Formé à l’ASVEL, Arthur Rozenfeld (1,81m, 23 ans) s’est forgé en Pro B, d’abord à Boulogne-sur-Mer (2015-16) puis à Roanne où Laurent Pluvy lui avait confié les clés de la boutique à seulement 20 ans, avant de remonter en Jeep Elite et s’y faire une place. Aujourd’hui meneur back-up à Bourg-en-Bresse, l’ancien villeurbannais répond aux questions du « En direct ».
Votre premier match en pro :
Je ne peux pas l’oublier ! C’était en playoffs, mais je ne me souviens plus quand. J’ai un problème avec les dates (ndlr, c’était en 2013). On s’était fait éliminer par la SIG à l’Astroballe, j’étais entré en fin de match et en plus j’avais marqué deux lancers. Je me souviens qu’Aymeric Jeanneau avait dû faire faut exprès parce qu’il n’y avait pas de raison de faire faute et j’avais donc mis mes deux lancers. C’était l’époque où Alexis Ajinça était à Strasbourg. De notre côté, il y avait Juice Thompson, Uche Nsonwu, Tim Abromaitis, Amara Sy, il y avait encore Edwin Jackson…
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
J’ai forcément eu une relation particulière avec les meneurs que j’ai côtoyé parce qu’on discutait beaucoup comme on était sur le même poste. Chacun à sa manière m’a appris quelque chose. Cette année, j’ai Zack Wright qui a une vraie expérience et qui a joué dans de gros championnats. Il m’apporte de l’expérience, il me donne des conseils. Je pense aussi à Trenton Meacham qui était un grand professionnel. Ils m’ont tous apporté quelque chose de différent, je ne saurais pas vraiment l’expliquer mais j’ai appris plein de choses à leur contact, rien qu’à l’entraînement.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :
Photo : Jacques Cormarèche / Guilherme Amorin / Christelle Gouttefarde