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Le Mans: Valentin Bigote rêve d’Espagne

A l’instar du Limougeaud William Howard, le Manceau Valentin Bigote (1,96m, 27 ans) a la faculté de shooter de loin. Et de faire mouche. Il a aligné 3 paniers à trois-points pour 5 shoots mardi face aux Polonais du Anvil Wloclawek. Il n’est pas pour autant unidimensionnel et il fait aussi apprécier

A l’instar du Limougeaud William Howard, le Manceau Valentin Bigote (1,96m, 27 ans) a la faculté de shooter de loin. Et de faire mouche. Il a aligné 3 paniers à trois-points pour 5 shoots mardi face aux Polonais du Anvil Wloclawek. Il n’est pas pour autant unidimensionnel et il fait aussi apprécier ses pénétrations tranchantes et d’autres actions positives dans différentes secteurs d’activité. Il a largement contribué à la qualification du MSB aux huitièmes de finale de la Basketball Champions League scorant 23 points, plus 4 rebonds, 6 passes et 1 interception.

Si ses Américains n’ont pas toujours été à la hauteur de leur réputation, les Français du MSB sont globalement satisfaisants depuis septembre et en BCL Valentin Bigote est le meilleur marqueur d’entre-eux avec 9,3 points à 31,9% à trois-points confirmant les qualités entrevues à Nantes en Pro B puis à Dijon.

Fils d’un coach en N3 à Gravelines et d’une mère joueuse de N2, frère de Mathieu, qui porte actuellement le maillot de Lorient en N1 et de Marine joueuse de Région, cousin par alliance du Limougeaud Jonathan Rousselle, Valentin Bigote n’a pas échappé à la balle orange.

« Je suis un attaquant mais je ne me considère pas comme un strict shooteur », analyse-t-il dans un long portrait que vient de lui consacrer Le Maine Libre.

Et en ce qui concerne sa carrosserie d’apparence un peu frêle, il répond :

« Je me souviens que l’on disait que (Stephen) Curry allait physiquement se faire tuer en NBA. Je ne me compare pas du tout à lui mais il y a forcément des critiques, peu importe le joueur que l’on est. Ça ne m’a pas porté préjudice parce que j’ai su travailler ça. »

Valentin Bigote rêve d’aller encore plus haut que Le Mans et la Jeep Elite.

« J’ai cet objectif d’aller à l’étranger. J’aimerais l’Espagne ».

Mais il y met la condition d’avoir beaucoup de temps de jeu et de s’y sentir bien. On pourrait ajouter… D’y être payé en temps en en heure… Le challenge est relevé mais qui pouvait deviner que le natif de Grande-Synthe, formé à Gravelines, serait un vrai candidat au Team France pour de futures échéances quand il apprenait le métier en Pro B à Boulogne, à Denain, puis en Pro A à Nancy ?

Photo: FIBA

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