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Les conséquences dans les salles de la Wembamania

De Nancy à Pau, en passant par Marseille, la Wembamania est un phénomène qui touche toutes les salles de France. Dans son dernier opus, Basket Le Mag via son rédacteur en Chef, Yann Casseville, a réalisé une enquête complète sur ce phénomène unique et même surnaturel pour le basket français.

Partout, les Mets de Boulogne-Levallois font guichets fermés et les places partent en quelques heures quand ce n'est pas en quelques minutes.

"Quant aux places à 375 €, micros éteints, certains intervenants manquent de s’étouffer, mais d’autres comprennent la stratégie, écrit le magazine. «L’offre est limitée et la demande est énorme. C’est comme se demander si un match du PSG en Champions League vaut 750 €. Pour moi, non, mais des gens sont prêts à mettre ce prix pour voir Mbappé», compare une source. D’ailleurs, Boulogne-Levallois reçoit au quotidien des demandes «plus originales les unes que les autres» de personnes en quête d’un rare sésame. «Des personnes nous envoient des mails désespérés en disant : je suis prêt à payer n’importe quel prix pour avoir une place», indique-t-on aux Mets. La palme de la requête la plus farfelue : «Voici un avis de décès dans ma famille pour vous prouver que j’ai besoin de me changer les idées». Certains déçus de la billetterie tentent d’obtenir une accréditation presse. «On a eu des instagrammeurs qui s’inventaient journalistes. Il y a même un homme qui nous a écrit en disant : je n’ai pas eu de billet, je tente ma chance en demandant un accès média. Il était honnête !», s’amuse Franklin Tellier, responsable communication de la SIG. Lors des matches de Wembanyama avec l’équipe de France, Fabrice Canet, en charge de la communication à la fédération, a dû opérer «un tri serré» face à toutes les demandes d’accréditation : «Beaucoup d’influenceurs, de créateurs de contenus, de l’étudiant, du fan, de la fantaisie... Il y avait de tout ! »"

Les gens qui viennent aux matches ne sont pas tous localisés dans la zone géographique du club visité, loin de là...

"À Marseille, des spectateurs sont venus d’Annecy, Gap, Béziers. À Bourg, les sièges en bord terrain ont été principalement vendus à des personnes arrivant de Haute-Savoie, Allier, Suisse. À Nancy, certains ont fait le déplacement depuis les Pays-Bas. L’internationalisation se manifeste encore plus sur le plan médiatique : ESPN et le New York Times à Levallois, des journalistes italiens à Marseille, allemands à Strasbourg, japonais à Pau... «Les demandes médias viennent de partout, de tous les continents, il ne manque que l’Antarctique», sourit un membre du clan Wembanyama. Qui, au-delà du nombre de sollicitations, souligne leur provenance : «Victor est transgénérationnel, toutes les catégories de presse sont intéressées». De Picscou Magazine à Forbes, tout le monde veut sa part de Wemby. Et notamment nombre de médias jeunesse."

Photo : Hervé Bellenger/LNB

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