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Christophe Le Bouille (président du Mans): « Je sais très bien que les critiques vont vite revenir »

Recrutement, « Affaire Youssoupha Fall », conséquences du titre de champion de France sur la vie du club, au niveau du budget, du public, des sponsors, retour à la coupe d’Europe, le président Christophe Le Bouille et le coach Eric Bartecheky n’ont pas éludé lors d’un point presse les questions qui

Recrutement, « Affaire Youssoupha Fall », conséquences du titre de champion de France sur la vie du club, au niveau du budget, du public, des sponsors, retour à la coupe d’Europe, le président Christophe Le Bouille et le coach Eric Bartecheky n’ont pas éludé lors d’un point presse les questions qui tournent autour de l’avenir du Mans Sarthe Basket. Le président n’est jamais cachotier pour donner des chiffres.

Voici la deuxième partie de l’interview.

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Avez-vous eu le temps d’apprécier le titre, de le fêter ?

CLB : Sincèrement, c’est allé beaucoup trop vite. On est champion le 24. Ça a été compliqué de revenir au Mans dans la nuit du dimanche au lundi. Les joueurs en ont profité cette nuit-là. Tant mieux. J’ai encore les images en tête du lundi aux Jacobins. C’était génial. Ça restera un grand souvenir à jamais pour le club. Le mardi midi on s’est fait un barbecue entre nous ici (NDLR : à Antarès) avec les joueurs, au-revoir, et voilà. Mais on a pris tellement de retard dans notre travail… Sur le plan sportif, tant que l’on était en course il ne s’agissait pas de se projeter sur la saison d’après. D’un point de vue administratif, commercial, marketing, du suivi budgétaire, pareil. Il y a eu treize matchs en un mois et il a fallu que tout le club travaille dessus et ne pense qu’à ça. Et puis il faut quand même prendre un peu de congé. Début juillet ça a été très intense. On n’a pas spécialement savouré plus que ça. Le seul moment magique ça a été le lundi soir aux Jacobins.

Est-ce un nouveau cycle qui commence après le titre de champion et le retour de la coupe d’Europe ?

CLB : Non, pour moi, le nouveau cycle a commencé l’année dernière avec la saison difficile que l’on avait traversé et tous les changements que l’on a décidé d’apporter au club au niveau du staff technique avec l’arrivée d’Eric et pour plein d’autres raisons. Là, on est dans la continuité, on revient à la coupe d’Europe, ce qui est la normalité pour un club comme le MSB.

Vous pensez être attendu dans les salles en tant que champion de France en titre ?

EB : Je ne raisonne pas du tout comme ça, je ne suis pas concentré sur ça. Je pars du principe que l’on remet les compteurs à zéro. On se retrouve tous sur la ligne de départ. On aura des atouts, je l’espère, mais je sais aussi que les autres équipes en auront et beaucoup. Je suis uniquement concentré sur le fait de préparer l’équipe pendant six semaines et neuf matches amicaux pour la rendre la plus compétitive possible. Bien entendu, on est très satisfait d’avoir eu le titre, c’était une joie immense pour tout le monde mais c’est derrière. Sans tomber dans le négatif, on a vu que Chalon a été l’an dernier en difficulté, mais il y a eu plein d’autres champions sur les autres années, et Le Mans en fait partie, qui l’année d’après on fait des saisons correctes. Il faut surtout se concentrer sur notre équipe de cette année et travailler avec humilité, détermination et sérieux. L’année dernière, durant les matches amicaux, lorsque Chalon-sur-Saône était présent dans les tournois, j’entendais tout le temps « champion de France. » Oui, champion de France, mais l’équipe qui est sur le terrain la saison suivante, elle n’est pas championne de France. C’est une nouvelle équipe avec de nouveaux visages et tout est à faire. On n’empêchera pas le speaker ou l’environnement de dire des choses mais nous en tant qu’acteurs, on est complètement tourné vers l’avenir et on sait que tout est à faire.

