Aller au contenu

Et c’est ainsi qu’Amara Sy est devenu l’Amiral…

Ce dimanche, le maillot avec le numéro 5 d’Amara Sy va être suspendu au plafond de l’Astoballe à l’issue du match ASVEL -son ancien club- vs Paris Basket -celui dont il est désormais le Directeur Sportif. Au Progrès, il explique d’où vient son surnom d’Amiral.

Ce dimanche, le maillot avec le numéro 5 d’Amara Sy va être suspendu au plafond de l’Astoballe à l’issue du match ASVEL -son ancien club- vs Paris Basket -celui dont il est désormais le Directeur Sportif. Au Progrès, il explique d’où vient son surnom d’Amiral.

« En 2003, je n’avais pas de surnom. C’est la naissance du Quai 54 et Hammadoun Sidibé, organisateur du tournoi, qui est comme un frère pour moi, demande à tous les joueurs d’en avoir un. J’ai laissé traîner parce que c’était le dernier de mes soucis et quand les maillots ont dû partir au flocage, je lui ai dit : « mets ce que tu veux, je m’en fous ». C’est là qu’est né mon surnom, que j’ai réutilisé, dans la foulée, au tournoi d’un contre un que j’ai gagné à la Défense et qui m’a donné une notoriété. J’ai compris qu’il allait me suivre tout au long de ma carrière quand ma mère a commencé à m’appeler comme ça ! »

A la question de connaitre le meilleur coach qu’il a eu, il donne deux noms : Vincent Collet et Boja Tanjevic. A propos du premier, il estime que c’est le plus cérébral :

« Il m’a beaucoup apporté, alors qu’au début, coacher Amara Sy n’était pas un cadeau ! Il a eu beaucoup de patience, a compris que j’arrivais de banlieue, à 14 ans, et qu’il fallait que je rentre dans un cadre. Quand j’ai commencé, j’étais le plus nul dans mon groupe. J’avais pour ambition de jouer en N3. Je jouais vraiment pour m’amuser. Dans un autre centre de formation, je n’aurais peut-être pas fait carrière. À chaque fois qu’on se croise, on en parle. Il est assez fier de ce que je suis devenu. »

Photo : Thomas Savoja

Commentaires

Fil d'actualité