Aller au contenu

Pro B – Pierre Pelos (Fos), MVP de la finale : « Je ne réalise pas »

Le n°13 de Fos Provence Basket a bel et bien été le porte-bonheur du club provençal. Arrivé l’été dernier en provenance de Bourg-en-Bresse où il avait connu la montée directe avec une première place (juste devant les Fosséens), Pierre Pelos (2,05m, 25 ans) a survolé ses premiers Playoffs conclus par

Le n°13 de Fos Provence Basket a bel et bien été le porte-bonheur du club provençal. Arrivé l’été dernier en provenance de Bourg-en-Bresse où il avait connu la montée directe avec une première place (juste devant les Fosséens), Pierre Pelos (2,05m, 25 ans) a survolé ses premiers Playoffs conclus par deux matchs prodigieux en finale qui l’ont désigné MVP à l’unanimité. Sur les deux face-à-face avec Roanne qui ont marqué à jamais l’histoire du club avec cette accession en Jeep Elite à la clé, l’intérieur formé à Auch et forgé à Pau-Lacq-Orthez a été bluffant : 18 points à 8/8 aux tirs, 3 rebonds et 21 d’évaluation à l’aller, 20 points à 9/11 aux tirs, 8 rebonds et 26 d’évaluation au retour, le tout en 16 et 23 minutes !

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Ses passages ont souvent coïncidé avec les bonnes séquences de son équipe, et son récital au retour des vestiaires au match aller (11 points à 5/5 aux tirs dans les 5 premières minutes du 3e quart-temps) a sans doute donné un tout autre visage à la suite de la série alors que la Chorale a compté jusqu’à 13 points d’avance à ce moment là (53-40). Peu nombreux étaient les observateurs prêts à miser sur l’éclosion de Pierre Pelos avant ces phases finales. Mais son acharnement au travail a fini par payer à l’issue d’une saison parfois compliquée qu’il a accepter de retracer, une fois la célébration de cette montée historique bien digérée.

Pierre Pelos, quel est votre sentiment après cette victoire ?

Franchement, c’est énorme ! On a eu une saison où on a été bons, mais on a aussi connu des hauts et des bas. On est redevenu fort au bon moment, en gagnant onze matchs de suite, et là ça fait douze victoires consécutives, on bat le record du club. La sensation, c’est vraiment énorme.

Le match retour a également été très serré. Avez-vous eu peur de le perdre ?

Ils ont réussi à nous faire douter. On a eu un petit coup de pompe aussi après avoir attaqué fort. Mais on était tous déterminés dans l’ensemble. Et surtout, on n’avait pas envie de retourner là-bas. C’est ce que tout le monde se disait. On avait 40 minutes pour finir le travail, 40 minutes pour être champions. On a un peu douté à un moment donné, mais on s’est bien repris et on finit fort, c’est le plus important.

Qu’est ce qui a fait la différence cette saison ? La force d’un groupe ?

Je pense oui. Un groupe qui a mis un peu de temps à se trouver au début, avec Tariq (Kirksay) qui a raté pas mal de matchs pour commencer la saison, Xavier (Gaillou) a été blessé pas mal de temps et s’est reblessé avant les Playoffs. Ensuite le collectif s’est mis en place, et on termine par un très gros passage avec douze victoires. On bat Roanne deux fois en deux matchs pour terminer alors qu’il faut se rappeler qu’en saison régulière on avait perdu deux fois contre eux, une fois ici et une défaite de 35 là-bas. Donc ce qu’on a fait, c’est quand même fort.

Quel a été le moment le plus fort de cette soirée ?

Le moment le plus fort ? Quand Tariq Kirksay (présent à côté de lui) rate deux lancer-francs à un moment important ! (Rires). Que dire… Quand on arrive dans les 10 dernières secondes, on est à +4 avec deux lancer-francs à suivre pour nous, qu’il met les deux, c’était indescriptible. Sur le banc, c’était fou. Franchement, je dis chapeau à mes coéquipiers qui ont fini le match. Parce qu’il fallait rester fort et les cinq qui ont terminé l’ont été, en mettant les lancers importants au bon moment. C’était une sensation assez énorme.

Le résumé du match retour de la finale

C’est aussi un soulagement pour le club après tant d’années d’échec ?

Il faut plutôt le demander au coach, moi ce n’est que ma première année ici, mais je pense oui. Pour moi aussi personnellement c’est un soulagement, de finir fort comme ça. J’en suis à deux montées en deux saisons, c’est une sensation assez forte, et pour le club aussi.

Vous allez continuer avec Fos la saison prochaine ?

Pour le moment je vais d’abord penser à mes vacances, parce que j’ai aussi envie de souffler. Après, il faudra vite se préparer pour la saison prochaine. La marche sera plus élevée, ce sera très compliquée aussi, mais je fais confiance au coach et à tout le monde ici. On va repartir sur la piste au début du mois d’août et on sera prêt pour le début de cette nouvelle aventure.

