Aller au contenu

Jeep Elite: Le baromètre des non-JFL, épisode 2 (2e partie)

Neuf journées de championnat se sont écoulées depuis le premier épisode de notre baromètre sur les non-JFL de Jeep Élite. Et les fortunes de ce contingent étranger continuent d’être très variées. Ce qui nécessite de répartir cette analyse en deux parties. Voici la deuxième. Après les nouveaux arriva

Neuf journées de championnat se sont écoulées depuis le premier épisode de notre baromètre sur les non-JFL de Jeep Élite. Et les fortunes de ce contingent étranger continuent d’être très variées. Ce qui nécessite de répartir cette analyse en deux parties. Voici la deuxième. Après les nouveaux arrivants et les joueurs décevants ou devant en montrer plus, place à ceux qui donnent – au moins en partie – satisfaction.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Nous avons vu dans la première partie de ce deuxième épisode de notre « Baromètre des non-JFL de Jeep Élite » quels sont les non-JFL qui ont été coupés lors de ces deux derniers mois, ceux qui les ont remplacés, ceux qui sont à la peine et ceux qui laissent sans doute leur équipe sur leur faim. Voyons maintenant ceux qui font le bonheur de leurs clubs, à des degrés divers. Et ils sont nombreux.

Mention bien

Sans « casser la baraque », bon nombre de non-JFL donnent satisfaction, produisant un rendement à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre, parfois un peu plus, d’autres un peu moins.

À Antibes, c’est le cas de Aigars Skele, arrière letton adroit et rentable : 12,4 d’éval moyenne. Dans le Périgord, à Boulazac, ce sont Akil Mitchell (très régulier entre 11 et 20 d’éval sur les huit derniers matchs) et Travis Leslie qui entrent dans la même catégorie. Ils contribuent aux bons résultats du BBD. Du côté de Bourg-en-Bresse, Garrett Sim n’entre pas dans la catégorie des « très bien » pour la seule raison qu’il est un tout petit peu moins productif que la saison passée. Mais il reste d’une régularité de métronome depuis son retour de blessure : une seule fois sous les 10 d’évaluation en sept matchs. À Chalon-sur-Saône, après un début délicat, Mykal Riley semble avoir trouvé la bonne carburation, tournant à 16,4 d’éval sur les huit derniers matchs, alors que Vee Sanford se montre plus irrégulier tout en affichant un rendement moyen très intéressant.

Ne seraient quelques « trous d’air », Blake Schilb (Châlons-Reims) mériterait lui aussi une mention encore plus prestigieuse, capable qu’il est de réaliser des matchs pleins, noircissant toutes les catégories statistiques. De son côté, le pivot dijonnais Gavin Ware exploite à merveille son temps de jeu assez réduit (à peine plus de 22 mn/match) pour produire avec régularité ses 13 pts et 5 rebonds. Moins constant, son coéquipier Ryan Pearson sait dans ses bons jours prouver toutes ses qualités offensives, mais aussi, dans les moins bons (heureusement plus rares), passer totalement à travers (0/8 au Portel, 2/10 à Villeurbanne).

Pour Fos-sur-Mer, Ron Lewis continue sur la lancée de son début de saison, faisant parfois preuve d’irrégularité (« mal » classique chez les shooters) mais restant productif avec un fort temps de jeu. Quant à son compère Malik Hairston, il a su se remettre en route après son année blanche et affiche désormais un fort niveau de jeu (16,9 d’éval sur les neuf derniers matchs, malgré un 0 à Nanterre).

Au Mans, deux joueurs laissent un sentiment mitigé, Richard Hendrix et Michael Thompson. Tous deux produisent de belles stats (notamment sur les derniers matchs, concernant « Juice » Thompson) mais le premier peine à trouver sa place dans le collectif manceau et à justifier pleinement son pedigree Euroleague, alors que le second a du mal à se glisser dans la peau du « patron » de l’équipe. Mais le MSB tourne mieux depuis quelques matchs, ils n’y sont pas étrangers.

Du côté du Portel, Anthony Hilliard se montre productif dans une équipe qui souffre, sans grand coups d’éclat mais avec une certaine constance. Chez les Metropolitans de Levallois, Jaron Johnson s’est bien ressaisi après un début de championnat compliqué, notamment en termes d’adresse : de 10/34 (29,4 %) au shoot (dont 0/12 à 3 pts…) sur les cinq premiers matchs, il est passé sur les suivants à 48/83 (57,8 %) dont 25/46 à 3 pts (54,3 %). Quant à son coéquipier Ekene Ibekwe, il continue avec constance, sans briller mais sans faille, de faire son job de rotation intérieure derrière Julian Wright et Mouph’ Yarou (voir plus loin). Chez le leader villeurbannais, le quatuor Mantas Kalnietis-DeMarcus Nelson-David Lighty-Miro Bilan assure avec constance, le pivot croate ayant même rendu quelques très belles copies au cours des derniers matchs de l’année. À Monaco, la doublette intérieure Jarrod Jones-Elmedin Kikanovic est à son avantage. Après un début de saison compliqué, le premier a trouvé la mire et produit une dizaine de beaux matchs avant un « accident industriel » (2/16 au shoot, -8 d’éval lors de la dernière journée à Bourg-en-Bresse !) qui ternit un peu le tableau. Le second, lui, a assuré une bonne production, pas toujours constante, alors que son équipe peinait. L’arrivée de Buckner devrait permettre aux deux joueurs de s’économiser pour la suite du championnat.