A votre avis, y aura-t-il un bon coup à jouer en Champions League ?

EB : On sait qu’il y a de très belles équipes mais on est des compétiteurs et on a envie d’être performants sur les deux tableaux. On sait que les matches vont s’enchaîner, 18 matches sur les 10 premières semaines, et on va vouloir gagner ces matches qui se présentent devant nous, en championnat, en coupe de France et en coupe d’Europe.

En savez-vous davantage sur ces équipes de BCL dont les effectifs commencent à s’affiner ?

EB : On va s’y mettre. Actuellement, on est concentré sur le poste 4, la préparation avec les arrivées des joueurs, on doit gérer quelques décalages sur les joueurs qui arrivent. Une préparation, ça va vite. On s’aperçoit que le nombre d’entraînements entre les matchs, ce n’est pas aussi énorme que ça. Il y a des nouveaux joueurs, des principes à mettre en place, à adapter un petit peu en fonction de ce que l’on peut voir durant les matches amicaux, des arrivées parfois un peu en décalage, on est préoccupé par ça, mais bien entendu avec le staff on va vite regarder les équipes du championnat de France et européenne.

« On va partir sur un budget prévisionnel à 6,5M€ là où l’année dernière on avait 5,5M€ »

Quel est le budget dont va disposer le MSB pour cette saison post-champion de France ?

CLB : Il y a deux variations significatives. Il y a un bonus versé par la Ligue Nationale de Basket sur ce titre de champion de France pour l’exercice en cours. Et puis le buyout payé par Vitoria. Ça change considérablement la donne à notre échelle puisqu’on va partir sur un budget prévisionnel à 6,5M€ là où l’année dernière on avait 5,5M€. Il y a ensuite des ajustement à la marge. Si on fait la coupe d’Europe, on a mécaniquement plus de matchs donc plus de recettes mais aussi plus de dépenses en face. Ce n’est pas ça qui change beaucoup de choses sur la masse salariale. La preuve, l’année dernière on avait quasiment la même masse salariale qu’il y a deux ans alors que le budget n’était pas le même. Alors que là, forcément, la masse salariale est en augmentation par rapport à l’année dernière.

Quel est le montant du bonus versé par la ligue ?

CLB : 300 000 euros.

Une partie va aux joueurs ?

CLB : Non. Les joueurs ont touché de l’intéressement sur leurs résultats de l’année passée et c’est dans mon dernier exercice comptable alors que le bonus de 300 000 est versé cette année. L’intéressement, c’est ce que j’explique aux joueurs, c’est ce qu’ils me font gagner en plus vis-à-vis du prévisionnel. Sur le fait de remplir la salle, d’avoir des recettes guichets supérieures au prévisionnel. C’est eux qui ont touché mais le club va finir évidemment en positif le dernier exercice mais on ne va pas gagner des centaines de milliers d’euros.

Vous touchez aussi une prime du fait de participer à la Champions League ?

CLB : 50 000 euros.

Monaco est passé en Eurocup. Avec le recul, vous ne regrettez pas de vous être inscrit en BCL ? Les données n’ont pas changé ?

CLB : Non. Je n’ai pas changé d’avis là-dessus. C’est dur de faire confiance aujourd’hui aux gens de l’Eurocup. Des gens qui ne respectent pas les fenêtres internationales, ça me pose un vrai problème. A un moment donné, il va falloir faire des choix. Je ne sais pas comment faire pour jouer un match de Coupe d’Europe, de Jeep Elite, libérer des internationaux pour jouer avec leurs sélections car on ne parle pas que des joueurs français. C’est dur de faire confiance à ces gens-là qui vous disent des choses, qui reviennent dessus, qui reviennent encore dessus, et encore dessus. Le discours de la BCL est très carré. Cette année les effectifs ne sont pas encore finalisés partout mais si on regarde les plateaux des deux compétitions de l’année dernière, les quatre derniers de l’Eurocup étaient plus forts que ceux de la BCL. Mais si vous prenez le top 16, je ne crois pas qu’il y ait de différence. Objectivement. Je ne vois pas pourquoi on privilégierait l’Eurocup qui ne respecte pas les instances internationales, qui respecte moins la santé des joueurs, au détriment de la FIBA.