Le public fosséen a vibré comme rarement sur cette finale retour…

J’espère qu’il suivra encore plus maintenant après avoir vécu ce match. C’est vrai qu’il y a eu des matchs plus ou moins rempli, là sur ce match c’était plein. J’espère que ça en appellera d’autres.

Un mot pour Rémi Giuitta, enfin récompensé ?

Félicitations. De ne pas avoir lâché, d’avoir cherché toutes ces années à passer. Chaque saison, ça a dû être dur. De finir second deux fois de suite sur les deux saisons précédentes, d’avoir l’avantage du terrain même de perdre deux fois à la maison sur un match d’appui. L’été dernier, quand on est reparti, il avait composé un groupe pour aller au bout. Avec des joueurs soudés, des joueurs comme « TK » qui soudent une équipe. Ce qui a fait que tout le monde était là, que tout le monde a répondu présent aussi. C’est ce qui compte aussi en Playoffs, de pouvoir compter sur tout le monde, de pouvoir s’épauler, et on a été sûr de nous. Le coach a été le premier à avoir cru en nous, depuis le début. Il nous a choisi en début de saison, il nous a crié dessus, on en a chié à l’entraînement pour dire ça comme ça. Mais aujourd’hui on est tous content, et je suis heureux pour lui, parce que le travail a fini par payer. Comme quoi le travail paie toujours.

Ce trophée de MVP de la finale, c’est un bel accomplissement ?

Franchement ouais ! Je ne vais pas mentir, quand je suis arrivé en début de saison, Rémi devait être fou de m’avoir signé avec l’état dans lequel j’étais. J’ai mis du temps à revenir, mais je suis revenu, et je suis présent au bon moment. Finir MVP, ce trophée… je ne réalise pas que je l’ai entre les mains. De toute façon, il n’est pas qu’à moi. Il est aussi pour l’équipe, le coach, les gars qui ne m’ont pas lâché depuis le début de la saison, qui ont cru en moi. Cette finale a été l’aboutissement de cette saison où j’ai eu des hauts mais aussi des très bas.

Pierre Pelos reçoit son trophée de MVP des mains d’Alain Béral

Rémi Giuitta : « Un état d’esprit exceptionnel »

L’entraîneur fosséen peut se féliciter d’avoir fait signer Pierre Pelos pour deux ans la saison dernière. Arraché à Bourg-en-Bresse, l’intérieur a rendu la confiance placée en lui par son coach avec cette superbe campagne de Playoffs et ces deux matchs brillants en finale.

« Pierre est un formidable joueur, très talentueux. Et comme il le dit, je ne lui ai pas fait de cadeau parce qu’on croyait en lui. Ça fait longtemps qu’on se le disait pour en avoir parlé avec Tariq, notre facteur X, c’est Pierre, on va avoir besoin de lui, à son meilleur niveau. Ça a été beaucoup de travail aussi de sa part. Il est arrivé un peu hors forme, et puis derrière il a ramé. Il avait moins de temps de jeu, et mentalement c’était plus difficile. Mais c’est un mec qui a un état d’esprit exceptionnel. Parce que dans la difficulté dans laquelle je l’ai parfois mis, il n’a jamais baissé la tête. Il venait les lendemains matins des matchs pour faire du travail physique seul avec le préparateur, le dimanche à la plage… Il n’a jamais rechigné et à un moment donné, ça a payé. Quand on le recrute, c’est ça qu’on voulait, et aujourd’hui, je suis content d’être allé le chercher à Bourg-en-Bresse. J’ai toujours cru en lui. Je savais qu’il était capable de faire des matchs comme ça, mais ce n’est pas le premier comme ça. Il a mis 18 points dans le premier match à 100% de réussite au tir au match précédent dans une victoire collective où c’est dur de sortir un joueur. Aujourd’hui, c’est Pierre qui est MVP et on est content pour lui parce qu’il a été dans le dur, mais on retient aussi ce qu’ont fait les autres qui a créé un bel équilibre ».

La réaction de Pierre Pelos par Maritima Infos

[armelse]

Ses passages ont souvent coïncidé avec les bonnes séquences de son équipe, et son récital au retour des vestiaires au match aller (11 points à 5/5 aux tirs dans les 5 premières minutes du 3e quart-temps) a sans doute donné un tout autre visage à la suite de la série alors que la Chorale a compté jusqu’à 13 points d’avance à ce moment là (53-40). Peu nombreux étaient les observateurs prêts à miser sur l’éclosion de Pierre Pelos avant ces phases finales. Mais son acharnement au travail a fini par payer à l’issue d’une saison parfois compliquée qu’il a accepter de retracer, une fois la célébration de cette montée historique bien digérée.

Pierre Pelos, quel est votre sentiment après cette victoire ?

Franchement, c’est énorme ! On a eu une saison où on a été bons, mais on a aussi connu des hauts et des bas. On est redevenu fort au bon moment, en gagnant onze matchs de suite, et là ça fait douze victoires consécutives, on bat le record du club. La sensation, c’est vraiment énorme.

Le match retour a également été très serré. Avez-vous eu peur de le perdre ?

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité