Avec dans son cinq de départ quatre internationales en activité (Romane Berniès, Diandra Tchatchouang, Endy Miyem et Helena Ciak) et une championne WNBA, médaillée d’argent à la Coupe du monde en septembre (l’Américano-Australienne Samantha Whitcomb), Lattes-Montpellier peut donner des peurs bleues à ses adversaires. Pourtant les Nantaises sont entrées dans le match sans complexe à l’image de l’arrière américaine Shaqwedia Wallace (8 points en 6 minutes).
Avec une autre internationale à la mène (Alix Duchet), une ancienne du maillot bleu (Marielle Amant) et une seconde américaine (Taylor Wurtz), les Héraultaises pouvaient ensuite envoyer, sous les yeux de Boris Diaw installé une mi-temps au centre de la tribune présidentielle, la deuxième vague d’assaut. Animées par l’impétueuse meneuse espagnole Ana Suarez, les Nantaises restaient combattives et évitaient de se faire trop distancer (28-33, 15e, 35-44, 20e).
Le temps en fait s’est gâté à la reprise, obligeant le coach Emmanuel Coeuret a commandé un temps-mort au bout de quelques minutes, mais il y avait partout des voies d’eau. Pour leur retour en Ligue Féminine, Endy Miyem (15 points) et Helena Ciak (17 points, 5 rebonds) étaient avec Diandra Tchatchouang (12 points, 5 rebonds, 5 passes) particulièrement intraitables. Mais si les Nantaises n’eurent à aucun moment un quelconque espoir de retour, elles concédèrent tout au long de la seconde mi-temps le même type d’écart: 58-36 (25e), 66-46 (30e) et donc 85-69 (40e).
Evidemment, il y a un monde entre une équipe bâtie pour être championne -et pourquoi pas gagner l’Eurocup- et une autre qui aura à la fois un oeil sur les playoffs et le maintien.
La boxscore est ici.
Photo: Romane Bernies (Hervé Bellenger, FFBB)