L’année dernière, vous avez battu vos records de spectateurs ?

CLB : Oui. 5 400 de moyenne avec neuf guichets fermés dont les cinq derniers matchs. C’était juste exceptionnel.

Y a-t-il un surcroît d’abonnements ?

CLB : C’est trop tôt pour savoir. On est encore en période de réabonnement. On donne toujours une longue priorité à nos fidèles abonnés pour renouveler leurs engagements.

Et au niveau du sponsoring ?

CLB : On est dedans aussi. Oui, il y a des évolutions. Il y a quand même un titre de champion. Après, on ne va pas se mentir, on est à l’échelle du basket, au Mans. Ce n’est pas parce qu’on est champion de France que je vais faire venir une grosse société nationale ou internationale. Par contre, le budget va être à la hausse au niveau des partenaires. Les retours sont évidemment bons. Je ne comprendrais pas que ça soit autrement vis-à-vis du spectacle que l’on a proposé l’année dernière, des résultats, des relations que l’on a instauré avec eux depuis des années, forcément les retours sont bons.

N’avez-vous pas une forme de pression lors de cette saison qui suit un titre de champion de France, ce qui est exceptionnel étant donné le décalage de budget vis-à-vis de certains clubs et le fait aussi que vous aviez une équipe très sexy comme il en survient une tous les cinquante ans ? Les gens ne risquent-ils pas d’être déçus par des résultats qui pourraient être moins bons ?

CLB : Il y a forcément ce risque-là. On a fait un peu les montagnes russes en deux ans mais -Eric l’a dit tout à l’heure-, on est très fiers de ce que l’on a fait mais on a tourné la page. On se projette sur une nouvelle saison avec de nouveaux joueurs et ça va forcément être différent. L’idée, c’est toujours en priorité de gagner des matches et après de produire du jeu pour avoir du spectacle pour que les gens aient envie de revenir, en détachant ça du résultat pur et dur. Il y a forcément un risque que ça soit moins bien. A nous de travailler et de proposer autre chose avec une autre intensité. On a souvent fait allusion à DJ (Stephens) en matière de spectacle et à Yous (Fall), mais je crois que tous étaient spectaculaires dans leur rôle. Un (Justin) Cobbs, c’était spectaculaire, à sa façon. Un (Terry) Tarpey, un (Antoine) Eito, (Romeo) Travis, Wil (Yeguete), tous ont été spectaculaires, tous ont apporté quelque chose. On s’est focalisé sur les jumps de DJ à juste titre et la taille de Youssoupha mais le spectacle ce n’est pas uniquement sauter très haut et faire 2,20m. On doit être capable de proposer du spectacle autrement. Après, je serais ravi de retrouver un DJ Stephens et j’aurais été ravi de garder Youssoupha. Ce n’est pas de la pression. Il y a une nouvelle attente, les gens vont vouloir que l’on confirme. Je crois que je ne suis pas monté très haut l’année dernière dans les tours quand on a gagné et produit des choses, autant cette année je ne descendrai pas très bas. Mais je sais très bien que les critiques vont vite revenir. Et pour pas mentir, ça a déjà commencé. Je reçois des mails, c’est hallucinant. L’effectif n’est pas encore définitif, on n’a pas encore commencé les matches… Des mails de pseudos supporters… C’est la règle du jeu. On va avoir des moments difficiles et il va falloir être capable de les surmonter. On a un club qui est, je pense, solide et sain. Il faut être positif et partir avec l’idée que l’on va faire quelque chose de bien.

Pour revenir au sponsoring. Le fait que votre voisin, Le Mans FC, soit remonté en National a-t-il un impact sur le MSB ?