À Nanterre, Adas Juskevicius apporte assez régulièrement son adresse alors qu’Haukur Palsson semble très bien gérer son replacement en poste 4, avec des statistiques en hausse (19,5 d’éval sur les deux derniers matchs).

Enfin, à Strasbourg, Quentin Serron ne produit pas de stats mirobolantes mais se fond dans un collectif qui « penche » vers l’intérieur, avec Youssoupha Fall et Ali Traoré. Lui reste à régler la mire à 3 pts : 26,1 %…

Les « ténors » de la Jeep Élite

Dernière catégorie de notre baromètre, celle qui regroupe les joueurs donnant toute satisfaction. Et ils sont nombreux.

À Antibes, Tim Blue prouve semaine après semaine qu’il est parfaitement remis de ses problèmes de santé, alors qu’à Boulazac, Kenny Cherry poursuit sur sa lancée du début de saison et s’affirme comme le patron de son équipe.

À Bourg-en-Bresse, le trio Zack Wright-Zack Peacock-Youssou Ndoye produit plus de la moitié des points et de l’éval de la JL, c’est dire son impact. Près de là, à Chalon-sur-Saône, Juan Palacios s’impose comme un intérieur dominant du championnat alors que Justin Robinson continue d’impressionner, même si ses trois derniers matchs ont montré un net fléchissement (6 d’éval moyenne contre plus de 20 précédemment). De son côté, Cholet espère que Frank « le tank » Hassell va poursuivre l’aventure au club, vu son impact intérieur. À Châlons-Reims, Devin Ebanks continue d’affoler les compteurs, son club aimerait simplement qu’il mette autant d’ardeur de l’autre côté du terrain…

David Holston, le meneur dijonnais, continue d’animer avec bonheur une équipe bien classée alors que Taylor Smith, le petit pivot gravelinois, continue sur sa lancée de la saison passée, passant même de 15,2 à 16,9 d’éval moyenne.

Deux équipes se félicitent par ailleurs de leur recrutement. À Levallois, Roko-Leni Ukic, Julian Wright et Mouph’ Yarou forment une colonne vertébrale particulièrement efficace pour leur équipe. Et à Pau-Lacq-Orthez, la triplette CJ Harris-Donta Smith-Vitalis Chikoko, déjà performante avant qu’il arrive, profite à plein de l’élan (sans jeu de mots) donné à l’équipe par Mickey McConnell, que le club ne peut que se féliciter d’avoir réussi à prolonger.

Reste à voir, pour les Béarnais comme pour tous les autres non-JFL de Jeep Élite, comment leurs performances évolueront en début d’année 2019. Rendez-vous pour le prochain baromètre de BasketEurope !

[armelse]

Nous avons vu dans la première partie de ce deuxième épisode de notre « Baromètre des non-JFL de Jeep Élite » (à voir ici) quels sont les non-JFL qui ont été coupés lors de ces deux derniers mois, ceux qui les ont remplacés, ceux qui sont à la peine et ceux qui laissent sans doute leur équipe sur leur faim. Voyons maintenant ceux qui font le bonheur de leurs clubs, à des degrés divers. Et ils sont nombreux.

Mention bien

Sans « casser la baraque », bon nombre de non-JFL donnent satisfaction, produisant un rendement à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre, parfois un peu plus, d’autres un peu moins.

À Antibes, c’est le cas de Aigars Skele, arrière letton adroit et rentable : 12,4 d’éval moyenne. Dans le Périgord, à Boulazac, ce sont Akil Mitchell (très régulier entre 11 et 20 d’éval sur les huit derniers matchs) et Travis Leslie qui entrent dans la même catégorie. Ils contribuent aux bons résultats du BBD. Du côté de Bourg-en-Bresse, Garrett Sim n’entre pas dans la catégorie des « très bien » pour la seule raison qu’il est un tout petit peu moins productif que la saison passée. Mais il reste d’une régularité de métronome depuis son retour de blessure : une seule fois sous les 10 d’évaluation en sept matchs. À Chalon-sur-Saône, après un début délicat, Mykal Riley

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photos: Donta Smith (Pau, LNB/Hervé Bellenger), Akil Mitchell (Boulazac, BBD/Linda Chasseriau), Justin Robinson (Chalon, LNB/Hervé Bellenger)

Commentaires

Fil d'actualité