Après une fin de saison marquée par le retour aux commandes réussi d’Eric Girard, l’ESSM Le Portel repart plein d’ambition pour une septième saison consécutive en Betclic Elite. Avec un budget fluet, un staff élargi et un groupe plus raccourci.
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Depuis sa montée en première division en 2016, Le Portel fait plus qu’honneur à son statut de petit poucet financier. L’an dernier, l’ESSM pointait à l’avant-dernier rang à la fois en termes de budget (3,4 millions d’euros) et de masse salariale (1,1 million). Cela ne l’a pas empêché de se maintenir une nouvelle fois, tel David contre Goliath, alors qu’elle était lanterne rouge en janvier et qu’elle venait de remplacer son coach Serge Crevecoeur par Eric Girard, qui était initialement censé garder uniquement son rôle de directeur sportif.
Comme d’habitude, le vaisseau portelois repart avec la même ferveur populaire qui fait sa légende et peu ou prou les mêmes moyens : le président Yann Rivoal parlait de « léger déficit » en juin dernier malgré un budget prévisionnel porté à 3,5 millions « suite à un frémissement positif en fin de saison dernière ». À l’intersaison, Le Portel a dû apprendre que son coach, au courage jamais démenti, était de nouveau atteint d’un cancer. Heureusement, Eric Girard se remet d’une nouvelle opération et devrait être de retour prochainement, accompagné du fidèle Arnaud Ricoux et d’un assistant supplémentaire, Karim Diop.
La qualité plutôt que la quantité
L’ESSM a fait le ménage dans son effectif durant l’intersaison. Le club n’a conservé que son fidèle capitaine Benoit Mangin, sa pépite Nadir Hifi et son lieutenant Charles-Noé Abouo, prolongé de deux saisons. En outre, il a fait table rase au niveau des joueurs étrangers, qui n’ont pas tous fait l’unanimité la saison dernière…
Photo d’ouverture : Benoit Mangin (Thomas Savoja)