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Leaders Cup: Strasbourg maîtrise Dijon, 89-79

Sérieux candidat au titre de MVP de la saison, David Holston (1,73m, 33 ans) a battu avec 35 points le record en Leaders Cup que venait d’établir plus tôt dans la journée le Levalloisien Nobel Boungou-colo mais il s’est retrouvé trop esseulé offensivement et la SIG Strasbourg a bien maîtrisé cette t

Sérieux candidat au titre de MVP de la saison, David Holston (1,73m, 33 ans) a battu avec 35 points le record en Leaders Cup que venait d’établir plus tôt dans la journée le Levalloisien Nobel Boungou-colo mais il s’est retrouvé trop esseulé offensivement et la SIG Strasbourg a bien maîtrisé cette troisième demi-finale.

Les deux équipes posaient les principes du match: LA DEFENSE. 13-10 pour la SIG après 10 minutes. L’ensemble des points dijonnais (5/18 aux shoots) étant réparti entre Gavin Ware (6) et Jérémy Leloup (4). A l’inverse des deux premières demi-finales, Strasbourgeois et Dijonnais démarraient avec beaucoup d’intensité.

Outre la défense, il y avait aussi une maladresse généralisée qui empêchait le score de monter à une allure normale. 19-18 pour la JDA après 16 minutes, c’est maigre. Aussi quand la SIG a mené 30-21 sur deux paniers à trois-points de son meneur controversé Mike Green, on a senti que c’était une belle marge. Il fallait toute la maestria de l’autre meneur, celui de la JDA, David Holston, qui s’était tue jusque là, pour que cet écart soit réduit de moitié à la mi-temps (32-27).

En attaque, les Dijonnais étaient victimes d’anémie alors que la SIG trouvait par séquences des scoreurs. C’était au tour de l’arrière belge Quentin Serron d’avoir la bonne distance et il enchaînait deux et trois-points pour porter l’avantage de son équipe à 42-29. Laurent Legname demandait un temps-mort pour décréter l’état d’urgence. Le petit général David Holston retrouvait ses vertus de scoreur (25 des 50 points marqués par son équipe à la 30e) pour tenter un rapproché mais quelques missiles de Jarel Eddie (4/7 à trois-points) maintenaient la SIG en tête (56-50).

La palette offensive des Alsaciens étaient sensiblement plus large que celle de son adversaire bourguignon et quand David Holston baissait pied c’est toute la JDA qui se retrouvait à sec. Et c’est quand son meneur refaisait feu que Dijon croyait de nouveau en son étoile mais il lui aurait fallu davantage de soutien notamment de la part de Ryan Pearson transparent (2 points, 0/4 aux shoots).

La boxscore est ici.

Photo: FIBA

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