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Freddy Fauthoux (Levallois) : « Beaucoup pensaient qu’on rentrerait en RER ce soir, mais ça sera demain ou dimanche »

En ouverture de la Leaders Cup 2019, les Levallois Metropolitans ont créé la surprise en l’emportant face au seul deuxième du championnat, l’Elan Béarnais (94-87). En demi-finale, les Franciliens affronteront l’ASVEL ou Bourg-en-Bresse.

En ouverture de la Leaders Cup 2019, les Levallois Metropolitans ont créé la surprise en l’emportant face au seul deuxième du championnat, l’Elan Béarnais (94-87). En demi-finale, les Franciliens affronteront l’ASVEL ou Bourg-en-Bresse.

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Après la rencontre, Frédéric Fauthoux, l’entraîneur levalloisien est revenu sur la rencontre. Une rencontre qui se jouait face à son club de coeur, Pau.

« Je fais vraiment l’abstraction sur Pau, on n’en est plus là. Avec le groupe actuel, on doit changer des choses. On ne peut plus jouer comme on jouait il y a encore 15 jours. On n’a plus les même forces, mais on en a d’autres. Il faut s’adapter par rapport au groupe que l’on a aujourd’hui et aussi par rapport à l’équipe adverse. Il a fallut tenir le coup face à la remontée des Palois parce qu’ils ne sont pas deuxièmes de Jeep Elite par hasard. On avait une faiblesse au poste de pivot –au moins de kilos – donc on a décidé de faire des traps. Ils ont perdu beaucoup de ballons et on en a profité pour marquer. Cette défense nous a aussi permis de nous mettre dans le rythme en attaque. Avant le match, on a surtout parlé d’état d’esprit. On nous a fait remarquer qu’on allait surement rentrer en RER ce soir. Ça sera plutôt demain… ou dimanche. Le ballon n’a jamais aussi bien bougé que depuis les deux derniers matchs. Pourvu que cette belle aventure continue. »

Sur cette rencontre, les jeunes joueur de Levallois ont dû sortir de leur boite et palier l’absence de Julian Wright, Rasheed Sulaimon, Jaron Johnson et Mouph Yarou.

« Depuis qu’on a repris l’équipe avec Sacha Giffa et Jean-Pierre Aubry, les jeunes sont l’ADN de l’équipe. Il y a Neal Sacko mais aussi Ivan Février qui a fait une très belle première mi-temps. Ils sont là depuis le début, ce soir ils ont super bien répondu présent, maintenant il faut confirmer. Le travail paye et on en est encore plus satisfait parce que la Fédération permet à ces deux joueurs d’avoir une licence S et donc de jouer en Nationale 1. Ils peuvent donc se frotter à des hommes toute la saison. »

Pour conclure, le technicien des Hauts-de-Seine a souligné l’investissement de son capitaine Roko Ukic ainsi que la performance de Noble Bungou-Colo (32 points et 13 rebonds).

« Notre capitaine a montré l’exemple. Apres les examens passés en début de semaine, le médecin du club me dit qu’il lui faut entre deux semaines et trois d’arrêt. Après ça, il a appelé son docteur en Croatie qui lui a dit « si tu n’as pas mal, tu joues ». Je crois qu’ils ne passent pas les mêmes diplômes là-bas (rires). Il a été important et a pu gérer les moments chauds. Avec Nobel, on s’est mutuellement rendu service, on cherchait un joueur pour renforcer notre équipe et ça faisait sept mois qu’il n’avait pas joué au basket. Il est avec nous au moins jusqu’à dimanche soir, la frustration de son départ ça sera après. »

De son côté, le double champion de France remercie le club d’avoir fait appel à lui.

« Je voulais revenir et montrer que je suis toujours là, que j’ai progressé même. C’était le bon jour pour jouer comme ça. J’ai passé sept mois sans jouer, Levallois m’a fait une belle proposition, même si ce n’est qu’une pige, parce qu’ils ont réalisé un très bon début de saison. Je sentais que c’était une bonne offre pour moi, pour me relancer. En connaissant Alain Weisz, que j’ai eu à Toulon, et un peu le coach, même s’il est palois…(rires). C’est un bon groupe pour moi, ça me fait plaisir d’être avec eux – parce que je ne suis pas encore parti – et de pouvoir les aider. »

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Après la rencontre, Frédéric Fauthoux, l’entraîneur levalloisien est revenu sur la rencontre. Une rencontre qui se jouait face à son club de coeur, Pau.

Je fais vraiment l’abstraction sur Pau, on n’en est plus là. Avec le groupe actuel, on doit changer des choses. On ne peut plus jouer comme on jouait il y a encore 15 jours. On a plus les même forces, mais on en a d’autres. Il faut s’adapter par rapport au groupe que l’on a aujourd’hui et aussi par rapport à l’équipe adverse. On a fallu tenir le coup face à la remontée des Palois parce qu’ils ne sont pas deuxièmes de Jeep Elite par hasard. On avait une faiblesse au poste de pivot –au moins de kilos – donc on a décidé de faire des traps. Ils ont perdu beaucoup de ballons et on en a profité pour marquer. Cette défense nous a aussi permis de nous mettre dans le rythme en attaque. Avant le match, on a surtout parlé d’état d’esprit. On nous a fait remarquer qu’on allait surement rentrer en RER ce soir. Ça sera plutôt demain… ou dimanche. Le ballon n’a jamais aussi bien bougé que depuis les deux derniers matchs. Pourvu que cette belle aventure continue. »[/arm_restrict_content]

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Photo : Karen Mandau

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