivées ont certes été importantes mais on a aussi eu des joueurs comme Weems qui sont la colle de tout. Je parle de lui, Belinelli, Shengelia, Hackett, Teodosic et aussi Pajola qui représentent la colonne vertébrale de cette équipe. Je crois aussi que le Dr Zanetti a apporté une bonne mentalité à ce club, on gagne non seulement parce qu’il y a de l’argent mais il est aussi important de savoir bien le dépenser en ayant un projet d’investissement. Nous ne sommes pas encore arrivés dans l’équipe de l’année prochaine mais nous avons une idée claire de la façon d’agir et de raisonner de cette manière est également fondamental. Avoir un actionnaire riche ne veut pas dire gagner quoi qu’il arrive mais si certains acteurs ont voulu venir ici c’est parce qu’ils ont rencontré un certain environnement. Nous sommes sur la bonne voie.

Shengelia va-t-elle rester ? Disons qu’avec l’Euroleague garantie on se met dans la meilleure position pour le convaincre et lutter contre des adversaires cotés comme Barcelone. Il manque quelque chose ici pour réussir, mais Toko est très bien intégré dans la réalité, il va très bien, il a amené sa famille et ses enfants à Bologne. Il y a de bonnes conditions.

Depuis 2017, nous avons remporté toutes les compétitions sauf la Coupe d’Italie. Lorsque vous gagnez, vous devenez désagréable et il y a probablement un minimum de ressentiment. Mieux vaut faire envie que compassion mais ce sera aussi notre travail de montrer que nous valons la Une. Aujourd’hui, la presse locale nous a donné beaucoup de respect et d’importance et cela nous intéresse mais je pense que même la presse nationale devra accepter que Virtus est une équipe de basket qui fait quelque chose de bien. Si nous sommes désagréables et gagnons, il n’y a pas de problème pour moi.

Un deuxième cycle de promesses s’ouvre. Nous sommes satisfaits de participer à l’Euroleague, mais d’ici 2-3 ans, nous voulons atteindre le Final Four. Sur ce point Zanetti a des idées très claires ».

Le premier obstacle est l’absence d’arèna. Commençons par ce qui est déjà là et, donc, par remercier Bologna Fiere pour un accord qui nous a permis de jouer la finale mercredi devant 10 000 fans. Si nous avions été au PalaDozza, la moitié des gens auraient été absents et cela nous aurait gravement nui. Nous avons besoin des recettes car le club ne peut pas vivre uniquement de pain et de Zanetti, mais le projet a du sens s’il est également soutenu par ceux qui paient le billet. Toujours avec la Foire et avec la Municipalité nous pensons arriver à une solution qui nous permettra d’avoir notre propre aréna, car c’est un problème.«

Photo : Marco Belinelli (Eurocupbasketball)

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