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Marième Badiane (Mondeville) : une nouvelle étoile dans le ciel français

C’est l’une des valeurs montantes du basket féminin français, qui fait désormais partie du groupe France et qui a marqué les esprits en scorant samedi 28 points avec Mondeville contre le Hainaut. Pour donner un ordre d’idée, seules neuf joueuses ont atteint cette saison la barre des 25 points avec u

badiane

C’est l’une des valeurs montantes du basket féminin français, qui fait désormais partie du groupe France et qui a marqué les esprits en scorant samedi 28 points avec Mondeville contre le Hainaut. Pour donner un ordre d’idée, seules neuf joueuses ont atteint cette saison la barre des 25 points avec un record pour Clarissa Dos Santos (Bourges) avec 28.

Née à Brest en 1994, Marième Badiane (1,90m) est la fille de deux basketteurs, Abdoulaye Badiane, un ancien de l’Etendard, et Cathy Silenski, qui jouait dans le club d’à côté, l’Etoile Saint-Laurent.

Si après l’INSEP et des titres européens avec les U18 et les U20, une médaille d’argent au Mondial U19, Marième a stationné en Ligue 2 (La Roche et Reims) c’est pour suivre des études en biologie et ce n’est qu’ensuite qu’elle a fait le grand saut en signant l’année dernière à Mondeville. Ceci explique cela.

Un cardio d’enfer

« Le cap, elle l’a franchi cet été en se préparant très dur, » analyse son coach Romain L’Hermitte sur le site de référence du Calvados, sportacaen.com. « Elle est rentrée très affûtée. C’était un petit nounours l’an dernier. Là, ses bras ne font plus rigoler. Elle a aussi plus de cannes, elle est plus explosive, très gainée. Elle a un cardio d’enfer, au point qu’elle court avec les arrières. C’est rare. »

Romain L’Hermitte est son principal avocat. Quand Sportacaen évoque la pré-sélection de sa joueuse avec les Bleues à la mi-novembre, mais aussi le fait qu’elle a finalement été écartée avant les deux matches de qualification pour le prochain Euro, il est direct :

« Elle méritait d’être retenue en équipe de France compte tenu de ce qu’elle montre cette saison. Son éviction l’a marquée, mais elle est venue faire deux séances de travail individuel dans la foulée. Elle travaille dur parce qu’elle a envie de progresser.

De son côté Marième porte un regard lucide sur la concurrence, de grande qualité, même si la retraite d’Isabelle Yacoubou fait de la place :

« À l’intérieur, c’est bouché, il y a beaucoup de filles. C’était un premier stage et je n’étais pas forcément super à l’aise. Il y avait un peu de stress. Je n’ai pas de regret ni de déception. »

La Mondevillaise souffre de ne pas jouer l’EuroLeague ni même l’EuroCup. Mais son style et ses performances (13,7 pts, 8,5 rbds soit le meilleur chiffre pour une « sélectionnable » et aussi 1,6 interception) vont immanquablement attirer les convoitises.

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