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Moustapha Fall ne regrette pas d’avoir refusé le Barça

Facteur X de la victoire des Bleus contre la Belgique il y a un mois lors du deuxième match de la dernière fenêtre internationale (qualifications pour la Coupe du Monde 2019), le pivot international de 2,18m (26 ans) a fait le point sur sa saison et sa progression sur le site officiel de la LNB.

Facteur X de la victoire des Bleus contre la Belgique il y a un mois lors du deuxième match de la dernière fenêtre internationale (qualifications pour la Coupe du Monde 2019), le pivot international de 2,18m (26 ans) a fait le point sur sa saison et sa progression sur le site officiel de la LNB.

Champion de France la saison dernière avec Chalon, l’ancien monégasque a notamment confié n’avoir aucun regret quant à son choix d’avoir rejoint Sakarya (D1 turque) cet été alors que le Barça s’était manifesté.

« Franchement, je n’ai aucun regret, ni sur le plan individuel, ni sur le plan collectif. Jouer l’Euroleague, c’est bien sûr le but, mais je ne voulais pas le faire à n’importe quelle condition. Tant que tu joues entre 17 et 22, 23 minutes, que tu as un vrai rôle, c’est le top. Mais si tu te retrouves avec, devant toi, deux pivots qui sont payés 2 millions d’euros, tu cours vraiment le risque de cirer le banc sans pouvoir t’exprimer. Cela ne sert donc à rien de vouloir brûler les étapes pour te retrouver dans une situation où tu vas régresser. Moi, tant que je joue et que j’ai la sensation de progresser, je suis heureux ! »

Par ailleurs, la NBA reste l’un de ses objectifs de Moustapha Fall même si ce dernier a avoué avoir été dégoûté par l’état d’esprit qui pouvait régner en Summer League, pas faite pour laisser les grands s’exprimer selon lui.

« J’ai eu une expérience de la Summer League et ça m’a franchement dégoûté. Quand je rentrais, je ne faisais que de l’athlétisme, des aller-retours sur le terrain sans jamais voir la couleur du ballon. C’est impossible de te mettre en valeur quand tu es un intérieur dans ce contexte. J’ai passé tout le tournoi à courir dans le vide, c’était trop ch… C’est un parcours qui peut être adapté à un extérieur, capable de créer pour lui-même. Mais pour les grands, qui dépendent plus du collectif pour être mis en valeur, ça ne sert à rien ».

L’entretien complet à retrouver sur lnb.fr

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