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Eric Bartecheky (coach de Pau) : « Il faut absolument que l’on change les choses »

L’Elan Béarnais a subi une 6e défaite à Cholet (93-83) par manque de carburant dans le dernier quart-temps.

L’Elan Béarnais a subi une 6e défaite à Cholet (93-83) par manque de carburant dans le dernier quart-temps.

Cholet Basket a rendu hommage avant le match à son ancien meneur Michael Stockton, mais n’a pas fait évidemment de sentiments durant les 40 minutes effectives suivantes. Visiblement émoussés par la double ration qui leur est offerte avec la FIBA Europe Cup, les Choletais ont su puiser dans leurs réserves pour s’imposer avec Dominic Artis (21 points) comme leader offensif.

Les Palois ont joué à 8 avec Enzo Shahrvin à seulement 10 minutes de jeu, et le coach Eric Bartecheky ne peut que constater son manque de rotation en attendant un éventuel renfort si la ligue donne son feu vert.

« Un break s’est fait au 3ème quart-temps, on n’a eu aucune efficacité sur les 10 attaques que l’on a faites, je crois que l’on ne marque que deux fois. Ce quart-temps nous fait très mal. En attaque, on peut mieux faire sur pas mal de choses, mais défensivement, on n’y arrive pas. On prend trop de points en règle générale et puis ce soir avec les problèmes de fautes, on est obligés de décaler, Cummings par exemple en poste 3 alors que ce n’est pas son poste habituel. On attend maintenant le feu vert de la DNCCG cette semaine, on se pose la question de savoir quel poste on va recruter, si c’est on à la validation. On réfléchit, on analyse tout, mais pour moi, il nous faudrait quelqu’un sur un poste 1 ou 2. La trêve va faire du bien, quand on est sur une série de 5 défaites de suite, il faut absolument que l’on change les choses, si on reste comme ça, nous allons vivre une période très compliquée », a t-il déclaré en conférence de presse.

On n’est pas encore en urgence absolu dans le Béarn, mais il ne fait pas bon figurer dans le carré du bas du classement après 8 journées d’autant que les deux derniers, Strasbourg et Paris, n’ont pas le profil à y rester longtemps.

Photo : Vitalis Chikoko (Elan Béarnais)

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