CLB : Honnêtement, pour l’instant, non. On est quand même champion de France en titre, ça serait malheureux que des partenaires nous quittent cette année. C’est plus des sociétés qui vont faire l’effort d’augmenter leur participation au niveau du Mans FC sans venir chercher sur notre budget. Il y aura toujours des exceptions mais pour l’instant je n’ai pas eu ces retours-là. Par le passé, Le Mans FC était en Ligue 1 et nous en coupe d’Europe et on était capable de cohabiter et d’exister.

Cette année, il n’y a pas de Match des Champions ?

CLB : C’est fini. La ligue a décidé d’arrêter parce que ça ne prenait pas. Il n’y avait pas d’engouement populaire, les médias avaient du mal à se passionner pour l’événement. La ligue a constaté que c’était plus une contrainte qu’autre chose pour les clubs concernés, que ça venait aussi perturber leur préparation en nous imposant un match à une certaine date.

« Je crois qu’il y a eu 34 matches du MSB diffusés la saison dernière et que l’on a dû toucher 55 000 euros »

Que pensez-vous du fait que RMC Sport prenne le relais de SFR Sport ?

CLB : Je pense que le fait de s’appeler RMC ça peut permettre au public de mieux identifier la chaîne que SFR. Il y a aussi la force du groupe RMC, leur savoir-faire en matière sportive. Après, il est toujours question qu’il y ait à un moment donné des matches diffusés en clair, ce qui n’a pas été le cas la saison dernière car Numéro 23 était en pleine réorganisation interne et RMC a considéré qu’il fallait une ligne éditoriale et que ce n’était pas avec la 23. J’espère qu’il y aura ces matches en clair cette année.

Quelle est la dotation télévisée pour les clubs ?

CLB : Je crois que ça a légèrement baissé mais il y aura toujours le même principe, à savoir une prime pour ceux qui sont le plus diffusés. Je crois qu’il y a eu 34 matches du MSB diffusés la saison dernière et que l’on a dû toucher 55 000 euros. Alors, oui, c’est nous qui avons touché le plus d’argent de la ligue à ce titre, oui certains clubs n’ont quasiment rien touché -un club comme Toulon, c’est d’ailleurs peut-être légitime qu’il ne touche rien-, mais par rapport à nos concurrents directs, ce n’est pas là-dessus que l’écart se fait. Strasbourg a peut-être touché, 45 000 euros.

Le chiffre du buyout de Youssoupha Fall de 500 000, c’est officiel ou officieux ?

CLB : C’est beaucoup moins que ça pour le club. Il y a des euros et des dollars. N’oubliez pas aussi que l’agent prend sa commission ! Ce qui explique certaines choses aussi, je vous assure. Donc c’est moins de 400 000 euros net pour le club. Ce qui est très bien, pour le basket c’est une belle somme. J’en suis très content, ça me parait justifié.

C’est peut-être la plus grosse somme de buyout de l’histoire du basket français hors NBA ?

CLB : Je ne sais pas combien Moustapha Fall a été transféré en Turquie. Ça ne devait pas être le même montant. Il ne faut pas non plus oublier l’arrivée de Youssoupha, le risque que l’on a pris, tout ce que l’on a mis en place pour le développer, tout ce que cela a coûté. Si demain je fais le total de tout ce qu’il a coûté en six ans par rapport au buyout, je ne suis pas sûr que l’on gagne grand-chose.

Et au final, vous en n’avez profité qu’un an ?

CLB : C’est bien pour ça que je redis que j’aurais préféré en profiter encore un an quitte à ce qu’il parte libre ensuite. Pour moi, le plus important, ce n’est pas de toucher de l’argent sur un transfert. Après, il veut partir, il y a un transfert, je vais prendre l’argent mais ce n’était pas la priorité. Ce n’est pas notre modèle économique. Il y a des clubs de foot qui fonctionnent comme ça, qui ont besoin de former des jeunes pour les revendre très cher, ils s’autofinancent comme ça. Au basket, ce n’est pas le cas.

