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Eric Girard (Le Portel) : « Je salue la bravoure de mes joueurs »

Défait à Reims face au CCRB vendredi soir de douze points (70-82), l’ESSM Le Portel a payé le prix fort de sa courte rotation, comme l’a déploré son entraîneur Eric Girard après le match.

Défait à Reims face au CCRB vendredi soir de douze points (70-82), l’ESSM Le Portel a payé le prix fort de sa courte rotation, comme l’a déploré son entraîneur Eric Girard après le match.

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« Vous savez il faut mesurer l’équipe qu’on avait ce soir. D’abord on joue contre une bonne équipe de Châlons-Reims. A domicile c’est une belle équipe qui n’a pas encore perdu, c’est une équipe qui a sans doute, dans les budgets de milieu de tableau, fait des recrutements de très haut standing avec des garçons de très haut niveau. Quand nous on se présente avec sept pros et le jeune espoir Samir Gbetkom, avec un secteur intérieur plus que limité et diminué, évidemment même si on dit aux joueurs de garder le même jeu, les mêmes habitudes, la même agressivité, il y a automatiquement une protection naturelle pour ne pas faire de fautes. Ce qui fait qu’en défense on est catastrophique puisqu’on tolère tout, à part Benoit Mangin qui a été capable de s’opposer physiquement, les autres consciemment ou inconsciemment ont été bien trop softs. Et on a vu la différence quand on a dit aux gars à la mi-temps de jouer on n’encaisse que 32 points et encore le dernier panier c’est un cadeau qu’on leur fait, qui j’espère ne va pas nous coûter cher au niveau du goal-average. On encaisse 32 points en deuxième mi-temps et je crois qu’Ebanks ne met que 5 points. Mais je comprends aussi que quand il y a une avalanche de cascades comme ça, que les joueurs, même s’ils ne le montrent pas ou ne le disent pas, que ça pèse énormément. On est faibles à l’intérieur et on est dominés outrageusement au rebond et les fautes nous pénalisent parce que sur un match de 40 minutes il faut être capable de tenir le rythme sauf qu’on n’avait pas de quoi tenir le rythme sur 40 minutes même si je salue la bravoure de mes joueurs spécialement en deuxième mi-temps parce qu’on aurait pu en prendre 40 et qu’on est revenus à sept points avec l’équipe qu’on avait ce soir. Ça montre bien, une fois encore, qu’on est là malgré tous les avatars que l’on peut subir. Mais ça va aller mieux et on a quand même quatre victoires et il n’y a pas beaucoup d’équipes qui peuvent se targuer d’avoir quatre victoires avec trois joueurs américains ou étrangers blessés et avec neuf pros au départ de la saison. Sincèrement, aujourd’hui avec les avatars que l’on a, finir à une dizaine de points ici et être à quatre victoires et trois défaites, c’était inespéré et c’est excellent pour nous. »

De fait, malgré un effectif raccourci par les blessures, les Portelois ont fait douter les joueurs de Cedric Heitz en deuxième mi-temps et notamment dans le dernier quart-temps en revenant à sept points seulement.

« A cinq minutes de la fin c’est vrai qu’on est bien, le CCRB commence à douter, leur fluidité n’est plus là et puis nous on retrouve de l’agressivité et puis là sur une erreur on prend un trois points de Blake Schilb. Attention, ce joueur c’est du très haut niveau, il a encore une partie de ses jambes et surtout de sa tête, et il est capable de faire la différence par séquence avec Ebanks et puis mon ami Passave-Ducteil – que j’aime beaucoup – qui a rendu la vie difficile à nos intérieurs par son impact physique. Le résultat du match est logique. J’ai juste hâte qu’on récupère un joueur de plus et dès le prochain entraînement avec Anosike. J’espère qu’un de nos deux autres Américains va revenir très vite. Et là, on aura une belle équipe. Pour l’instant il ne faut pas qu’on se satisfasse de perdre et c’est pour ça que je reste intransigeant avec les joueurs même quand on est que sept. Il faut jouer pour gagner, pas seulement pour perdre du moins de points que l’on peut. Nous pouvons tout de même être satisfait de notre début de saison et prochainement on sera au complet et ça sera plus facile pour les joueurs et pour le staff »

