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Audrey Sauret : "Toute la saison on entend qu’il faut sauver l’Elan Béarnais, aujourd’hui, on y est !"

Avec 11 victoires, Pau et Nancy sont à égalité à l'avant-dernière place. Or, les deux équipes s'affrontent ce samedi. La Directrice Générale et Sportive de l'Elan Béarnais, Audrey Sauret, a fait le point avec La République des Pyrénées, sur ce rendez-vous ô combien important.

« Jouer toute une saison sur un match clé, c’est à la fois compliqué et excitant, dit-elle. Ça reste un beau challenge, quelque chose à aller conquérir avec une grosse force mentale. On ne peut pas s’approprier la garantie de gagner, mais ce qu’on attend c’est d’être conquérant et dans les bonnes intentions. On a besoin que ça vienne de partout, des dirigeants, des joueurs, du public aussi. Toute la saison on entend qu’il faut sauver l’Elan Béarnais, aujourd’hui, on y est ! Plus on sera nombreux et soudés, mieux ça fonctionnera. »

Six milliers de spectateurs sont attendus au Palais alors que les équipes de rugby et de foot jouent à la même heure et sont dans une situation comparable.

« Jouer à domicile reste une force. Face à l’Asvel, on était 5000 et on l’a senti. Les gens étaient heureux et soulagés de voir une équipe conquérante. C’est cette image qu’il faut savoir rendre. Il nous reste deux matches sur trois à domicile, ce doit être deux fêtes, c’est là qu’il faut rassembler, c’est là que les gens doivent se mobiliser, comme pour la Section Paloise ou le Pau FC qui jouent aussi le maintien samedi. Il ne suffit pas de dire que ces trois clubs sont dans le patrimoine du territoire, il faut aussi les encourager et être là dans les moments difficiles. Il faut communier et fédérer pour que les trois clubs se maintiennent. »

Le journaliste demande à la DG si elle est inquiète pour l'avenir du club.

« Il faut comprendre la gravité de la situation. Dans la réflexion de la direction, la priorité est la pérennité du club. Comment établir un modèle pour que chaque saison au 15 mars on ne se demande plus si au 1er juillet le club va mourir ? On ne peut pas fédérer des partenaires ou un public constant et permanent avec cette incertitude récurrente. Quand je parle de nouvelle ère, c’est ça, trouver un modèle où les gens ont le temps de travailler, et pas dans l’urgence comme cette saison. Il faut un modèle qui réponde à l’air du temps, aux exigences du sport de haut niveau et à celles d’être passé en SASP. Il faut s’assumer dans les choix qu’on fait, sur la structure qu’on met en place. On a pris des positionnements en dehors du terrain, on ne se pressera pas pour remplacer des gens, on va y aller avec nos convictions. »

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