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MAIF Open LFB : La première mi-temps de feu de Roche Vendée, la belle jeunesse tarbaise

Pour le dernier match de l’Open, nous avons assisté à une première mi-temps historique à défaut de savoir si c’est un record. Face à des Villeneuvoises dans le cirage, Roche Vendée menait alors 63 à 29. Les filles de Emmanuel Body ont par la suite ralenti leur rythme de diablesses mais le score fina

Pour le dernier match de l’Open, nous avons assisté à une première mi-temps historique à défaut de savoir si c’est un record. Face à des Villeneuvoises dans le cirage, Roche Vendée menait alors 63 à 29. Les filles de Emmanuel Body ont par la suite ralenti leur rythme de diablesses mais le score final (100-60) est tout de même dur à déglutir pour les Z’Hurlants, le groupe de supporters chantants de l’EBVA, les seuls Nordistes ce soir à pouvoir partir de Paris la tête haute.

Les Vendéennes ont tout de suite enfilé leurs bottes de sept lieus et avaient inscris 27 points (10/13 aux tirs) en 6’30 avec déjà sept joueuses concernées par la marque. Le score après un quart-temps: 36-12. En fait, à cheval entre cette première période de 10 minutes et la seconde, les Nordistes encaissèrent un violent 29-0. Elles étaient amorphes, désemparées. La paire Jasmine Bailey-Océane Monpierre s’en donnait à coeur joie. C’est Christelle Diallo sur deux lancers qui interrompait cette piteuse série.

Roche Vendée atteignait la barre des 50 points en moins de 15 minutes (51-17). Deux trois-points de Lisa Berkani avaient en quelque sorte servi de garrot et l’écart était donc de 34 points après 20 minutes.

A voir les mimiques de Uju Ugoka -meilleure marqueuse des Rouges avec 17 points- après un trois-points réussi, on se disait que les Vendéennes étaient habitées par une joie intense…  Elles remportaient le troisième quart-temps de + 7. C’est Kendra Chery, 18 ans, qui s’offrait d’un tir primé le 100e point mais Villeneuve remportait le dernier quart 18 à 17. Anecdotique. En fait, Emmanuel Body avait ouvert son banc jusqu’à son extrémité car il y a longtemps que l’on était dans le garbage time.

Question pour Villeneuve d’Ascq: est-ce un accident de parcours où le prélude à une saison cata ?

Marie Pardon dans le grand bain

Au préalable, Tarbes a pris le dessus sur Landerneau (67-60), une équipe a priori du même calibre.

Les Bretonnes ont fait peser le poids des responsabilités offensives sur leurs trois Américaines, Taylor Wurtz, une pure shooteuse en provenance de Montpellier (20 points, 6/14 à trois-points), l’intérieure Ashley Bruner, ancienne du Hainaut (12 points et 8 rebonds) et Ezinne Kalu, née dans le New Jersey et qui possède également la nationalité nigériane (16 points) et qui a joué les 40 minutes disponibles.

A l’inverse, le coach tarbais François Gomez a souvent associé à deux ou à trois sa triplette de jeunettes à l’arrière: Marine Fauhoux, Marie Pardon (18 ans toutes les deux) et Tima Pouye (21 ans). La moins connue des trois, la Lyonnaise Marie Pardon déjà partenaire de Marine Fauthoux avec la fameuse génération 2001, a joué avec autant de fraîcheur que de maîtrise en meneuse comme en deuxième arrière.

Longtemps mené, le TGB est passé en tête pour virer avec cinq points d’avance à la mi-temps (38-33) et a redonné un coup de booster un peu plus tard. L’Ukrainienne formée aux Etats-Unis, Valeriya Berezhynska, 33 ans, et la Suédoise Louice Halvarsson, 30 ans, ont apporté leur expérience bienveillante. La première a assuré 15 points et 6 rebonds et a décroché le trophée de MVP du match et la seconde 16 points et 5 rebonds. C’est ce qui s’appelle un bon mixte.

Photo: Tima Pouye (Tarbes, FFBB)

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