Avec un bilan de quatre victoires et trois défaites, le club de la Côte d’Opale réalise toutefois un très bon début de saison et se classe actuellement à la huitième place de la Jeep Elite. Dès cette semaine, l’ESSM va donc pouvoir compter sur le renfort de l’ancien strasbourgeois O.D. Anosike. Connu pour sa qualité de rebondeur, il va pouvoir apporter dans un secteur qui fait mal au Portel.

« L’arrivée d’un nouveau joueur intérieur va faire du bien surtout vu comment nous avons été dominés au rebond ce soir et Anosike est un vrai rebondeur donc ça va vraiment nous aider. Jean-Victor Traoré et Yakhouba Diawara font ce qu’ils peuvent, mais on voit qu’on est quand même dominés dans ce secteur-là. Avec Anosike, qui a été trois fois de suite meilleur rebondeur en Italie, je pense qu’il va bien nous aider en défense et au rebond parce qu’à l’extérieur, même s’il nous manque deux joueurs, on arrive à tourner correctement. »

Autre satisfaction du côté du Portel, Benoit Mangin. Le capitaine portelois n’a pas lâché une seule seconde. Avec 16 points, 2 rebonds et 3 passes décisives pour une évaluation de 15, il a été le meilleur joueur de son équipe face au CCRB.

« Benoit Mangin est très bon. Il vient d’enchaîner un troisième match de haut niveau, avec la tête. Malgré des fautes très rapides, il a été capable de tenir. Il a montré l’exemple par son intensité, son agressivité et son intelligence de jeu. C’est bien, c’est un vrai et bon capitaine et on est très contents, moi le premier, de le retrouver à ce niveau-là. »

[armelse]

« Vous savez il faut mesurer l’équipe qu’on avait ce soir. D’abord on joue contre une bonne équipe de Châlons-Reims. A domicile c’est une belle équipe qui n’a pas encore perdu, c’est une équipe qui a sans doute, dans les budgets de milieu de tableau, fait des recrutements de très haut standing avec des garçons de très haut niveau. Quand nous on se présente avec sept pros et le jeune espoir Samir Gbetkom, avec un secteur intérieur plus que limité et diminué, évidemment même si on dit aux joueurs de garder le même jeu, les mêmes habitudes, la même agressivité, il y a automatiquement une protection naturelle pour ne pas faire de fautes. Ce qui fait qu’en défense on est catastrophique puisqu’on tolère tout, à part Benoit Mangin qui a été capable de s’opposer physiquement, les autres consciemment ou inconsciemment ont été bien trop softs. Et on a vu la différence quand on a dit aux gars à la mi-temps de jouer on encaisse que 32 points et encore le dernier panier c’est un cadeau qu’on leur fait, qui j’espère ne va pas nous couter cher au niveau du goal-average. On encaisse 32 points en deuxième mi-temps et je crois qu’Ebanks ne met que 5 points. Mais je comprends aussi que quand il y a une avalanche de cascades comme ça, je comprends que les joueurs, même s’ils ne le montrent pas ou ne le disent pas, que ça pèse énormément. On est faibles à l’intérieur et on est dominés outrageusement au rebond et les fautes nous pénalisent parce que sur un match de 40 minutes il faut être capable de tenir le rythme sauf qu’on n’avait pas de quoi tenir le rythme sur 40 minutes même si je salue la bravoure de mes joueurs spécialement en deuxième mi-temps parce qu’on aurait pu en prendre 40 et qu’on est revenus à sept points avec l’équipe qu’on avait ce soir.[/arm_restrict_content]

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Photo : FIBA

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