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Aaron Cel : "Wloclawek, c'est le CSP Limoges de Pologne !"

A la veille de la finale aller de la FIBA Europe Cup, entre Wloclawek et Cholet, Ouest France a demandé au Franco-Polonais Aaron Cel, qui joue à Torun, ce qu'il pense de l'adversaire de l'équipe à Laurent Vila.

A la question de savoir ce que représenterait un trophée pour le basket polonais, Aaron Cel répond :

"Ce serait énorme ! Depuis plusieurs années, il n'y a plus d'équipe polonaise en Euroleague. Les équipes polonaises combattent un peu en EuroCup. En Ligue des champions, avec mon équipe actuelle on a gagné deux fois contre Strasbourg en 2019-2020. Mais on est quand même loin de gagner une Coupe d'Europe. Le fait que Wloclawek arrive en finale de la plus faible des compétitions européennes, c'est quand même un gros succès. Elle n'est pas si simple que ça car elle est longue, il y a pas mal de matchs et une dizaine d'équipes qui se valent. Toute la Pologne espère qu'ils gagneront. Je sais qu'en France on n'en parle pas, mais en Pologne c'est un événement. D'autant plus que ça tombe sur l'équipe qui est le plus « panier » du pays.

A propos de l'ambiance à Wloclawek, une ville de 115 000 habitants, dans le centre du pays, il certifie :

"Wloclawek, c'est le CSP Limoges de Pologne ! Ce n'est pas une belle ville, pourtant depuis quelques années ça s'est reconstruit en Pologne dans les grandes villes… Mais Wloclawek, ça reste une ville industrielle, pas très belle, pas touristique, tout le monde ne vit que pour le panier, comme à Limoges, sans manquer de respect aux Limougeauds. C'est une ville QUE panier. Il y a beaucoup de légendes polonaises qui ont joué là-bas, il y a deux, trois maillots qui sont ajoutés au plafond, et c'est une équipe qui est en première division depuis une bonne trentaine d'années."

La salle aussi ressemble visiblement à Beaublanc :

C'est une vieille salle, elle s'appelle Hala Mistrzów. Ça veut dire la salle des champions. La salle est similaire à celle de Limoges, il y a deux tribunes très hautes de chaque côté et derrière les paniers, il y a des tribunettes d'une dizaine de rangées. L'essentiel des fans est sur les côtés et c'est toujours rempli. C'est l'équipe qui vend le plus d'abonnements : c'est un truc assez spécial et rare, à partir du moment où les guichets sont ouverts pour acheter les abonnements, les gens se ruent dessus. Le public est chaud. C'est dur de s'entendre. Quand il fait chaud dehors, ce n'est pas non plus une salle ultra-bien climatisée. Les mecs vont transpirer. C'est caractérisé une ambiance basket, une salle basket. L'ambiance va être électrique. Ici, les supporters sont souvent des fanatiques."

Photo : Josh Bostic (FIBA)

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