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Emma Meesseman, MVP des Finals WNBA: « Je veux gagner tout ce que j’entreprends »

Dans le Landerneau du basket belge, le titre WNBA gagnée par Emma Meesseman (1,93m, 26 ans) -surtout- et Kim Mestdagh -elle n’a pas joué la finale- avec les Washington Mystics fait du bruit surtout que la première a été élue MVP des Finals, du jamais vu pour une Européenne.

Dans le Landerneau du basket belge, le titre WNBA gagnée par Emma Meesseman (1,93m, 26 ans) -surtout- et Kim Mestdagh -elle n’a pas joué la finale- avec les Washington Mystics fait du bruit surtout que la première a été élue MVP des Finals, du jamais vu pour une Européenne.

Ce ne sont pas les premières Belges a être « championnes du monde » -le qualificatif donné sans honte par les Américains- puisque Ann Wauters a déjà été sacrée en 2016 avec le Seattle Storm. Le Soir a d’ailleurs demandé son témoignage à la glorieuse aînée qui était présente au couronnement de sa compatriote.

« L’Australienne Lauren Jackson restait la seule non-Américaine plébiscitée en 23 ans, » a-t-elle rappelé. « C’est donc très rare et d’autant plus grandiose : elle a gagné le respect de la nation du basket en devant prouver davantage qu’une Américaine. »

Le plus étonnant, c’est que Emma Meesseman (22 points, 3 rebonds, 3 passes, 2 contres et 2 interceptions lors du Game 5 contre le Connecticut Sun) n’était dans le starting five des Mystics comme le souligne Ann Wauters.

« C’est la première fois qu’une MVP ne commence pas les matches. C’était le choix de son coach cette saison. C’est très différent, pas évident à gérer, mais Emma a accepté ce rôle sans frustration. »

Quant à l’intéressée, elle était encore sous le choc quand le quotidien bruxellois l’a interrogée :

« Le premier sentiment est que je me sens vidée. Je ne réalise pas encore ce que l’on a fait. Il y a eu tellement de stress, durant toute la semaine, j’étais nerveuse. C’était fou et ça m’a pris beaucoup d’énergie. Au coup de sifflet final, j’étais juste heureuse. C’est sans doute l’une de mes plus belles expériences. Je veux d’abord rentrer à la maison, dormir un peu et ensuite je vais vraiment apprécier ce que l’on a fait. C’était énorme. »

Equipe nationale, WNBA… Emma Meesseman va maintenant enchaîner avec UMMC Ekaterinbourg grand favori pour s’approprier un nouveau titre national en Russie et l’Euroleague que la Flammande a déjà remporté trois fois.

« Le principal reste les JO avec la Belgique. On doit encore se qualifier, mais c’est un rêve d’aller aux Jeux à Tokyo l’an prochain. Puis il y a les qualifications pour le championnat d’Europe (dès le 14 novembre contre l’Ukraine, ndlr), et je veux gagner des trophées avec mon équipe russe. En fait je veux gagner tout ce que j’entreprends.«

Photo: Emma Meesseman et Kim Mestdagh

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