Les Le Mans-ASVEL n’ont plus le cachet d’antan et seulement 4 700 spectateurs sont venus assister à une nouvelle édition de l’une des plus vieilles rivalités de la Jeep Elite/Pro A/Nationale 1. Les Villeurbannais se retrouvaient face à un défi : mettre fin à une série de douze défaites d’affilée sur le parquet d’Antarès (saison régulière, playoffs et… Euroleague en phase de qualification comprises).
Une statistique qui interpelle le public, les journalistes, mais qui laisse de marbre les acteurs. Le coach TJ Parker faisait remarquer que pour son pivot Cliff Alexander, qui est arrivé récemment de G-League, tout ça c’est du chinois.
Sinon tout, du moins l’essentiel du match s’est joué dès son démarrage. Les Manceaux n’ont pas quitté leurs starting blocks faisant apparaître un manque de rythme des deux côtés du terrain qui a ainsi généré un chapelet d’imprécisions dans chacun de leurs gestes. Après 2’30, le MSB était ainsi mené 9 à 1.
La raison de cette entrée en matière anormalement laborieuse ? La zone press mise en place par le frère du président de l’ASVEL. Celui-ci expliqua qu’avec un effectif plus rabougri qu’à l’ordinaire (absences de Alpha Kaba et Nicolas Lang en plus de celle définitive de Darryl Watkins), il ne voulait pas demander à ces hommes de défendre tout le match en individuelle.
Lorsqu’il lui a été demandé si cette zone avait endormi son équipe, Eric Bartecheky a répondu :
« Possible. On a perdu des ballons. On a eu du mal à s’installer. Ca nous a effectivement peut-être mis dans un faux-rythme et on n’a pas trouvé de solutions en attaque. »
Le coach manceau ne pouvait que lire la feuille de stats avec amertume :
Photo: Justin Harper (LNB)