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Belgique : La peur du huis clos

On croyait le spectre de la pandémie de Covid-19, et son cortège de malheurs, disparu pour de bon. Et voilà qu’il réapparait, notamment en Belgique où l’on craint pour la suite de la compétition et ses conséquences économiques dramatiques.

On croyait le spectre de la pandémie de Covid-19, et son cortège de malheurs, disparu pour de bon. Et voilà qu’il réapparait, notamment en Belgique où l’on craint pour la suite de la compétition et ses conséquences économiques dramatiques.

Le Comité de concertation belge, chargé de la gestion de l’épidémie, a donné un tour de vis aux mesures de précaution sanitaire. Tous les regroupements et activités privés organisés à l’intérieur sont provisoirement interdits… sauf le sport, les mariages et les funérailles. Mais la jauge est fixée à 200 personnes à l’intérieur, avec bien sûr le port du masque obligatoire et le passe sanitaire au-delà de 50 personnes.

L’année de la création de la BNXT League, qui regroupe des clubs belges et néerlandais, voici que le championnat belge s’est mis en pause, alors que sur le versant néerlandais, il se joue à huis clos. Une perspective que repousse les clubs belges.

« En jouant à nouveau à huis clos, nous irions droit dans le mur », déclare ainsi Christophe Muytjens, président de Liège Basket et membre du comité exécutif de la Pro League, à la Dernière Heure. « Si durant le mois de janvier, il n’est toujours pas possible de reprendre la compétition en accueillant du public, il faudra alors se poser les bonnes questions. »

Comme en France, le business des clubs belges repose essentiellement sur les repas VIP, en plus des revenus aux guichets, et le manque à gagner d’un match à huis clos va de 25 à 30 000 euros par soirée.

« À côté de cela, nous devons continuer à payer les locations de salle et les joueurs, qui n’ont pas droit au chômage technique puisqu’ils poursuivent les entraînements. »

Les clubs belges auraient alors besoin d’une aide financière, comme cela existe aux Pays-Bas. Si le championnat redémarre à peu près normalement en janvier, se posera alors le problème de la compression du calendrier puisqu’il faudra rattraper le temps perdu. Un phénomène qui a heurté de plein fouet la Jeep Elite française la saison dernière.

Photo : Elva Fridricksson (Anvers, FIBA)

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