Faire oublier l’épisode rocambolesque des « investisseurs » américains, qui l’a amené au bord du précipice, reconstruire, assurer son maintien sportif en Betclic Elite, voici le plan de l’Elan Béarnais pour 2022-23.
Comme chaque saison, Basket Europe offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Betclic Élite. Pour profiter de l’intégralité de ce contenu et bien d’autres, abonnez-vous.

Ils étaient arrivés dans le Béarn avec un projet XXL. Ils sont repartis la queue entre les jambes. Il appartiendra aux historiens du basket de raconter avec précision et du recul le passage éphémère des Américains de CounterPoint Sports Groupe à l’Elan Béarnais, mais on peut déjà écrire que ce fut une énorme farce. La plus grande pantalonnade de l’histoire récente du basket français. Plus abracadabrantesque encore que l’argent des Chinois qui « est dans les tuyaux » du Limoges CSP du président Jean-Paul De Peretti en 2000.
On nous avait annoncé Rick Pitino, Jamal Mashburn, Stu Jackson, un développement du club qui devait se faire de façon originale par un projet immobilier, la blockchain et les cryptomonnaies. Les livres de comptes ont révélé des licenciements coûteux envers l’ancien DG, Didier Gadou, des joueurs comme Nicolas de Jong et Sadio Doucouré, un déficit abyssal – entre 2,5 et 3 millions d’euros – sur un budget monté artificiellement à 7,8 millions -, des recettes riquiqui et une gestion calamiteuse. Par deux fois, les commissaires aux comptes du contrôle de gestion de la ligue ont refusé l’engagement de l’Elan. « Nous réglerons tous les problèmes devant la DNCG », avait affirmé le patron de CSG David Otto…
Photo : Giovan Oniangue (Jacques Cormarèche)