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Zoran Savic, directeur sportif du Partizan Belgrade : « Un enthousiasme sans précédent s’est créé dans et autour du club »

Vice-champion olympique, champion du Monde, trois fois champion d’Europe, Zoran Savic, 56 ans, est le directeur sportif du Partizan Belgrade, et à Sportske novosti, il a évoqué la venue au club du coach Zeljko Obradovic, et les difficultés rencontrées au niveau des jeunes.

Vice-champion olympique, champion du Monde, trois fois champion d’Europe, Zoran Savic, 56 ans, est le directeur sportif du Partizan Belgrade, et à Sportske novosti, il a évoqué la venue au club du coach Zeljko Obradovic, et les difficultés rencontrées au niveau des jeunes.

« Partizan n’a eu aucun résultat, et c’est une grande marque, peut-être plus grande à l’étranger qu’en Serbie. Et quand je suis arrivé au poste de directeur sportif en mars, je ne pensais même pas que Zeljko Obradovic viendrait en tant qu’entraîneur. Quand le président m’a dit ça, j’ai pensé qu’il était fou. Après tout, j’avais accepté le travail sans Željko, parce que le projet m’intéressait, maintenant c’est une histoire à la une ! Un enthousiasme sans précédent s’est créé dans et autour du club, nous construisons un projet sur deux, trois ans (…) Željko a tellement d’énergie, tellement d’amour. Je n’ai vraiment jamais vu quelqu’un qui aime le club autant que Zeljko Obradovic aime le Partizan. »

Zoran Savic met aussi le doigt sur les difficultés au niveau de la transition entre les catégories de jeunes et l’âge adulte :

« Il est impossible de créer ici un système comme en Italie ou en Espagne. Il est également important de ne pas comparer ce qui était il y a 30 ans, car ce ne sont pas les mêmes clubs. Ni le Partizan qui n’a pas le niveau de l’ancien Partizan, ni le Split d’aujourd’hui n’a celui de Jugoplastika, ni Cibona n’a le niveau du Cibona de Mirko (Novosel). Je ne parle pas que du terrain. La production de joueurs est également un gros problème (…) Il y a une crise et de graves problèmes. Les joueurs issus du programme junior ne sont pas préparés physiquement et mentalement pour le basketball senior. Je voulais que l’autre équipe du Partizan et de l’Etoile Rouge jouent dans le championnat national, mais cela n’a pas été fait. Il n’y a rien de tel que d’envoyer des enfants dans une ligue inférieure où jouent des gars plus âgés et plus gros que moi, ce sont les problèmes …. »

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