Comment avez-vous perçu le fait que Jonathan Jeanne ait repris le basket ?

CLB : Je suis inquiet. Je ne suis pas médecin, simplement j’ai lu ce qui a été écris sur son cas. Il y a un risque mortel, il n’y a pas d’autres termes. Je ne suis pas compétent pour juger le fait qu’un médecin américain estime qu’il soit apte à jouer simplement je fais confiance aux médecins français et aux médecins américains qui l’avaient vu en NBA pour dire qu’il y a un risque aussi infime soit-il. Maintenant, Jonathan est un grand garçon. Il décide ce qu’il veut, bien évidemment. Mais, oui, je suis inquiet et ça me rend malade parce que je n’ose pas imaginer ce qui pourrait se passer.

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Avez-vous eu le temps d’apprécier le titre, de le fêter ?

CLB : Sincèrement, c’est allé beaucoup trop vite. On est champion le 24. Ça a été compliqué de revenir au Mans dans la nuit du dimanche au lundi. Les joueurs en ont profité cette nuit-là. Tant mieux. J’ai encore les images en tête du lundi aux Jacobins. C’était génial. Ça restera un grand souvenir à jamais pour le club. Le mardi midi on s’est fait un barbecue entre nous ici (NDLR : à Antarès) avec les joueurs, au-revoir, et voilà. Mais on a pris tellement de retard dans notre travail… Sur le plan sportif, tant que l’on était en course il ne s’agissait pas de se projeter sur la saison d’après. D’un point de vue administratif, commercial, marketing, du suivi budgétaire, pareil. Il y a eu treize matchs en un mois et il a fallu que tout le club travaille dessus et ne pense qu’à ça. Et puis il faut quand même prendre un peu de congé. Début juillet ça a été très intense. On n’a pas spécialement savouré plus que ça. Le seul moment magique ça a été le lundi soir aux Jacobins.

Est-ce un nouveau cycle qui commence après le titre de champion et le retour de la coupe d’Europe ?

CLB : Non, pour moi, le nouveau cycle a commencé l’année dernière avec la saison difficile que l’on avait traversé et tous les changements que l’on a décidé d’apporter au club au niveau du staff technique avec l’arrivée d’Eric et pour plein d’autres raisons. Là, on est dans la continuité, on revient à la coupe d’Europe, ce qui est la normalité pour un club comme le MSB.

Vous pensez être attendu dans les salles en tant que champion de France en titre ?

EB : Je ne raisonne pas du tout comme ça, je ne suis pas concentré sur ça. Je pars du principe que l’on remet les compteurs à zéro. On se retrouve tous sur la ligne de départ. On aura des atouts, je l’espère, mais je sais aussi que les autres équipes en auront et beaucoup. Je suis uniquement concentré sur le fait de préparer l’équipe pendant six semaines et neuf matches amicaux pour la rendre la plus compétitive possible. Bien entendu, on est très satisfait d’avoir eu le titre, c’était une joie immense pour tout le monde mais c’est derrière. Sans tomber dans le négatif, on a vu que Chalon a été l’an dernier en difficulté, mais il y a eu plein d’autres champions sur les autres années, et Le Mans en fait partie, qui l’année d’après on fait des saisons correctes. Il faut surtout se concentrer sur notre équipe de cette année et travailler avec humilité, détermination et sérieux. L’année dernière, durant les matches amicaux, lorsque Chalon-sur-Saône était présent dans les tournois, j’entendais tout le temps « champion de France. » Oui, champion de France, mais l’équipe qui est sur le terrain la saison suivante, elle n’est pas championne de France. C’est une nouvelle équipe avec de nouveaux visages et tout est à faire. On empêchera pas le speaker ou l’environnement de dire des choses mais nous en tant qu’acteur, on est complètement tourné vers l’avenir et on sait que tout est à faire.

A votre avis, y aura-t-il un bon coup à jouer en Champions League ?

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Photos: LNB

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