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Féminines: Rachid Méziane (Villeneuve d’Ascq): « on a pour moi le championnat le plus dense, de plus en plus homogène »

« Le championnat de Ligue Féminine est de plus en plus fort et dense. »

« Le championnat de Ligue Féminine est de plus en plus fort et dense. »

C’est une phrase qui revient dans la bouche de tous les coaches avec lesquels nous nous sommes entretenus. C’est vrai que les rosters pour la saison 2020-21 ont belle allure.

Un exemple, celui de Villeneuve d’Ascq. L’ESBVA a fait ainsi revenir en France l’Américaine Haley Peters (1,91 m, 28 ans) déjà vue à Lyon et Charleville, 42 matches de WNBA à son actif, et qui est une forte scoreuse (17,6 points et 5,6 rebonds en Euroleague en 2018-19). L’ancienne étudiante de Duke était la saison dernière en Turquie, à Hatay, pour 19,7 points et 6,9 rebonds. Un pays qui est de plus en plus sur des sables mouvants sur le plan économique.

« Depuis plusieurs années, on a le championnat le plus dense », nous confirme le coach nordiste Rachid Méziane. « On a des équipes avec des effectifs de plus en plus solides avec des joueuses de plus en plus référencées. C’est ce qui fait le charme de la Ligue Féminine. La plupart des matches du championnat de France sont disputés. La première chose que m’ a dit Sandra Ygueravide (NDLR: une meneuse espagnole de 35 ans déjà passé par Aix-en-Provence), c’est que le championnat de France l’intéresse car elle sait qu’il est dense et attractif. Ça ne veut pas dire que l’on a les meilleures équipes d’Europe car on ne peut pas rivaliser avec Ekaterinbourg et ses millions d’Euros de budget mais on a pour moi le championnat le plus dense, de plus en plus homogène. Tout le monde peut battre tout le monde. C’est aussi ce que nous les coaches, on aime. »

Photo: Haley Peters (LFB)

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