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Lahaou Konate (Nanterre): Ce public et ce club sont magnifiques »

Lors du Match 3 de la demi-finale des playoffs face à l’ASVEL (56-99), Lahaou Konate (1,96m, 27 ans) a tiré hier soir sa révérence à Nanterre 92 après une saison brillante sur le plan individuel qui l’a vu être élu dans le cinq All-Star de la Jeep Elite et être considéré comme son meilleur défenseur

Lors du Match 3 de la demi-finale des playoffs face à l’ASVEL (56-99), Lahaou Konate (1,96m, 27 ans) a tiré hier soir sa révérence à Nanterre 92 après une saison brillante sur le plan individuel qui l’a vu être élu dans le cinq All-Star de la Jeep Elite et être considéré comme son meilleur défenseur. Il ne sait pas encore quelle sera sa prochaine destination.

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Quel est votre sentiment ce soir ?

Beaucoup de déception car j’avais à cœur de bien finir ce soir devant notre public et prendre une grosse valise comme ça c’est difficile à encaisser. C’est le sport, c’est comme ça.

Vous avez souffert physiquement ?

Bien sûr. Dès le premier match nos joueurs ont eu des pépins physiques. Eux ont douze joueurs capables de jouer et d’envoyer du bois pendant quarante minutes. On sait que nos rotations sont limitées et en fin de saison ça se paye cash. Je pense que physiquement il y a une grosse différence. Dès le premier quart-temps on a vu qu’il y avait trop de un-contre-un qui étaient perdus facilement, on ne rentrait pas dans les rotations qu’il fallait. Et en attaque, on n’a pas joué comme Nanterre ce soir.

Vous avez cherché à reprendre du poil de la bête en deuxième mi-temps ?

On a essayé mais dès la première action, on voit (Adreian) Payne marquer à trois-points et je pense que ça nous assomme directement. Après, dans les têtes, on a lâché prise. Ce n’était pas facile !

Vous avez annoncé que ça serait votre dernier match à Nanterre. Savez-vous où vous allez ?

Je ne sais pas encore du tout où je vais aller. Je vais prendre mon temps pour faire le meilleur choix possible et voir toutes les options que j’ai. Je n’ai pas envie de me précipiter.

Avant la saison prochaine, il y a la coupe du Monde. Avez-vous un œil dessus ?

Non, du tout. Je ne pense pas que je vais y être. Pour être honnête, je pense qu’il y a d’autres personnes qui vont y être avant moi. Si je suis appelé pour faire la prépa, ça serait déjà une énorme récompense. Et si je n’y suis pas, je serai le premier à supporter les Bleus en espérant qu’ils aillent le plus loin possible, qu’ils décrochent une médaille.

Le bilan pour vous est très bon depuis que vous êtes sorti de la Pro B, en transitant par Le Mans ? Il y a eu une progression continue depuis votre arrivée à Nanterre ?

C’est ça. J’ai fait les choix qu’il fallait. De venir ici à Nanterre 92 m’a permis de développer une partie de mon jeu que je n’avais par exemple pas au Mans. C’est une progression constante. J’étais allé au Mans avec un petit rôle derrière Michael Gelabale, j’ai eu un meilleur rôle par la suite. L’année dernière, je suis arrivé ici en étant sixième homme, au fil de la saison j’ai été starter et après capitaine. Et cette année j’ai été tout le temps starter. C’est la progression dont je rêvais et aujourd’hui elle est présente. Je suis satisfait de ça.

Collectivement, un quart-de-finale de BCL et une demi-finale de playoffs, c’est quand même une très bonne saison ?

C’est une très bonne saison et le coach nous l’a souligné dès que l’on s’est qualifié en demi-finale. J’avais à cœur de remplir au moins cet objectif-là, atteindre les demi-finales et d’aller le plus loin possible en BCL. C’est sûr que ce n’est pas la fin que je souhaitais. C’est dur à encaisser mais l’ASVEL était plus forte que nous et il faut savoir le reconnaître. On peut être très satisfait de cette saison et de pouvoir jouer avec des gars comme cette année, c’était un plaisir avant tout. C’était magique de jouer avec des gars qui sont humainement parlant très bons avant d’être très bons sur le terrain. Je remercie mes coéquipiers avant tout et le staff aussi.

« La finale, ça va être une grosse bataille »

Vous étiez particulièrement ému à la fin du match…

J’ai joué deux ans à Nanterre mais j’ai l’impression d’avoir joué ici pendant 4-5 ans. J’avais à cœur de revenir ici pour me rapprocher de ma famille et profiter de ma mère. Aujourd’hui, j’ai beaucoup d’émotion. On a pris une grosse valise, je n’avais pas envie de perdre ainsi. Je savais que c’était mon dernier match et j’aurais préféré finir d’une autre manière. C’est ainsi. Beaucoup d’émotion car je tiens à ce maillot, j’avais à cœur de le mouiller, de donner le maximum de moi cette saison et l’année dernière. Et c’est sûr que de savoir que l’année prochaine je ne serai plus ici, j’ai un pincement au cœur. Ce public et ce club sont magnifiques. J’en retire que du bon et je leur souhaite le meilleur possible. J’espère qu’ils feront l’année prochaine une énorme saison.

Vous attendez déjà votre retour ici l’année prochaine…

Non… On sait déjà que ce n’est pas facile de jouer ici. C’est une salle chaude, bouillante. J’y pense dans un coin de ma tête et je sais que ça sera un moment très fort émotionnellement. Mais je ne sais pas où je serai l’année prochaine, si ça se trouve je serai à l’étranger. Pour l’instant, je ne pense pas à mon retour. Déjà j’essaye de profiter de l’instant présent, des partenaires, des fans et de ma famille.

Un mot sur la finale : comment la voyez-vous ?

J’ai dit au cours de la saison que c’est Monaco qui allait finir champion. Ils ont tenu tête à l’ASVEL en ne perdant qu’à la fin. Pour moi Monaco c’est un rouleau compresseur mais de ce que j’ai vu de l’ASVEL en demi-finale, ils m’ont fait mentir. Pour l’instant, je n’ai pas de pronostic. Je pense que ça va être une grosse bataille. Si Monaco arrive à en prendre un à l’ASVEL, ça va changer la donne. Ça va être un gros combat et ça va peut-être aller en cinq matches.

On voit que c’est la logique économique qui l’emporte ?

Oui, ce sont de gros budgets mais parfois ça ne fait pas la différence. Il y a l’exemple de Strasbourg qui avait un gros budget et qui finit par une remontada à domicile face à Dijon. Maintenant, c’est un peu logique de voir l’ASVEL et Monaco en finale mais j’aurais préféré être en finale plutôt que l’ASVEL.

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Vous avez souffert physiquement ?

Bien sûr. Dès le premier match nos joueurs ont eu des pépins physiques. Eux ont douze joueurs capables de jouer et d’envoyer du bois pendant quarante minutes. On sait que nos rotations sont limitées et en fin de saison ça se paye cash. Je pense que physiquement il y a une grosse différence. Dès le premier quart-temps on a vu qu’il y avait trop de un-contre-un qui étaient perdus facilement, on ne rentrait pas dans les rotations qu’il fallait. Et en attaque, on n’a pas joué comme Nanterre ce soir.

Vous avez cherché à reprendre du poil de la bête en deuxième mi-temps ?

On a essayé mais dès la première action, on voit (Adreian) Payne marquer à trois-points et je pense que ça nous assomme directement. Après, dans les têtes, on a lâché prise. Ce n’était pas facile !

Vous avez annoncé que ça serait votre dernier match à Nanterre. Savez-vous où vous allez ?

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