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ASVEL-Bologne : La Virtus gâche la fête à Nando De Colo

Privée de Milos Teodosic, Iffe Lundberg et Semi Ojeleje, et sans être enthousiasmante, la Virtus Bologne a maîtrisé l’ASVEL (77-54), qui a concédé sa 15e défaite et dont le jeu offensif est apparu très pauvre. Tristounet pour Nando De Colo qui a établi pour sa part un nouveau record en Euroleague.

Privée de Milos Teodosic, Iffe Lundberg et Semi Ojeleje, et sans être enthousiasmante, la Virtus Bologne a maîtrisé l’ASVEL (77-54), qui a concédé sa 15e défaite et dont le jeu offensif est apparu très pauvre. Tristounet pour Nando De Colo qui a établi pour sa part un nouveau record en Euroleague.

Nando De Colo a eu droit à une ovation de l’Astroballe -y compris de son président Tony Parker- lorsqu’il a rejoint le banc après avoir doublé le Grec Nick Galis comme meilleur marqueur de l’Histoire des Coupes d’Europe. Avec 7 points en 5 minutes, le Nordiste avait eu le temps également de remettre l’ASVEL sur les bons rails avec un 8-0 après un départ poussif (2-9). Mais avec 9 ballons perdues, les Villeurbannais ne pouvaient que constater que la Virtus étaient assez nettement en tête à l’issue du premier quart-temps (14-21).

Intenses et vifs, les Italiens creusaient un écart (17-29, 13e) avec des paniers extérieurs de Marco Belinelli et Niccolo Mannion. Belinelli, qui était récemment amer d’être peu sollicité en Euroleague par le coach Sergio Scariolo, et qui étaient comme un poisson dans l’eau dans la défense française, scorant 15 points à 6/10 aux shoots sur ses 13 premières minutes de jeu. Longtemps à la remorque de son adversaire à une dizaine de points, l’ASVEL pouvait heureusement compter sur son architecte Nando De Colo pour construire des actions capables de la ramener à 37-39 à la mi-temps.

Si l’ASVEL parvint à une égalité à 39, c’était sur un panier de l’inévitable De Colo. Lequel De Colo perdait un temps son souffle suite à un choc avec Mam Jaiteh. Les Villeurbannais laissaient les Italiens prendre un peu d’avance pour réaliser ensuite des rapprochés comme à 44-44. Pourtant, sans être irrésistibles et avec une adresse douteuse à trois-points (6/21), les Bolognais avaient tout de même 7 points d’avance (47-55) alors qu’il ne restait plus que 10 minutes au chrono.

Le pire était à venir. Toujours aussi pauvres offensivement, les Villeurbannais laissaient s’échapper d’un coup les Italiens. 48-63. La bande à TJ Parker n’avait ni la vigueur ni la rigueur pour contrarier les plans de la Virtus. Seule contrariété pour Bologne, Isaïa Cordinier se faisait mal dans les dernières secondes du match.

Si l’ASVEL avait encore des illusions de top 8, cette fois elles semblent s’être définitivement envolées.

La boxscore est ICI.

Photo : Nando De Colo (ASVEL, Infinity Nine Media)

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