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[REDIFF] En direct avec… Nicolas De Jong (Pau) : « Mes adversaires les plus coriaces ? Chris Bosh et Giannis Antetokounmpo »

C’est au tour du pivot franco-Néerlandais Nicolas De Jong (2,10m, 32 ans) d’être l’invité de notre rubrique « En Direct ». Le Palois a été victime en novembre d’une rupture du ligament du ligament croisé antérieur du genou droit alors qu’il effectuait sa meilleure saison en carrière (14,4 points, 12

C’est au tour du pivot franco-Néerlandais Nicolas De Jong (2,10m, 32 ans) d’être l’invité de notre rubrique « En Direct ». Le Palois a été victime en novembre d’une rupture du ligament du ligament croisé antérieur du genou droit alors qu’il effectuait sa meilleure saison en carrière (14,4 points, 12,9 d’évaluation).

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Le souvenir de ton premier match professionnel ?

Une rentrée avec Vichy contre le SLUC Nancy, en match-up contre Cyril Julian, à 20 ans.

Quel joueur t’a rendu meilleur ?

David Melody et Dounia Issa (NDLR: ses équipiers à Vichy). Ce sont deux joueurs qui m’ont beaucoup apporté par leur état d’esprit et leur éthique de travail, mais aussi par le cœur qu’ils mettaient sur le terrain.

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

David Holston. Il est extrêmement décisif et porte des responsabilités lourdes depuis plus de trois ans à Dijon. Sa dernière Leaders Cup montre qu’il est le patron.

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

Rémi Lesca (Boulazac), avec qui j’ai joué l’an dernier.

Quel coach t’a le plus marqué ?

J’en ai deux : Le premier c’est Jean-Louis Borg (NDLR : son coach à Vichy), qui m’a lancé dans le grand bain et m’a permis de découvrir le monde professionnel. Le second, c’est Vincent Collet (NDLR : son coach à Strasbourg), qui m’a permis de progresser, et m’a fait découvrir mon potentiel, ainsi que les atouts que j’avais en main. Il m’a fait travailler sur ces atouts pour atteindre le haut niveau.

Avec quel club aimerais-tu jouer ?

Barcelone.

Et à l’inverse, celui pour lequel tu n’aimerais pas jouer ?

Novgorod, en Russie.

« Je prenais vraiment mes marques dans l’équipe, et cette blessure est arrivée comme un crève-cœur »

Quel est ton pire souvenir de joueur ?

Ma blessure aux croisés à Pau. Cette blessure a été du temps perdu, et m’a ralenti dans ma progression. J’avais des objectifs élevés pour l’équipe et pour moi-même cette saison, je prenais vraiment mes marques dans l’équipe, et cette blessure est arrivée comme un crève-cœur.

L’adversaire le plus coriace que tu as affronté ?

Chris Bosh, que j’ai affronté en début de carrière lors de pick-up games aux Etats-Unis. Et en match officiel, c’est Giannis Antetokounmpo. Je l’ai joué lors d’un Grèce-Pays Bas, en préparation de l’Euro 2015. Il n’était pas encore ce qu’il est aujourd’hui, mais il y avait déjà un sentiment d’impuissance.

Le trophée dont tu es le plus fier ?

Je n’ai pas de trophées, mais pour la symbolique, avoir fini meilleur marqueur français du championnat de France en 2017/2018, avec Châlons Reims.

Quel est le match dont tu as le plus honte ?

Le dernier match de mon aventure espagnole avec Saragosse. On se déplaçait au Barca. Je voulais finir sur une bonne note, mais ça ne s’est pas goupillé comme je le voulais, pour pleins de raisons : parce que je n’ai pas été bon, à cause de l’enjeu du match, et du scénario du match, que l’on a perdu. Partir comme ça, ça m’a laissé un petit goût amer.

Si tu le pouvais, quel move piquerais-tu à un joueur ?

Le fadeaway de Dirk Nowitzki.

Si tu devais payer ta place pour voir un joueur, ça serait lequel ?

Michael Jordan !

Pourquoi portes-tu ton numéro actuel (le 37) ?

C’est la combinaison de 03 qui est le jour de naissance de mon fils, et 27 est le jour de naissance de ma fille. Je combine le premier avec le deuxième, ça fait 37. Et 37 est aussi le numéro de département ou je suis né, dans l’Indre-et-Loire.

Est-ce utile de discuter avec les arbitres ?

Oui, clairement. Après, il y’a une façon de discuter. Il ne faut pas être dans la réclamation, il faut être dans l’attente de compréhension. Si l’arbitre sent que tu n’es pas dans la réprimande ou la rancœur de ce qu’il vient de se passer, je pense qu’il y a un dialogue possible. Si c’est juste pour dire « Non il n’y avait pas faute ! », l’action est déjà faite donc c’est trop tard.

As-tu déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?

Non, clairement pas. J’ai eu des coachs des fois durs, mais je n’ai jamais eu de coachs envers qui j’ai eu de la haine. J’ai pu ne pas aimer certains coachs, soit parce qu’ils ne me faisaient pas jouer, soit on ne s’entendait pas, mais je ne suis pas quelqu’un de violent.

Le principal sujet de conversation entre les joueurs ?

A part le basket, je dirais la musique.

Ton meilleur pote dans le basket ?

Il y a plusieurs joueurs avec qui je m’entends très bien : Axel Toupane, Jérôme Sanchez, Edouard Choquet.

« Je fais des études pour devenir psychologue pour les centres de rééducation »

Est-ce que tu aimes lire ou regarder des reportages sur toi ?

Absolument pas. Je le fais pour les analyses vidéos mais c’est tout. Je ne me considère pas comme un joueur spectaculaire. Quelqu’un qui connait le basket va apprécier ce que je fais parce que je le fais bien, mais je ne vais pas faire lever des salles comme les dunks de DJ Stephens.

Ta principale occupation entre deux entraînements ?

M’occuper des enfants s’ils sont là, ou bosser pour ma licence 2 en Pyscho.

Ta ville préférée dans laquelle t’as joué à l’extérieur ?

Malaga.

Peux-tu te résumer sportivement en quelques phrases ?

Joueur intérieur, porté sur l’attaque et efficace, qui est capable de prendre ses responsabilités.

Si tu ne jouais pas au basket, que ferais-tu ?

J’avais commencé des études de droit avant de faire du basket, donc j’imagine dans l’une des débouchés de ce secteur. En ce moment, je fais des études pour devenir psychologue pour les centres de rééducation, comme à Capbreton par exemple.

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Le souvenir de ton premier match professionnel ?

Une rentrée avec Vichy contre le SLUC Nancy, en match-up contre Cyril Julian, à 20 ans.

Quel joueur t’a rendu meilleur ?

David Melody et Dounia Issa (NDLR: ses équipiers à Vichy). Ce sont deux joueurs qui m’ont beaucoup apporté par leur état d’esprit et leur éthique de travail, mais aussi par le cœur qu’ils mettaient sur le terrain.

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

David Holston. Il est extrêmement décisif et porte des responsabilités lourdes depuis plus de trois ans à Dijon. Sa dernière Leaders Cup montre qu’il est le patron.

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

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Photos: FIBA

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