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Interview Amine Noua (LDLC ASVEL) : « J’ai toujours la Draft en ligne de mire »

Retenu par Vincent Collet pour le Tournoi International de Paris et les deux matchs de qualification face à la Bulgarie et la Finlande, Amine Noua (2,02m, 21 ans) a répondu à nos questions à l’occasion d’un point presse au Stade Pierre de Coubertin.

Retenu par Vincent Collet pour le Tournoi International de Paris et les deux matchs de qualification face à la Bulgarie et la Finlande, Amine Noua (2,02m, 21 ans) a répondu à nos questions à l’occasion d’un point presse au Stade Pierre de Coubertin.

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Comment s’est passé la pré-saison et comment vous sentez-vous ?

Ça va très bien. On a eu un bon mois de préparation. D’entrée le coach (NDLR: Zvezdan Mitrovic) nous a parlé et nous a dit ce qu’il attendait de nous. On voit que tout le monde est très concentré. Pour ma part tout va très bien, à la fin de la saison j’ai pu faire des workouts et je me suis très bien entretenu cet été en allant en Serbie.

Où en est l’ASVEL ?

Dès les premières semaines on a réussi à vraiment bien s’entendre les uns les autres. Je trouve que cette année il y a des joueurs vraiment très intelligents et je pense qu’on peut faire quelque chose. On voit que tout le monde est concentré et a un objectif précis.

« Je me rappelle étant petit quand je venais voir le match des pros en tribunes avec mon père, j’ai toujours voulu être sur le terrain »

Justement, quels sont les objectifs pour cette nouvelle saison ?

On veut tous gagner. Ces dernières années, on a vécu beaucoup d’échecs donc maintenant on veut des titres. Mitrovic n’est pas venu pour rien, il sort de plusieurs très belles saisons à Monaco. Du point de vue personnel, je veux continuer à faire ce que je fais, continuer à prendre confiance encore, prendre du plaisir et faire progresser l’équipe. J’ai aussi la Draft NBA en ligne de mire. C’est ma dernière année pour être sélectionné donc j’espère vraiment exploser cette saison.

Comment se passe la transition avec Zvezdan Mitrovic ?

Il ne m’a pas spécialement dit ce qu’il attendait de moi, mais je vois très bien qu’il compte sur moi. Il attend beaucoup de moi. Il attend que je sois présent des deux côtés du terrain et que je continue à jouer. Avec Livio Jean-Charles on est très complémentaires donc je pense qu’il va falloir que je fasse vraiment mieux que l’année dernière. Même si j’ai fait une bonne saison, je sais que je peux faire bien mieux et tout le monde le sait.

Pour revenir un peu sur votre parcours. Vous êtes jeune mais déjà installé dans le monde pro, quand avez-vous su que vous vouliez être basketteur ?

Je dirais quand j’ai commencé les équipes de France en U15 ou U16. A partir de là je me suis dit que j’avais le potentiel pour devenir pro. Par la suite ça a été très vite avec l’ASVEL, j’ai très vite été lancé dans le grand bain. Ça s’est fait naturellement. Je me suis mis à travailler sur mes points faibles, j’ai progressé au fur et à mesure des années. Maintenant je sais que, malgré le fait que je sois en Equipe de France A ou titulaire à l’ASVEL, je peux encore progresser. J’ai encore des choses à améliorer.

Vous êtes à l’ASVEL depuis petit, ça doit être spécial de pouvoir être pro ici.

Je l’ai toujours voulu, ça a toujours été dans ma tête ! Je ne me suis rien refusé. Je me rappelle étant petit quand je venais voir le match des pros en tribunes avec mon père, j’ai toujours voulu être sur le terrain. Je pense qu’il faut toujours se surpasser, toujours travailler. Il n’y a pas de secret, le travail c’est la clé.

Pensiez-vous que tout s’enchaînerait aussi vite de la Jeep Elite à l’Equipe de France ?

