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Sur le banc en NBA, Timothé Luwawu-Cabarrot a l’équipe de France dans un coin de la tête

Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98m, 23 ans) laisse le souvenir d’une météorite en France. Après 34 matches à 2,5 points en moyenne en Pro B, à Antibes, il a transité par la Serbie avant d’être drafté par les Philadephia Sixers en 2016. Après une saison de rookie prometteuse et une deuxième moins convain

Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98m, 23 ans) laisse le souvenir d’une météorite en France. Après 34 matches à 2,5 points en moyenne en Pro B, à Antibes, il a transité par la Serbie avant d’être drafté par les Philadephia Sixers en 2016. Après une saison de rookie prometteuse et une deuxième moins convaincante, il a été transféré au Thunder d’Oklahoma ou le jeune arrière-ailier s’éternise sur le banc (18 matches, 1,9 point).

BasketUSA est allé à sa rencontre en lui demandant s’il ne trouve pas le temps long.

« Dans ces moments-là, tu ne peux que prendre ton mal en patience. Mais tout le travail que tu fais, ça va payer un jour. J’essaie d’être patient.”

Le Cannois ne va t-il pas considérer un retour en Europe?

“Je n’’y pense pas, je n’y ai pas pensé. Après, c’est vrai que si j’étais resté en Europe, j’aurais pu être dans une équipe où je jouerais 25-30 minutes. J’aurais peut-être un contrat similaire, et autant de choses sur mon CV. Je n’y pense pas pour le moment, car je sais que je suis un joueur NBA. J’ai largement ma place ici, je n’ai pas de doute là-dessus. Après, si ma situation reste la même et que je ne joue pas beaucoup, j’y penserai. Je sais que je peux être un bon joueur en Europe, mais je sais aussi que je peux l’être ici.”

Il est par ailleurs interrogé sur l’équipe de France. Il a failli y mettre le pied à l’étrier en 2017 mais une blessure au genou l’avait privé de toute chance de participer à l’Euro.

« Bien sûr, c’est un objectif. L’équipe de France, c’est toujours un privilège de pouvoir y participer, c’est quelque chose de prestigieux. La Coupe du Monde, c’est une compétition où tu vas jouer les meilleures équipes, avec les meilleurs joueurs du monde, c’est un événement énorme. (…) Oui, c’est sûr que ça pourrait me permettre de me montrer mais surtout de continuer à grandir. Car je pourrais être dans un groupe de gars dont certains ont connu des moments comme ceux que je vis actuellement. Ça me forgerait et ça m’aiderait beaucoup à grandir encore plus. Je me concentre encore sur ma saison, car elle est encore longue. On verra la présélection, puis la sélection.”

Photo: Chris Elise/Basket USA

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