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Interview Yann Nouhaud (DG Big Sports) : « Limoges portait notre maillot en Eurocup »

Entre les géants que sont Nike, Adidas ou encore Spalding, Big Sports est la nouvelle marque qui veut réconcilier le basket et le sport français avec un design au gout du jour. Portée par Fred Weis et Yann Nouhaud, cette entreprise s’est faite remarquer cette saison en équipant le Limoges CSP en Eur

Yann Nouhaud (à droite) en compagnie de Kenny Hayes (CSP Limoges)

Entre les géants que sont Nike, Adidas ou encore Spalding, Big Sports est la nouvelle marque qui veut réconcilier le basket et le sport français avec un design au gout du jour. Portée par Fred Weis et Yann Nouhaud, cette entreprise s’est faite remarquer cette saison en équipant le Limoges CSP en Eurocup. Entretien avec le Directeur Général.

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L’année dernière vous aviez le Limoges CSP en Eurocup, verra-t-on Big Sports dans d’autres clubs à la rentrée ?

Normalement on devrait avoir entre un et trois clubs en Jeep® ÉLITE.

Quel est le concept de Big Sports ? Comment marche votre entreprise ?

Chez Big Sports, je suis associé à Fréderic Weis. On est une équipe de quatre. En plus de nous deux, il y a aussi Pascal Charbonnier qui est responsable des Fan Stores, et Kevin Bolotny qui est notre spécialiste Hand et volley. C’est notre commercial et il est responsable des clubs amateurs. Chez Big Sports, on est dans une démarche où on fournit des tenues pour les matchs mais aussi tout ce qui est autour. Des tenues de sortie, des boutiques de clubs… Jusque-là on était plutôt ouvert au sport amateur et sur un malentendu on a finalement fait le coup avec Limoges en Eurocup. Cela nous a permis de montrer notre sérieux aux autres clubs pros. Du coup, en parallèle des clubs amateurs, on essaye de travailler avec des clubs pros. Dans le basket, mais pas seulement. On est multisports.

Comment se passe la création des maillots ? Quels sont les délais de production ?

Tout ce qui est tenue de match, c’est fait en France. On a un partenariat avec Romuald Coustre de « What if ? » qui nous permet d’aller chercher du design un peu plus poussé. Le fait de faire fabriquer les maillots en France nous permet d’être très réactif lors, par exemple, de l’arrivée d’un nouveau joueur. On espère amener au moins un visuel un peu plus à l’ordre du jour en Jeep Elite l’année prochaine.

Comment s’est passé le rapprochement avec What if ? Quel est le but de cette association ?

« What if ? » sort un maillot sur Limoges et il se trouve qu’on est deux à les contacter dans la demi-heure qui suit leur publication du maillot. Il s’agit de Fred Forte, ancien président de Limoges, et nous. Et pour la petite histoire, trois semaines plus tard on se rencontrait à Limoges à l’initiative de Fred Forte pour essayer d’avancer sur une création graphique de maillot. Pas une nouvelle identité mais une nouvelle perception du maillot de match. L’idée de Fred Forte c’était de décliner le maillot pour qu’il puisse être à manches ou en sweat-shirt pour que les gamins puissent le porter. Avec Big Sports on se voit un peu comme une start-up. C’est un challenge assez motivant de se dire qu’on se bat face à des montagnes, face à des grosses marques. Avec notre petite marque on essaye de changer un peu la donne. Ce que je veux demain c’est qu’un gamin de treize ou quatorze ans il hésite entre acheter un maillot de NBA et un maillot de Jeep Élite qu’on aura fait. C’est notre plus gros challenge. En faisant confiance à « What if ? » sur la partie design, on essaye d’amener un nouveau souffle.

Le lien avec Limoges doit être d’autant plus fort depuis le départ de Fred Forte?

On espère qu’ils répondront positivement à notre démarche. On est très investis sur le Fan Store parce qu’on le maîtrise et qu’on a déjà un partenariat avec eux depuis juillet 2017. J’espère vraiment qu’ils nous feront confiance pour la saison prochaine parce que justement il y a aussi un côté affectif. Tout le travail que l’on a fait avec Fred Forte on a envie de le finir. La nouvelle équipe dirigeante veut aussi continuer dans la lignée de Fred Forte donc je ne vois pas pourquoi on n’y arriverait pas.

Êtes-vous satisfait des premiers chiffres de Big Sports ?

Depuis un an et demi on a une vraie montée en puissance avec une croissance très importante qui s’annonce pour la prochaine saison.