Non pas aussi vite, mais j’ai saisi ma chance. Je sais que ça peut paraitre surprenant mais j’ai confiance en moi, je sais de quoi je suis capable et je n’ai peur de rien. Je ne recule devant rien.

Être au contact des internationaux en Equipe de France doit forcément  faire progresser davantage ?

C’est clair ! J’ai déjà eu la chance de participer à la fenêtre internationale au mois de novembre. L’Equipe de France c’est comme une famille même si on est toujours en mission. Même s’il manque des joueurs, il y en a d’autres qui sont aussi expérimentés comme Nicolas Batum ou Edwin Jackson. Pour un jeune comme moi, ça peut que me pousser vers le haut.

« Je ne me refuse rien et je n’ai aucune limite »

La Draft est toujours en ligne de mire. La saison dernière, avez-vous eu des contacts avec des franchises ?

Toute l’année j’ai été suivi, ils se sont intéressés à moi. On discutait avec le staff de San Antonio, Philadelphie, Utah et Phoenix. Ils pensaient vraiment que je pouvais faire quelque chose et être un peu la surprise de cette Draft. Je me suis aussi blessé pendant les playoffs, ce qui fait que je n’ai pas forcément été en forme pendant les workouts (NDLR: Amine n’a pu ainsi être présent lors de la série de quart-de-finale contre Le Mans). Malgré tout, ça a été une très bonne expérience. Même eux, sur place, étaient vraiment contents de moi. Ils pensent que si je fais une grosse saison, il y a moyen que je sois choisis.

Vous auriez une préférence pour une équipe ?

Non pas vraiment. Une fois que tu y es, de la première à la dernière place ça reste la NBA !

Cet été, avez-vous été en contact avec des équipes européennes ?

Oui j’ai reçu des appels. J’aurais pu partir. Tony (Parker) ne voulait pas et puis j’ai fait une grosse saison, je connais le club, je sais de quoi je suis capable et j’ai confiance. C’est pour ça qu’il m’a prolongé trois ans. Malgré ça, je sais que j’ai des clauses mais je suis installé, je suis bien. J’espère, pourquoi pas, jouer l’Euroleague avec l’ASVEL. Je me sens bien au club, il y a une confiance mutuelle depuis de nombreuses années. Je suis originaire de la région, j’ai la chance d’avoir ma famille à 45 minutes d’ici donc je peux les voir souvent. Je suis très proche d’eux et d’être avec eux ça me pousse vraiment.

Justement, vous n’auriez pas peur de devoir quitter ce cocon ?

(sourire) C’est vrai qu’il y a une petite appréhension… Ça sera forcément bizarre au début, mais je vais m’y habituer. C’est vrai que ça va me faire bizarre.

Quel serait votre plan de carrière idéal ?

Toujours monter. Trouver la stabilité c’est clair que ça serait bien. Là je suis en Eurocup, pourquoi pas l’année prochaine l’Euroleague et ensuite continuer de monter pour aller en NBA. Je ne me refuse rien et je n’ai aucune limite. Il n’y a pas de carrière idéale, mais tant que tu te fais plaisir dans un bon club et que tu es en bonne santé, pour moi c’est le plus important.

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Comment s’est passé la pré-saison et comment vous sentez-vous ?

Ça va très bien. On a eu un bon mois de préparation. D’entrée le coach nous a parlé et nous a dit ce qu’il attendait de nous. On voit que tout le monde est très concentré. Pour ma part tout va très bien, à la fin de la saison j’ai pu faire des workouts et je me suis très bien entretenu cet été en allant en Serbie.

Où en est l’ASVEL ?

Dès les premières semaines on a réussi à vraiment bien s’entendre les uns les autres. Je trouve que cette année il y a des joueurs vraiment très intelligents et je pense qu’on peut faire quelque chose. On voit que tout le monde est concentré et a un objectif précis.

« Je me rappelle étant petit quand je venais voir le match des pros en tribunes avec mon père, j’ai toujours voulu être sur le terrain »[/arm_restrict_content]

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Photo : ASVEL Basket

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