Comment se passent les négociations avec les clubs ? Qu’avez-vous en plus d’autres marques ?

La proximité. Nous, on se déplace dans les clubs pour faire le travail « de base » que les grosses marques font moins. Le fait de faire fabriquer en France nous permet d’avoir des délais vraiment très courts par rapport aux grosses marques. Pour nous, la marque c’est le club. Notre envie c’est de remettre le club et son nom en avant. Souvent, on voit d’abord le nom de la marque et seulement après le nom du club. Nous, on veut faire l’inverse.

Quel est le concept du Fan Store ?

L’idée c’est d’aider les clubs à se développer sur des concepts de boutiques que ce soit les soirs de match ou une boutique en dehors qui serait là tout le temps. Le but c’est d’accompagner les clubs sur leur boutique de club.

Comment se passe le travail avec Fred Weis ?

Fred c’est notre « emblème ». Il nous ouvre les portes. Je dis souvent que Fred c’est un accélérateur de particules parce que là où nous lambda passionné de basket on voudrait entrer dans certains clubs, il nous faudrait des mois pour avoir quelque chose alors que Fred il arrive à avoir facilement les contacts. Son passé d’ancien joueur et sa nouvelle carrière de consultant nous permet d’approcher les clubs très facilement. Fred ne veut pas trop en faire des caisses, mais il faut le citer. Je suis associé à lui, je suis Directeur Général, mais c’est bien Fred qui est à la tête de tout ça.

Que pensez-vous de l’état du basket français au niveau des équipements ?

Il n’y a pas tout à changer parce qu’il y a des clubs qui ont déjà commencé à vraiment travailler sur leurs visuels. Je pense notamment à Gravelines ou le Portel avec leur maillot pour le carnaval. Il y a plusieurs clubs qui commencent à faire les efforts, mais je pense aussi que les partenaires doivent jouer le jeu pour permettre au club qu’ils soutiennent de sortir un super maillot. Personnellement, je pense que si le maillot est beau, le partenaire en sortira grandi, et le club aussi. C’est vers ça que l’on essaye d’aller.

Dans certains clubs on ne peut même pas acheter de maillot ou les pigistes ont du mal à avoir leur nom à temps. Ce sont des choses que vous cherchez à améliorer à travers Big Sports ?

Nous sommes exactement dans cette dynamique-là. Il y a un mec qui arrive après tout le monde, on veut être capable, trois jours après, de lui donner son maillot rapidement, et le même que les autres, pas juste avec trois bouts de scotch collés dans le dos. On a d’ailleurs eu le cas à Limoges cette année. Je pense à Dru Joyce. Le maillot était prêt mais il a quand même dû jouer avec un maillot vide parce que l’équipe était en Russie et qu’on n’a pas pu lui donner. On est vraiment dans cette dynamique de service et puis après il y a aussi le côté passion parce qu’on adore tous le basket et le sport en général.

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L’année dernière vous aviez le Limoges CSP en Eurocup, verra-t-on Big Sports dans d’autres clubs à la rentrée ?

Normalement on devrait avoir entre un et trois clubs en Jeep® ÉLITE.

Quel est le concept de Big Sports ? Comment marche votre entreprise ?

Chez Big Sports, je suis associé à Fréderic Weis. On est une équipe de quatre. En plus de nous deux, il y a aussi Pascal Charbonnier qui est responsable des Fan Stores, et Kevin Bolotny qui est notre spécialiste hand et volley. C’est notre commercial et il est responsable des clubs amateurs. Chez Big Sports, on est dans une démarche où on fournit des tenues pour les matchs mais aussi tout ce qui est autour. Des tenues de sortie, des boutiques de clubs… Jusque-là on était plutôt ouvert au sport amateur et sur un malentendu on a finalement fait le coup avec Limoges en Eurocup. Cela nous a permis de montrer notre sérieux aux autres clubs pros. Du coup, en parallèle des clubs amateurs, on essaye de travailler avec des clubs pros. Dans le basket, mais pas seulement. On est multisports.

Comment se passe la création des maillots ? Quels sont les délais de production ?

Tout ce qui est tenue de match, c’est fait en France. On a un partenariat avec Romuald Coustre de « What if ? » qui nous permet d’aller chercher du design un peu plus poussé. Le fait de faire fabriquer les maillots en France nous permet d’être très réactif lors, par exemple, de l’arrivée d’un nouveau joueur. On espère amener au moins un visuel un peu plus à l’ordre du jour en Jeep® ÉLITE l’année prochaine.[/arm_restrict_content]

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